Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Document non classifié WTD 91 GF210 Dr. UNGER N° de dossier 32-07-02-gb11.07 AG

Document non classifié WTD 91 GF210 Dr. UNGER N° de dossier 32-07-02-gb11.07 AGUILLET Page 1 11/01/2014 WTD 91-Domaine d’activité 210 Classement au dossier gabarit de sécurité Meppen, le 2 août 2007 RDir Dr. Unger Tél. 2249 N° de dossier 32-07-02gb11.07 Gabarit de sécurité – N° 11/2007 Calcul et recommandation au profit du CDT de la Base interarmées de soutien (SKB)-Défense NBC/Fonction Protection III 3 Prestation/responsable prestation/Domaine d’activité 41723 (41724)-001/ RDir Dr. Unger/210 Munition 4,6 x 30, 5,56 x 45, 7,62 x 51 et 7,62 x 67 mm (.300 Winchester Magnum) Charge Cartouche Période - Position de tir/position - Zone cible/distance de tir -/courte portée Type de cible Molle, dure Pointage du canon (angle balistique) Tir tendu Arme ou système d’armes Fusil, mitrailleuse, canons d’essai Résumé : Le WTD 91 – Domaine d’activité 420 a réalisé trois séries d’essai en 2004/2005 pour vérifier les distances minimales de la cible spécifiées au chapitre 13, n° 1307 du Règlement de service 44/10 :  Rebond sur des cibles dures (béton, acier, brique réfractaire)  Ricochet sur différentes matières (sable, béton, aluminium, acier à blindage)  Ricochet sur des surfaces perpendiculaires (tôle, béton, bois, Willy, PE entre autres) Pour l’évaluation, seule la première série peut être utilisée, les deux autres séries indiquant des tendances ou constituant une base solide pour la planification d’autres essais. Particularités : Les essais n’ont pu être menés à terme (pénurie de capacités et départs à la retraite). Le présent document est un rapport intermédiaire. Calcul du gabarit de sécurité et recommandation [1] Les informations et résultats d’essai ci-après sont fondés sur un rapport (jusque-là) non publié (à l’état d’ébauche) rédigé par J. Hasheider (à la retraite) du Domaine d’activité 420, daté de 2005, qui porte sur les expertises particulières menées sur les munitions de petit calibre (complété par 2 CD-ROM contenant des graphiques et photos). [2] Mesurage et reconstruction d’un bloc de béton mitraillé – Rapport WTD 91 – 400 – 105/04 du 9 février 2005 ; auteur : TAI Schmitz 1. Objet des essais Les essais avaient pour objet de déterminer le risque encouru personnellement par le fantassin du fait de balles, de fragments de balles ou de débris de la cible qui rebondissent/ricochent ainsi que le risque encouru par des personnes non impliquées, également lorsqu’on tire obliquement sur diverses cibles dures et molles. Ces valeurs serviront notamment à évaluer les distances minimales de la cible pour le Règlement de service 44/10 (« Sécurité du tir »), mais aussi à identifier les risques potentiels éventuellement encourus dans le cadre d’opérations en milieu urbain (MOUT). Les trois séries d’essai sont décrites et évaluées ci-après (chapitres 2 à 4). Les montages d’essai et résultats sous forme de tableaux sont présentés dans trois annexes. Il existe en outre Document non classifié WTD 91 GF210 Dr. UNGER N° de dossier 32-07-02-gb11.07 AGUILLET Page 2 11/01/2014 une documentation photo complète (en réalité pour les séries d’essai 1 et 3) dont nous ne donnons ici que quelques extraits marquants (un CD-ROM peut être adressé sur demande). Document non classifié WTD 91 GF210 Dr. UNGER N° de dossier 32-07-02-gb11.07 AGUILLET Page 3 11/01/2014 Tous les essais ont été réalisés, indépendamment des conditions météorologiques, dans un tunnel de tir de 100 m à la distance de sécurité « 3700 ». 1.1 Armes et munitions Voici tout d’abord la liste des armes et munitions qui ont été employées pour les essais. Les deux tableaux ci-après sont tirés de [1] (après avoir été en partie modifiés). Calibre Type N° Modèle Lot n° Essai n° 4,6 x 30 mm Noyau dur 1 DM11 Série 0 1 5,56 x 45 mm Noyau double 2 DM11 DAG99C1165 1, 2, 3 Traçante 3 DM21 DAG00H1256 1 Noyau dur 4 DM31 MEN03L4501 1,2 7,62 x 51 mm Noyau doux 5 DM111 DAG97G0446 1,2,3 Traçante 6 DM21A2 DAG-88-239 1 Noyau dur 7 DM151 Modèle MEN 1,2 7,62 x 67 mm Noyau doux 8 DM121 MEN98L0443 2 Noyau dur 9 DM131 MEN98M0451 2 Tableau 1 : munitions employées Calibre Canon d’essai Arme Type N° Charge [coups] Type N° Charge [coups] 4,6 x 30 mm MP7 164000062 708 5,56 x 45 mm Fusil G36 444 95 4952 Fusil G36K 120480 159 7,62 x 51 mm Canon EPVAT W 001 9229 G3 1179602 640 Canon MG3 131041 2182 7,62 x 67 mm Canon EPVAT 82 / 85 172 Tableau 2 : armes employées 1.2 Les trois séries d’essais suivantes ont été réalisées :  rebond sur du béton, de l’acier à blindage ou de la brique réfractaire (cibles dures),  ricochet sur différentes matières (sable humide, béton, aluminium, plaque d’acier à blindage),  ricochet sur des surfaces verticales (entre autres tôle, bois, béton, panneaux rabattables. 2. Rebond La première série d’essais avait pour objet de déterminer l’effet de rebonds sur des plaques témoins en tirant sur certaines cibles dures (acier à blindage 30 mm, béton B45 selon DIN 1047, maçonnerie de briques réfractaires selon DIN 105) à diverses distances entre la cible et les plaques témoins (distance ZE) (2 m, 10 m, 15 m et 20 m). Des films d’aluminium de 0,1 mm d’épaisseur ont été utilisés comme indicateurs des lésions cutanées. Le critère retenu pour la distance limite a été fixé de la façon suivante : moins de 5 marques légères (ni perforation, ni bosses profondes) sur une surface de 0,5 m², avec confirmation par cinq coups. A la distance ZE s’ajoute également la distance arme – plaque témoin qui est de 2 m. Les résultats des essais sont résumés sous la forme de tableaux (annexe 1). Document non classifié WTD 91 GF210 Dr. UNGER N° de dossier 32-07-02-gb11.07 AGUILLET Page 4 11/01/2014 On trouvera ci-après une synthèse des résultats avec informations complémentaires. 2.1.1 Pour certains essais, la distance de 15 m n’a pas été utilisée (les impacts à 20 m ont été cependant notés dans la liste). Il n’y a pas donc pas toujours d’indications pour cette distance. 2.1.2 Les marques et perforations (voir colonnes SM1, SL2 et SR3, tableaux, annexe 1) ont été causées par des fragments de balles et des débris de la cible sans qu’on puisse les associer clairement à l’un ou à l’autre (voir colonnes ZM4 et GF5, tableaux, annexe 1). Les plaques SM représentent la position du fantassin. Les masses des débris de la cible (ZM) et des fragments de balles (GF) qui ont rebondi se rapportent à des morceaux trouvés devant les plaques témoins (voir graphique, annexe 1). Leur emplacement sur les bâches (par rapport aux plaques témoins) n’a pas été noté, l’important pour l’évaluation étant les impacts sur les plaques. 2.2 Lorsqu’on tire sur du béton et de la maçonnerie, les éclats provenant du matériau de la cible produisent à courte distance (2 m) un nombre très élevé de marques (nombre parfois > 1 000), mais peu de perforations. Lorsqu’on tire sur de l’acier à blindage, ces différences significatives n’existent naturellement pas, comme le montrent également les résultats. 2.2.1 Cible dure béton On a tiré sur les deux faces de blocs de béton massifs. Pour les dimensions des blocs, se reporter aux planches A1.6 et A3.2. Les canons EPVAT, Precision et Rifle n’ont pas été utilisés pour tirer sur du béton. La distance 2 m n’a été utilisée que pour les balles des cartouches 5,56 x 45 mm (on ne sait pas pour quelle raison : balles à noyau dur/double ?). La distance 10 m a cependant été utilisée pour toutes les balles du tableau n° 1. Les blocs de béton mitraillés sont représentés en annexe 1 (planches A1.6 et A1.7) pour la distance ZE = 10 m. Selon le rapport [2], les faces avant des blocs ont été scannés au laser (3D). La profondeur des cratères a été déterminée au moyen d’un pied à coulisse, leur volume à l’aide d’un logiciel de CAO. La masse des éclats est plus élevée pour les balles à noyau doux que pour celles à noyau dur (voir indications de volume). Nous n’en donnons ici qu’un aperçu, mais différentes images de cratères en 3D reconstituées sont disponibles sur demande. Les planches A1.8 à A1.11, annexe 1, montrent différents cratères mono-coups, une plaque témoin et des éclats pour des balles de la cartouche 5,56 x 45 mm DM11 et DM21 à la distance ZE = 2 m. 2.2.2 Cible dure acier à blindage Lors de ces tirs, on n’a retrouvé à toutes les distances de la cible ni fragments de balles (GF), ni débris de la cible. Les planches A1.12 et A1.13 montrent les cratères mono-coups produits lorsqu’on tire avec des balles de la cartouche 5,56 x 45 mm aux distances ZE = 2 m et 20 m. Remarque concernant les balles de la cartouche 5,6 x 45 mm DM11 : Lors de précédents essais (1997/98), on a constaté en tirant sur des plaques d’acier à blindage que les noyaux des balles DM11 pouvaient rebondir jusqu’à 25 m ; la distance minimale de la 1 Note du traducteur (NdT) : Scheibe Mitte, plaque (témoin) centrale. 2 NdT : Scheibe links, plaque (témoin) gauche. uploads/Marketing/ les-ricochets.pdf