MES0709/CYCLE II/SÉRIE03 MES0709.2.3.5.2 « PROPRIÉTÉ CNEPD » 1 ANIMATION ET ÉVA
MES0709/CYCLE II/SÉRIE03 MES0709.2.3.5.2 « PROPRIÉTÉ CNEPD » 1 ANIMATION ET ÉVALUATION DES ACTIVITES SERIE N°03 OBJECTIFS PÉDAGOGIQUE : À l’issue de cette série le stagiaire, doit être capable de réaliser l’activité et favoriser l’éveil de l’enfant. PLAN DE LA LEÇON : I. DÉFINITION DE L’ANIMATION : II. L’ANIMATION SOCIO-EDUCATIVE A L’ANIMATION PEDAGOGIQUE : III. CONSEILS ET TECHNIQUESDE L’ANIMATION : IV. DES PROBLÈMES POSÉS ET LEUR RÉSOLUTION : V. LES PROBLÈMES POSÉS ET LEUR RÉSOLUTION : MES0709/CYCLE II/SÉRIE03 MES0709.2.3.5.2 « PROPRIÉTÉ CNEPD » 2 I. DEFINITION DE L’ANIMATION : L’animation est le fait d’animer un groupe, une activité organisée au sein d’un groupe. Elle accompagne les groupes et les individus dans leur développement. Elle participe à l'amélioration de l'environnement local, annoncent des évènements, propose des activités (d'éducation, d’apprentissage…) et contribue à mener des projets collectifs (insertion, lutte contre la ségrégation, actions de mettre en rapport avec la sociabilité et le lien social, culturel, instructif, éducatif...). L’animation est déterminée entre les participants par l'activité, le développement personnel et le renforcement de leur réseau de sociabilité. Elle est aussi, l’ensemble de méthodes et de techniques fondées sur la liberté de l’animateur, le respect des personnalités, la liberté d’expression des apprenants et les ruptures permanentes de rythme, pour atteindre un objectif de formation. L’animation a des principes bien simples : Dire le nécessaire et le suffisant, N’entreprendre que des actions utiles et efficaces, S’assurer de la compréhension des participants. Ainsi le rôle de l’animateur est de : Faire travailler, Rester accessible, Susciter (inciter a) la réflexion, Engendrer l’intérêt, Convaincre, Essayer de mémoriser, Être utile. II. L’ANIMATION SOCIO-EDUCATIVE A L’ANIMATION PEDAGOGIQUE : L’instruction correspond à la communication d’un savoir, et à l’organisation de ce savoir en vue de son utilisation efficace dans la vie pratique quotidienne. Dans la relation qu’elle établit entre le maitre et l’élève, il y’a opposition entre celui qui détient le savoir et va le communiquer et celui qui l’ignore et qui va apprendre. La relation entre eux est une relation verticale descendante, dans laquelle la communication est favorisée par le recours aux procédés de la pédagogie, par l’adaptation de programmes d’enseignement et la répartition graduée des matières selon « l’ordre logique » des difficultés. Ils partagent des taches et des obligations dont ils avaient à exercer une action précise dans le domaine bien délimité de l’instruction. L’instruction s’adresse à la part intellectuelle de l’homme. L’instruction d’hier ne peut plus lui suffire. Il s’agit donc désormais d’éducation : « l’instruction est relative à l’esprit et s’entend des connaissances que l’on acquiert et par lesquels on devient habile et savant. L’éducation est relative à la fois au cœur et à l’esprit, et s’entend des connaissances que l’on peut acquérir et des directions morales que l’on donne aux sentiments…mais il faut remarquer que l’instruction s’enseigne, et l’éducation s’apprend par un autre mode d’action du maitre, quel qu’il soit » (Emile Littré). L’éducation met en cause le tout de la personne, et oriente non seulement son comportement intellectuel mais encore son attitude morale. (Durkheim) définit ainsi l’éducation : « susciter et développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, MES0709/CYCLE II/SÉRIE03 MES0709.2.3.5.2 « PROPRIÉTÉ CNEPD » 3 intellectuels et moraux, que réclament de lui la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné ». Alors que La socialisation s’exerce sur le plan technique et sur le plan intellectuel. Quant à (Gaston Berger), il écrit : « l’instruction qui donne des connaissances doit céder le pas devant l’éducation qui forme des hommes ». On peut rapprocher cette affirmation de la réflexion du philosophe (Gundorf) : « l’éducation a pour tâche essentielle la formation de la personnalité ». « L’éducation se définit pour l’ensemble de la population comme la recherche et l’apprentissage d’un art de vivre qui fasse corps avec l’humanisme » et « il s’agit d’acquérir savoir, savoir-faire, savoir être » (Colloque d’Amiens, 1968). Ainsi le rôle de l’école apparait sous trois aspects : imprégnation, information, aide à la création personnelle ou collective. Dans cette perspective d’une éducation qui se veut un éveil reparait le concept d’animation. On considère trois attitudes que l’on peut caractériser de manière schématique : instruire c’est apprendre quelque chose à quelqu’un, communiquer un savoir organisé. Éduquer, c’est ajouter à ce savoir un apport personnel. Animer c’est susciter (inciter, provoquer) le développement de réseaux de communication et d’information au moyen desquels on peut s’instruire et s’éduquer… Animer c’est éveiller et entrainer les pouvoirs de l’intelligence et de la mémoire, la sensibilité et la créativité de l’apprenant. Animer c’est aussi savoir travailler coopérativement avec tous ceux qui ont part à l’œuvre éducative. Ainsi l’animation pédagogique ne peut être qu’un aspect d’une action éducative, une action spécifique car elle s’exerce dans un milieu bien défini, possédant ses propres caractéristiques (pour celui des enfants et des adolescents). III. CONSEILS ET TECHNIQUESDE L’ANIMATION : 1. Les ruptures de rythme : L’animateur doit être absorbé par le sujet, accessible à ce qui se dit et à ce qui se fait, doit savoir utiliser aussi bien les diapositives, les images, les films, le micro-ordinateur, le rétroprojecteur, les tests, les exercices, les cas, les discussions débats pour former les individus. 2. L’adaptabilité : L’adaptabilité de l’animateur aux participants (enfants, élèves...), l’adaptabilité des méthodes aux circonstances (température, lieu, nombre d’enfants,…etc.) l’adaptabilité de la documentation au niveau du groupe, l’adaptabilité du contenu aux objectifs. 3. L’innovation : L’animateur peut utiliser avec bien des précautions : ses supports visuels, ses cas et ses exercices, ses méthodes. Aussi il doit avoir : ses statistiques, ses micro exemples, sa bibliographie, ses documents personnels, ses informations… 4. La directivité : Un animateur doit être directif, c’est lui qui est responsable de la réussite ou de l’échec du cycle dont il a la charge. Il a la responsabilité de l’objectif à atteindre, c’est lui qui pilote le groupe. Il ne doit pas être autoritaire : il demande l’avis du groupe, il incite à poser des questions, il sait écouter avec attention, considération et bienveillance. Mais il doit parfois faire preuve d’autorité : en particulier, savoir dire non devant le laxisme, la paresse,… MES0709/CYCLE II/SÉRIE03 MES0709.2.3.5.2 « PROPRIÉTÉ CNEPD » 4 5. La gestion du temps : Tout animateur doit réguler le temps, il doit s’efforcer de couper les séquences qui lui paraissent dispensables du thème. Et plus il se trouve en retard pour le programme prévu, plus les interventions et le rythme de travaux doivent être lents. La vitesse de débit de l’animateur pressé excite la nervosité du groupe et diminue l’attention. « En cas de retard…ne pas accélérer, bourrer, précipiter, mais ralentir, se limiter, supprimer, être très étendu ». 6. le respect des horaires : Le respect des horaires correspond au respect des termes d’un contrat. La précision de l’horaire d’un début de cycle est un signe de politesse des participants entre eux (animateur et animés) : La précision absolue de l’heure de départ est une question de politesse de l’animateur vis-à-vis du groupe. L’animateur ne doit juger, mais doit être très strict et très ferme sur l’heure du début de session et les suivantes, ainsi que sur les heures prévues pour la reprise des pauses. « Politesse des participants entre eux : ponctualité du début. » « Politesse et responsabilité de l’animateur vis-à-vis des participants : ponctualité absolue de la fin ». 7. Le groupe : l’attention et la participation : Un groupe est une personne morale, avec ses qualités, ses défauts, sa vie propre. L’animateur doit à chaque fois s’adapter au groupe. Ce qui ne l’empêche pas dans des circonstances extrêmement graves, de faire preuve d’une certaine autorité, spécialement quand le groupe n’arrive pas à s’autodiscipline. L’attention consiste à écouter, prendre des notes, saisir toutes les occasions de comprendre, assimiler, ne rien laisser passer, s’intéresser à ce qui se dit et à ce qui se passe. La participation consiste à être présent par tout son être, à poser des questions, à travailler seul ou en groupe, à proposer, éventuellement à se déplacer, parfois à être agressif, à bouger, à écrire et même à plaisanter. « Rejet de l’animateur par le groupe est un échec sérieux : passivité totale du groupe, non mémorisation du programme et du nom de l’animateur. » « Indifférence absolue des participants : échec définitif et sans appel. » 8. La voix : La voix peut être utilisée à l’aide de deux paramètres indépendants l’un de l’autre. Il s’agit de la tonalité (fort, faible) et de l’intensité (rapide, lent), ce qui laisse de nombreuses possibilités d’actions sur la voix pour éviter un défaut de monotonie (ennui) qui est l’un des facteurs d’échec de certains animateurs brillants. Une prise de conscience des possibilités de manipuler sa voix permet d’améliorer ses interventions et de les rendre plus vivantes et attrayantes (attirantes) pour un groupe. 9. la disponibilité de l’animateur : La disponibilité de l’animateur est une condition indispensable pour réussir un cycle et pour éviter des échecs. Être disponible dans le cadre d’une formation (éduquer, enseigner) uploads/Philosophie/ 5-animation-et-evaluation-des-activites 1 .pdf
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- Publié le Oct 19, 2021
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