THÈME XVI L ’ORGANISME HUMAIN FACE AUX AGRESSIONS TOME 2 ANNÉE UNIVERSITAIRE 20

THÈME XVI L ’ORGANISME HUMAIN FACE AUX AGRESSIONS TOME 2 ANNÉE UNIVERSITAIRE 2016-2017 www.fmt.rnu.tn PCEM2 PCEM2 UNIVERSITE TUNIS EL MANAR FACULTE DE MEDECINE DE TUNIS Ce poly a ete telechargé depuis med-tmss.blogspot.com/2016/08/cours.html | Page Fb : www.facebook.com/Faculte.de.Medecine.TMSS 2 ANNÉE UNIVERSITAIRE 2016-2017 / THEME XVI- TOME 2 / PCEM2 SOMMAIRE 3 ANATOMIE PATHOLOGIQUE Moyens et objectifs de l’anatomie pathologique dans la médecine 4 Lésions élémentaires des cellules et des tissus 10 Réaction inflammatoire : l’inflammation non spécifique 15 Formes étiologiques de l’inflammation 27 Pathologie de surcharge 32 Amylose 36 Pathologie vasculaire et troubles circulatoires : stase sanguine et maladie thrombo-embolique 39 Athérosclérose 47 Pathologie vasculaire et troubles circulatoires : ischémie et infarctus 53 Pathologie tumorale : généralités sur les tumeurs. Nomenclature 57 Pathologie tumorale : cellule cancéreuse et tissu cancéreux 62 Pathologie tumorale : histoire naturelle du cancer 68 75 HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE Le système lymphoïde 76 La peau 87 95 PSYCHOLOGIE Les réactions psychosomatiques à l’agression 96 101 PHYSIOLOGIE La thermorégulation 102 Ce poly a ete telechargé depuis med-tmss.blogspot.com/2016/08/cours.html | Page Fb : www.facebook.com/Faculte.de.Medecine.TMSS ANNÉE UNIVERSITAIRE 2016-2017 / THEME XVI- TOME 2 / PCEM2 3 THÈME XVI TOME 2 ANATOMIE PATHOLOGIQUE PCEM2 PCEM2 Ce poly a ete telechargé depuis med-tmss.blogspot.com/2016/08/cours.html | Page Fb : www.facebook.com/Faculte.de.Medecine.TMSS 4 ANNÉE UNIVERSITAIRE 2016-2017 / THEME XVI- TOME 2 / PCEM2 INTRODUCTION A L ’ANATOMIE PATHOLOGIQUE INTRODUCTION – HISTORIQUE L ’anatomie pathologique est une discipline médicale dont l’émergence progressive a constitué une étape fondamentale dans le développement de la médecine moderne. Elle trouve ses origines, dès l’antiquité, dans la pratique de DISSECTIONS ANATOMIQUES sur les cadavres (autopsies). Celles-ci furent longtemps a visée purement anatomique et scientifique, mais leur évolution vers la recherche de relations de causalité entre les anomalies macroscopiques décelées chez le cadavre et la sémiologie clinique, jeta les bases de la « MÉTHODE ANATOMOCLINIQUE ». Cette approche permit l’établissement de CLASSIFICATIONS ration- nelles des maladies. L ’introduction de la microscopie optique, l’étude des tissus et des cellules et l’élaboration de la théorie cel- lulaire constituèrent un tournant majeur dans le déve- loppement de l’anatomie pathologique. Les CLASSIFI- CATIONS HISTOPATHOLOGIQUES DES MALADIES virent ainsi le jour au cours du 19e siècle et cette démarche demeure encore d’actualité. La deuxième moitié du 20e siècle connut des percées technologiques spectaculaires qui trouvèrent leur ap- plication en anatomie pathologique. La microscopie traditionnelle pouvait être désormais complétée par d’autres moyens d’investigation, dont l’histochimie, la microscopie électronique, l’HISTO-ENZYMOLOGIE, suivis plus tard par l’immunohistochimie et plus ré- cemment par la biologie moléculaire… Cet essor des méthodes biotechnologiques permet actuellement de classer de nombreuses maladies en intégrant les as- pects morphologiques et les données de l’immunohis- tochimie, de la cytogénétique et de la biologie molécu- laire. 1- DÉFINITIONS L ’Anatomie Pathologique, également dénommée « pa- thology » par les auteurs anglo-saxons (« pathologie » - du Grec Pathos = souffrance ; Logos = étude) est l’étude des altérations anatomiques, macroscopiques, histologiques, cellulaires, ultrastructurales et moléculaires, provoquées par les maladies dans les viscères et les tissus. L ’anatomie pathologique générale désigne l’étude des grands processus pathologiques ou morbides, communs aux lésions des divers organes. L ’anatomie pathologique spéciale est l’étude des pro- cessus pathologiques qui intéressent un organe ou un appareil donné. 2- BUTS DE L ’ANATOMIE PATHOLOGIQUE L ’anatomie pathologique occupe une place majeure dans la prise en charge médicale des patients ; elle est quo- tidiennement sollicitée à des fins diagnostics (histolo- giques et cytologiques), pour l’évaluation pronostique ou pour l’appréciation de l’évolutivité des lésions. Elle englobe également la réalisation d’autopsies à visée scientifique permettant d’éclairer sur les causes d’un décès. Elle est à distinguer des autopsies à visée médi- colégale effectuées par les médecins légistes. Carrefour interactif entre les disciplines fondamentales et les spécialités médicales, l’anatomie pathologique in- tervient dans la recherche médicale et s’attache à faire connaître, dans un but didactique, les causes et les mé- canismes des maladies (schéma 1). Schéma 1 : Objectifs de l’anatomie pathologique Prérequis Méthodes et techniques histologiques Les objectifs éducationnels Au terme de ce cours, l’étudiant pourra : 1- Définir l’anatomie pathologique en précisant ses principaux objectifs 2- Identifier les différents types de prélèvements examinés en routine dans les labora- toires d’anatomie pathologique 3- Définir l’examen extemporané et ses indications 4- Décrire la démarche diagnostique en anatomie pathologique RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES. Anatomie pathologique – Robbins – troisième édition PICCIN 2000 Anatomie pathologique – Cabanne F. – deuxième édition – Maloine 1986 Anatomie pathologique Recherche But didactique Pronostic Diagnostic * In vivo * Post-mortem Ce poly a ete telechargé depuis med-tmss.blogspot.com/2016/08/cours.html | Page Fb : www.facebook.com/Faculte.de.Medecine.TMSS ANNÉE UNIVERSITAIRE 2016-2017 / THEME XVI- TOME 2 / PCEM2 5 3- MOYENS D’EXPLORATION EN ANATOMIE PATHOLOGIQUE Les techniques anatomopathologiques sont appliquées à des prélèvements de cellules (cytopathologie), de tissus (biopsies, examen d’une pièce opératoire...), ou de prélè- vement post-mortem (autopsie ou nécropsie). 3-1- ÉCHANTILLONS A – PRÉLÈVEMENTS CELLULAIRES L ’étude des cellules et de leurs pathologies définit la cytopathologie. Elle occupe une place de choix dans la démarche diagnostique de nombreuses affections, no- tamment dans le dépistage des lésions cancéreuses ou précancéreuses (frottis cervico-vaginal). Elle connaît un essor remarquable avec les récentes avancées de l’ima- gerie. La cytopathologie a l’avantage d’être rapide, peu inva- sive et peu onéreuse. Elle a néanmoins l’inconvénient d’analyser seulement les contingents cellulaires sans apprécier leurs rapports avec les structures tissulaires où elles se développent. Le matériel cytologique peut être obtenu à partir : • d’un recueil de cellules en suspension (urines re- cueillies après miction) • d’une ponction d’un épanchement (liquide d’ascite, épanchement pleural), • d’une ponction d’un tissu plein (moelle osseuse, or- ganes profonds, ganglions, tumeurs...) • d’un raclage d’une muqueuse (frottis cervico-vaginal) • d’un brossage (bronches, œsophage), • d’une aspiration dirigée sous endoscopie (petites bronches), • d’une apposition sur lame d’un tissu ou d’un organe réalisant ainsi des empreintes, • d’un lavage péritonéal, broncho-alvéolaire ou vésical. Des étalements cellulaires sont pratiqués sur des lames. La lame est séchée à l’air ou à l’aide d’un produit fixateur (laque) puis colorée par le May-Grünwald-Giemsa ou par la coloration de Papanicolaou. B- BIOPSIE Une biopsie est un échantillon tissulaire prélevé sur un être vivant. Elle peut être réalisée à l’aveugle ou sous le contrôle de la vue, lors d’une intervention chirurgicale (biopsie chirurgicale) ou lors d’une endoscopie (gastro- duodénoscopie, colonoscopie, endoscopie bronchique) Une ponction-biopsie est effectuée à l’aide d’une aiguille fine, sous contrôle radiologique (imagerie ou echoendos- copie). Une biopsie-exérèse consiste à l’ablation de la lésion en entier. C- PIÈCE OPÉRATOIRE Le prélèvement est obtenu lors d’une intervention chirur- gicale. Il intéresse l’ensemble ou une partie d’un organe lésé et peut parfois être élargi aux tissus mous ou aux organes adjacents. D- AUTOPSIE Chez un sujet décédé, l’autopsie ou nécropsie va s’effor- cer de vérifier le diagnostic clinique et de s’assurer qu’il n’existe aucune autre maladie, d’apprécier l’étendue des lésions, de préciser la cause et le mécanisme de la mort, d’étudier les effets bénéfiques ou néfastes des traite- ments institués. Le but final est de tirer des renseigne- ments qui pourront être utiles à des patients ayant des affections identiques. 3-2- TECHNIQUES EN ANATOMIE PATHOLOGIQUE A- TECHNIQUE CONVENTIONNELLE Le tissu à examiner doit subir une série de préparations. Le prélèvement doit être rapidement placé dans un liquide de fixation : le plus utilisé dans notre pratique courante étant le « formol » (formaldéhyde) dilué à 10 %. Cette étape de fixation dure de quelques heures à quelques jours en fonction de la taille du prélèvement. Elle est sui- vie d’une déshydratation et d’une dissolution des graisses, puis d’une inclusion de la pièce dans un milieu qui solidifie le spécimen et permet de le couper en sections de 3 à 10 microns d’épaisseur. Le milieu d’inclusion le plus utilisé pour la microscopie photonique est la paraffine. Les sec- tions, réalisées à l’aide d’un microtome, sont étalées sur des lames de verre puis colorées par l’hématoxyline (ou hématéine), qui colore en bleu les noyaux, suivie de l’éo- sine, qui colore en rose le cytoplasme. B- TECHNIQUES SPÉCIALES De très nombreuses colorations histochimiques spé- ciales sont aujourd’hui utilisées en routine, dirigées sur un constituant cellulaire donné tel par exemple, l’acide périodique de Schiff (PAS) pour les mucines neutres, le bleu alcian pour les mucines acides ou le trichrome de Masson pour les fibres de collagène. L ’immunohistochimie est également devenue une tech- nique de routine et continue à se développer au rythme des nouveaux anticorps créés par la recherche. Elle per- met la détection d’un antigène présent dans un tissu, à la surface d’une cellule ou à l’intérieur du cytoplasme ou du noyau. Elle repose sur le principe de la réaction Antigène-Anticorps. C- EXAMEN EXTEMPORANÉ L ’examen extemporané est un examen anatomopatho- logique demandé par le chirurgien au cours d’une in- tervention chirurgicale. Il permet de guider la conduite thérapeutique en essayant de déterminer la nature bé- nigne ou maligne de la tumeur, d’apprécier l’intégrité des limites d’exérèse, ou de rechercher une éventuelle infiltration tumorale métastatique. Le résultat est rendu en per-opératoire et doit être tou- jours confirmé par une étude histologique standard. Le prélèvement est adressé au uploads/Philosophie/ anat-path.pdf

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