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15/6/2014 Autrui en philosophie http://unpeudetouta17ans.centerblog.net/31-autrui-en-philosophie 1/6 Accueil Rechercher · film philosophique sur autrui · négation d'autrui · reconnaissance d'autrui · peinture soi et autrui · pholosophie l'autrui · relation a autrui philosophie · autrui est mon egal · philo autrui film · l'autre en philosophie · autre et autrui solipsisme philosophie Thèmes argent hiver homme belle chez moi musique nature peinture danse artiste amour fond vie création monde travail film fille mode image bonne france histoire amitié annonce mort société soi femmes soi Rechercher Recherchez aussi : Derniers commentaires "dans le christianisme c'est une faiblesse." ah bon? 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Le monde c'est tout ce qui n'est pas moi, ce dont je me distingue. Le monde est constitué de êtres vivants, des choses et des autres. Je me distingue des choses et des autres. « je suis un être avec les autres » Heidegger. Je vis et je côtoie les autres réellement et virtuellement. J'existe d'abord avec les autres et après pour. Rapport d'indifférence qui peut cacher une solitude. La relation originaire que nous avons au monde c'est celle d'une rencontre possible avec les autres. On voit qu'il y a cependant des problèmes qui se posent. : Mikel Dufrenne : Pour les hommes. Il souligne que la relation à autrui repose sur un paradoxe. « quand je rencontre quelqu'un je le reconnais comme si je l'avais toujours déjà connu » ( je le reconnais comme homme même s'il m'est étranger ). Donc autrui se donne à moi d'une manière différente de la chose, je ne le perçois pas de la même manière. Descartes dit quand il se penche par la fenêtre qu'il voit des chapeaux, ça peut être des hommes mais aussi des automates/. Comment est-ce-que je peux reconnaître autrui appartenant à la même humanité aliors qu'il est autre ? *métissage des pays. Quelle est la différence entre perception d'autrui et d'une chose ? Le point commun est la perception qui est inachevée, je ne peux jamais percevoir une chose dans la totalité de ses aspects. La chose ne se dévoile que progressivement. « la chose n'est jamais si lointaine que je ne puisse l'atteindre ni si étrange que je ne puisse la saisir, ni si rebelle que je ne puisse la maîtriser au moins par la pensée mais pas l'autre si proche qu'il soit il garde sa distance et son secret» Mikel Dufrenne. Différence avec la transparence ( notamment des politiques). « autrui c'est vraiment l'autre » Dufrenne. C'est-à-dire l'autre en un double sens : extérieur à moi et unique. Autrui est pour moi l'étranger, l’inaccessible protégé par une infranchissable distance. Autrui n'est pas une chose « autrui est un être d'exception » Dufrenne. Autrui est l'indice d'une altérité absolue et irréductible. *altérité : le fait d'être autre. L'expérience d'autrui est faite par moi puisqu'il n'y a pas d'expérience qui ne soit vécu par moi. Comment est-ce-que je peux sortir de moi pour avoir accès à autrui ? La phénoménologie de la perception de Maurice Merleau-Ponty. Comment je peux faire une pointe hors de moi-même ? ( percevoir l'autre). Comment puis-je savoir qu'il y a autre que moi ? Nous ne cessons de rencontrer les autres ( vie sociale, culturelle, au travail...). Le problème demeure et invite au problème de la solitude. On rencontre l'autre mais on fait aussi l'expérience de la solitude. On prend le risque du solipsisme ( position philosophique que personne n'a soutenu où chaque conscience est isolée et ne peut pas communiquer avec autrui). *immense solitude du cinéaste Bergmann ( suédois). On fait aussi l'expérience de solitude et de communication qui sont les deux moments d'une rencontre avec autrui. Ils ne doivent pas être opposés. Aujourd'hui nous vivons dans une société d'hypercommunication avec la constitution de soi et la rencontre d'autrui. *bienfait et nécessité de la solitude dans « lettre à un soldat » de Rilke. Il n'y a pas de vraie communication pour ceux qui ne sont pas solitaire. Si je n'ai pas de solitude, on apporte seulement la banalité du « on » à autrui. Si je n'ai pas de temps pour ma personnelle ; je la détruis. Pour Merleau-Ponty, ce n'est pas le « je » qui est premier mais bien le « nous ». les sociologues et les ethnologues ont montré que la première expérience que fait l'homme est une expérience communautaire où se confond le moi et l'autre. L'individu vit d'abord dans la communauté avant de se percevoir comme individu. On ne peut pas opposer la connaissance de soi et la compréhension de l'autre puisqu'au fond c'est une seule et même opération. Je prends conscience de moi dans et par les autres. Si je creuse un peu en moi, je trouve les autres. Nous verrons tout d'abord différentes formes de relation avec autrui. I- l'isolement et l'indifférence. 1- l'isolement et la solitude. Dans une société de communication, il y a un sentiment de solitude, voire d'isolement. Je me sens isolé des autres lorsque j'ai l'impression de ne pas appartenir à un groupe. 15/6/2014 Autrui en philosophie http://unpeudetouta17ans.centerblog.net/31-autrui-en-philosophie 2/6 Ex : personnes âgées en maison de retraites. Isolement qui parfois est fait pas nous-même, ainsi nous délecter par notre propre mélancolie. Ex : deuil. Les souffrances du jeune Wertherde Goethe qui fait l'éloge de la mélancolie, d'ailleurs plusieurs lecteurs s'en sont suicidés. Ex : deuil dans le monde du travail, tellement le deuil est fort, l'homme est plus faible et le patron va en profiter pour pratiquer la pire chose ( licenciement)... La solitude est un fait philosophique par lequel j'affirme au fond que je suis séparé d'autrui. *Bergmann a filmé magnifiquement la solitude des femmes. L'univers des autres reste une cité interdite, pour moi et réciproquement personne ne pourra pénétrer dans mon univers. La solitude est la condition d'un création. Assumer sa solitude, c'est le moyen de se donner les moyens de rencontrer l'autre. 2- la relation impersonnelle. « dictature du on » Heidegger. L'homme est un desein, c'est-à-dire « l'être là » ou la réalité humaine ( Corbain). Pour l'homme l'être là est un être au monde avec autrui. Nous ne nous distinguons pas les uns des autres. Ex : un prof dans une salle des profs. L'homme est toujours avec autrui, il coexiste avec autrui. C'est celui qui a la possibilité de s'interroger sur lui-même. L'être là coexiste avec autrui au sein de la vie quotidienne. Qui assume cette vie quotidienne ? Qui est le sujet de la vie quotidienne ? Le sujet de la vie quotidienne est le on ( sujet neutre), le on n'est personne. L'être là mêlé à la foule s'est toujours abandonné. C'est-à-dire que la personnalité de chacun s'est dissoute, s'est perdu. Le on règle nos comportements et nos pensées par les journaux ( Heidegger). « nous lisons, nous voyons, nous jugeons de la littérature et de l'art comme on voit et comme on juge ». ce on concerne la morale. « nous trouvons scandaleux ce qu'on trouve scandaleux ». Le on est indéterminé, prescrit son mode d'être et sa manière de pensée. distancement, nivellement, caractéristiques de l'opinion publique. Le on c'est une norme moyenne qui aboutit à toute originalité et au nivellement général. Le on cherche à imposer cette norme, il surveille ce qui aurait tendance à faire exception. Big Brother d'Orwell. De manière silencieuse il détruit toutes formes de présences. Tout ce qui est authentique est dévalue par le on. Le nivellement de toutes possibilités d'être est une nouvelle tendance. Chacun d'entre nous à le souci d'être égal ou supérieur d'autrui. Si je cherche à maintenir une distance avec autrui mais il est alors sous l'emprise, dominé par autrui. À l'intérieur du on personne n'est soi-même. On se détermine toujours pour ou contre autrui. Ex : dictature du on : le sondage. « On » est général et « nous » est une communauté de sujets. On cherche constamment à se distinguer des autres et le résultat c'est uploads/Philosophie/ autrui-en-philosophie.pdf
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- Publié le Apv 05, 2021
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