https://french-bookys.org/ Éditeur : Stéphane Chabenat Suivi éditorial : Clotil

https://french-bookys.org/ Éditeur : Stéphane Chabenat Suivi éditorial : Clotilde Alaguillaume, Pauline Labbé Conception graphique : Pinkart Ltd Conception couverture : MaGwen l'Etudiant ÉDITIONS est édité par Les éditions de l’Opportun 16, rue Dupetit-Thouars 75003 PARIS www.editionsopportun.com ISBN : 978-2-3607-5903-3 Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. SOMMAIRE Titre Copyright Introduction La méthode de dissertation Fiche nº 1 : La conscience Fiche nº 2 : La perception Fiche nº 3 : L'inconscient Fiche nº 4 : Autrui Fiche nº 5 : Le désir Fiche nº 6 : L'existence Et le temps Fiche nº 7 : Le langage Fiche nº 8 : L'art Fiche nº 9 : Le travail et la technique Fiche nº 10 : La religion Fiche nº 11 : L'histoire Fiche nº 12 : Théorie et expérience Fiche nº 13 : La démonstration Fiche nº 14 : L'interprétation Fiche nº 15 : Le vivant Fiche nº 16 : La matière et l'esprit Fiche nº 17 : La vérité Fiche nº 18 : La société Fiche nº 19 : Les échanges Fiche nº 20 : La justice et le droit Fiche nº 21 : L'état Fiche nº 22 : La liberté Fiche nº 23 : Le devoir Fiche nº 24 : Le bonheur Fiche nº 25 : La culture Fiche nº 26 : L'art et la technique Glossaire des auteurs Table des citations (par auteur) O n sait généralement comment travailler les mathématiques, l’histoire, le français, au cours de l’année ou pour réviser un examen, mais comment fait-on en philosophie ? En faisant de la philo ! Certes, mais comment ? On peut lire des philosophes et c’est même une bonne idée, mais il faut bien constater que cela n’est pas simple et peut rapidement devenir décourageant parce que les textes sont difficilement abordables quand on est seul. On peut s’entraîner à réfléchir sur des sujets, mais on ne compare pas une introduction de philo à un corrigé comme on pourrait le faire en maths… Partons donc d’un constat simple : des auteurs, des philosophes ont réfléchi avant nous et il serait présomptueux de penser que l’on peut, seul, tout réinventer. Commençons donc par saisir, le plus simplement possible, ce qu’ils nous disent sur les grandes questions telles que la conscience, la liberté, le bonheur, la vérité… et pour le retenir, appuyons-nous sur des citations courtes et précises qui à tout moment pourront être réutilisées dans une dissertation. À partir de ces citations, essayons de saisir les différents problèmes qui se posent, les différentes questions qui constituent les sujets qui sont posés le jour du bac. Puis, attachons-nous à voir alors comment, par exemple, s’interroger sur le bonheur, c’est aussi s’interroger sur la vérité, même si cela ne paraît pas immédiatement évident. En effet, ne considère-t- on pas parfois que l’on vit plus heureux dans l’illusion que dans le bonheur… Mais alors, faut-il préférer le bonheur à la vérité ?... On pourrait ainsi multiplier les exemples… C’est à travers des questions précises qu’on l’expérimente. C'est pourquoi, pour chaque notion traitée, nous vous invitons à vous entraîner à partir d'une sélection de sujets déjà tombés ou susceptibles de tomber au bac. Cet ouvrage a été conçu et construit en s’adressant à toute personne, et avant tout aux élèves préparant le bac, qui se demandent comment faire de la philosophie, acquérir des connaissances, sans se jeter immédiatement dans le grand bain des grandes œuvres. C’est pourquoi il est organisé à partir d'une liste de notions clés, utiles pour tous Pour chaque notion, vous trouverez une introduction rapide qui présente la question. Puis, une liste de 4 à 6 citations centrales de l’histoire de la philosophie. Chaque citation est expliquée et mise en relation avec des sujets de dissertation donnés au baccalauréat. À l’issue de chaque fiche de notion sont rappelées des définitions de termes correspondant aux repères du programme de terminale. Et enfin, chaque notion est mise en réseau avec d’autres notions afin de pouvoir au mieux exploiter les connaissances acquises sur un grand nombre de sujets. Ce livre est donc un cours, un mémo, des annales, un dictionnaire couvrant tout le programme de terminale… finalement, une boîte à outils complète pour faire de la philo. Comment travaille-t-on la philo ? Vous avez ici tous les outils en main ! U ne dissertation est un exercice de réflexion personnelle et argumentée. Cela ne veut pas dire qu’il suffit de donner son avis. Comme le dit Bachelard, « l’opinion ne pense pas ». Il faut, au sein de cet exercice, résoudre un problème en argumentant tout ce que l’on dit. La dissertation est un exercice bien particulier (typiquement français et assez ancien) qui répond à des règles précises qu’il faut bien sûr connaître et s’efforcer d’appliquer… Ceci exige avant tout la maîtrise d’une méthode (il n’est donc jamais question en philosophie d’être inspiré ou non par un sujet, il s’agit toujours de l’application plus ou moins maîtrisée d’une méthode). C’est un exercice avant tout formel, ce qui signifie qu’on y juge des qualités d’expression, de construction et d’argumentation, pas des opinions (une mauvaise note ne s’explique donc jamais par une divergence d’opinion entre vous et votre correcteur). Trois exigences sont à retenir : 1 – Formuler un problème : ce sera le rôle de l’introduction, qui, à partir de l’analyse du sujet, devra établir une problématique. 2 – Construire et argumenter : il faudra établir un plan et surtout expliquer et argumenter les éléments de réponse qu’on apporte au fur et à mesure du devoir. Les affirmations arbitraires n’ont aucune valeur si elles ne sont pas justifiées. Vous devez convaincre votre lecteur. 3 – Répondre à une question : dans une question de dissertation, il n’y a jamais de réponse attendue ou de réponse vraie ! Vous ne devez pas écrire pour faire plaisir au professeur ou à un correcteur anonyme ! Mais il faudra pourtant répondre à la question : vous devez donc inventer et innover plutôt que répéter un cours ou des fiches. Confrontés à vos dissertations de philosophie, vous vous posez souvent la question du plan : « Que dois-je mettre en troisième partie ? », « Dois-je faire un plan dialectique ? », « Doit-on faire deux, trois ou quatre parties ? »… Comment résoudre ce problème ? I. ANALYSER UN SUJET ET TRAVAILLER AU BROUILLON 1. À quoi sert un plan ? Faire une dissertation, c’est avant tout répondre à un problème qui est posé par un sujet. Faire un plan consiste donc à mener une réflexion organisée afin de répondre au problème du sujet. Vous saisissez bien alors qu’on ne peut se poser la question du plan tant que l’on n’a pas déterminé le problème du sujet, car il est bien difficile d’organiser ses propos pour répondre si l’on ne sait pas à quoi on doit répondre ! Imaginez quel sens aurait un jugement au tribunal si personne n’avait déterminé ce que l’on doit juger, si on ne connaît ni les faits, ni les accusés. Vouloir faire un plan sans avoir posé de problème correspond à une telle attitude. Il faut donc commencer par se demander pourquoi la question est posée afin de déterminer le problème du sujet. Même si votre angoisse principale consiste à vous demander ce que vous allez raconter et si vous aurez assez de choses à dire, il est essentiel de ne pas en tenir compte ! C’est seulement lorsque vous aurez compris le problème que vous pourrez commencer à saisir si vous avez des choses à dire. Donc, avant tout, il faut analyser le sujet dans le but de comprendre et de formuler le problème que la question pose. 2. Qu’est-ce qu’un problème ? Un problème est un obstacle. Si vous ne voyez pas l’obstacle, vous allez avoir beaucoup de mal à le franchir… Il vous faut donc rendre l’obstacle visible. Cela signifie qu’une question vous est posée et que vous devez montrer en quoi la question pose un problème. C’est d’ailleurs ce à quoi sert une introduction, même si, pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Montrer en quoi une question pose un problème, c’est simplement montrer en quoi la question rend possibles, de manière assez simple, plusieurs réponses qui ne sont pas compatibles. Par exemple, si l’on peut dire à la fois qu’une chose est grande et petite, chaude et froide, c’est qu’il y a un problème, ne serait-ce que celui qui consiste à déterminer ce que veulent dire les termes « grand, petit, chaud, froid »… Ainsi, face à un sujet de philosophie, l’attitude est la même : il s’agit de montrer que plusieurs réponses sont possibles et qu’une première réponse immédiate est loin d’être suffisante. 3. Exemples de transformation d’une question en un problème • Exemple n o 1 : L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? Quand on dit d’une personne qu’elle se fait des illusions sur elle-même, cela signifie qu’elle se trompe sur elle-même, que bien souvent elle se surestime. Ceci est alors perçu négativement et on considère généralement qu’il uploads/Philosophie/ boite-a-outils-de-philosophie.pdf

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