2° Année. 1989 N" 2 DE LA 1*01 R LE Développement de l'astrologie scientiScjue.
2° Année. 1989 N" 2 DE LA 1*01 R LE Développement de l'astrologie scientiScjue. (Cosmobiolo^ie) i. Chronique de la Société: La fondation : la raison <l’ -lie. le but. le 7?.v?/<·?;n el lco cours de la 2. Avis et Communications : Courrier el Correspondance. 3. Documentation : MM. les Correspondants sont priés de bien vouloir adresser toutes leurs lettres à M. le Président de la Société Astrologique de France, 83 rue de la Providence 75023 PARIS COTISATIONS Membres étudiants 100 Frs par an Membres chercheurs 250 Frs par an Association - membre 750 Frs par an Siege sori.il 8, rue de la Providence 75013 PARIS Editorial LA LANGUE DE L’ASTROLOGUE par Jacques HALBRONN Aucun intervenant ne s’est proposé, à ma connaissance, de traiter du langage de l’Aslrologue. Nous y voyons une forte diversité : langage mathématique lorsqu’il dresse un thème, langage structurel et analogique lorsqu’il écrit un traité, langage de chaque jour lorsqu’il consulte ou enseigne. L’Astrologie ne s’est elle pas approprié un peu vite le langage de l’astronome et celui de la mythologie, celui de la psychanalyse et celui du Karma ? En fait, la question prend son sens dès lors que l’on jette un regard critique sur l’AstroIogie. L’Astrologie est-elle un caméléon polyglotte ? L’Astrologie se distingue, dit-on, de l’Astronomie, en ce qu’elle est à l’écoute du langage (logos), du discours des astres. Comment faire parler le cosmos, comment le déchiffrer ? Comment le langage de l’AstroIogie s’cst-il élaboré, en dehors de la seule référence my thologique ? Cette langue astrologique qui est tradition, quelle en est la co hérence, l’organisation ? Apprend-on l’AstroIogie comme on le fait pour une langue étrangère, avec une méthode Assimil, comme le proposait Claire Santagostini ? En tout cas, l’astrologie a son propre jargon qu’il importe de décrire au sein d’un Dictionnaire d’un nou veau genre. Ce Colloque, on le verra, est celui de la jeunesse. La moyenne d’âge des intervenants n’y dépasse guère 40 ans. 2 Colloque des 9-11 Juin 89 ASTROLOGIE ET LANGAGE Sur le contenu et les intervenants Vendredi 9 Juin 1989 Après l’ouverture par Robert Amadou, vers 17 H 00, nous fe rons part aux premiers participants arrives des projets associatifs et collectifs en gestation. Le GERASH retrouve un nouveau souffle en changeant son intitulé : GROUPE d’EVALUATlON ET DE RECHERCHE EN ASTROLOGIQUE ET SCIENCES DE L’HOMME. Objectif des statuts : L'Association mettra en place une banque de données, un observatoire, en rassemblant publications et documents, en suscitant témoignages et enquêtes qui seront mis à la disposition des chercheurs. L'objectif du Groupe sera donc, sur ces bases, la constitution et l'élaboration de ce que l'on nommera une « astrolo gique», c'est-à-dire une méta-astrologie, devant déboucher sur une sensibilisation de la part des Sciences Humaines aux problématiques posées par l'étude psychologique, sociologique, ethnologique, histo rique, etc. du terrain astrologique, afin de parvenir à une mise en évi dence des caractéristiques propres à la culture astrologique. Dans la soirée, Philippe Villedey s’efforcera de lancer le Col loque au rythme qui convient avant de laisser la parole à Irène An- drieu qui traitera du décodage des planètes. Samedi 10 Juin Dans la matinée, Juste Duils montrera que l’Astrologie relati vise les actions humaines. Liliane Aucouturier s’interrogera sur la fatalité des événements. Danny Ollivier, astrologue sidéraliste, s’interrogera sur la com patibilité entre approche zodiacale et approche planétaire. Henri Lesné nous interpellera sur la place de l’Ascendant sur le clavier astrologique. Samedi après midi on abordera la question des rapports Astro- nomie/Astrologie, aux origines distinctes ou non, selon les avis. Le propos sera illustré par Georges Gheldman et Gérard Sabian. Puis, nous aborderons, en deux volets, le statut de l’Astrologie dans notre société : d’abord son intégration : Daniel Cobbi, architecte et compositeur, posera le problème de la marginalité de l’astrologue 3 et de l’astrologie ; Annie Lacheroy, pour sa part, a mis sur pied un serveur Minitel ; on abordera notamment le problème de renseignement de l’astrologie. Ensuite, son rejet, avec la participation, pour la première fois dans un Colloque astrologique, d’adversaires déclarés, orchestrant, semble-t-il, dans les média une campagne anti-astrologique, allant jusqu’à mettre sur pied un Minitel «36 15 ZET » pour « zélétique » (Broch, à Nice), réunissant tous renseignements sur le front rationaliste. Celle-ci s’organisera autour d’un beau texte de Robert Ambe- lain consacré à l’importance de l’arbitraire à l’origine des traditions - le langage n’est-il pas lui-même convention ? -, avec notamment Daniel Giraud, Paul Roland et Jean Bocher. Dimanche 11 Juin Dans la matinée les exposés seront consacrés à certains aspects techniques : Francis Santoni proposera une explication des différents glyphes et symboles utilisés en Astrologie, que ce soit pour les pla nètes ou pour le Zodiaque, Chantal Depoux présentera une création originale de Brigitte Badcl utilisant précisément cet alphabet dont traite Santoni et qui constitue un outil pédagogique. Henriette Gibon, pour sa part, se demandera si le langage de l’astrologie ne pourrait être plus complètement codifié mais à quel prix et avec quels risques peut-on faire l’économie d’un langage sou vent un peu répétitif ? Picrrick Bourgault nous fera réfléchir sur la nécessité de savoir encore se servir des Tables de Maisons et des Ephémèrides. Ensuite, un débat sur la terminologie fera appel à Marie Del- clos, à Jean Luc Caradcau, à Barbara de la Motte Saint Pierre et à Pascal Moriset. L’on y fera remarquer que certains textes de la Re naissance nous sont peu accessibles en ce qu’ils recourent à des no tions que nous ne savons plus cerner (termes arabes par exemple). Ce sera aussi l’occasion d’étudier l’astrologie Hindoue à travers ses ex pressions particulières. L’astrologie doit-elle utiliser un certain jargon? Dimanche après midi, après un exposé liminaire de Jacqueline Bony-Belluc, nous entendrons une série d’études consacrées aux structures de la pensée astrologique : Eric Marié proposera d’aborder certains problèmes d’utilisation du langage scientifique en Astrologie, Guy Deffeyes montrera que chaque Astrologie correspond à un ni veau spécifique de la conscience. Daniel Cobbi s’interrogera sur le recours à de nouveaux paradigmes. Enfin, Robert Changeux, dans la ligne de Carteret, montrera quels sont les grands axes structuraux de 4 la parole astrologique et à quel point un facteur ne saurait être défini sémantiquement isolément. En soirée, nous ferons, en petit groupe, le point sur les di verses collaborations du Dictionnaire Astrologique Collectif. 5 DOCUMENTS JOINTS (dans l’ordre alphabétique) Robert AMADOU LANGAGE ASTRAL Langage astral (1902) et, carme en renfort, Influence astrale (1901) - à moins que ce ne soit l'inverse : deux titres de Paul Choisnard, philosophe, théosophe (n'importent le clin d'oeil à la science - laquelle ? - et l'erreur de ses statistiques), où s'inscrivent la problème du langage et celui, qui est corréla tif, de l'influence, en astrologie ; qui suggèrent la probléma tique générale de l'astrologie. La première parole a/ Scientisme ou autre sorte d’idolâtrie, par exemple l’astrolâtrie ? La langue de l’astrologie articule le dilemme. Cercle magique et sphère sensée, il ne faut pas y enfermer Dieu. b/ Une théologie cosmique est nécessaire ; sa valeur et la por tée de son discours aussi nécessaire, avant le silence de la gnose, tiennent à l’incarnation du Verbe. c/ L’astrologie évoque le sacré du monde ; elle en appelle au Saint. I. LANGUE 1/ Pourquoi cette affirmation instauratrice d’une théologie cosmique ? Réponse d’Yves Haumont : l’astrologie est une langue ; elle signifie donc et donne le sens. 2/ Une science de l’astrologie est possible, de son formalisme dont Haumont ébauche l’exégèse. 3/ Reste à exercer l’herméneutique, après avoir qualifié le contenu sémantique. IL SIGNES EN SYSTEME A. Signes 1/ Une langue : par conséquent un système de signes ; et donc la compétence revendiquée de la sémiologie, de la sémiotique. 6 2/ Guy Michaud : L’astrologie déchiffre des signifiés à travers des signifiants, selon un certain code, afin d'en dégager la significa tion. Le langage astral est pluriel, analogue au langage poétique, et rejoint la mythologie ; la langue des astres est plurielle. 3/ Gilbert Durand : Le langage astral est d’intégralité, où syn taxe et lexique sont intégralement homologue ; c’est un langage vi sionnaire. 4/ Après les théories structuralistes cl post-structuralistes de la littérature, un nouveau paradigme s’installe qui réhabilite les notions romantiques d’intuition, d’inspiration cl d’imagination (Colin Falck). 5/ L’image, notamment en astrologie, est signe philosophique pour reconnaître et comprendre le monde. Voir au ciel les lettres jointes et séparées de la langue sainte. L’image graphique d’équations complexes en révèle de nouvelles significations et l’artiste qui fait de la beauté par les mathématiques découvre un nouveau lien entre géométrie et nature. B. Système 1/ En revanche de cet outil modèle, gare à l’usage inspiré par un mauvais occultisme des modèles pris au réel : hologramme selon Pribam, ordre impliqué de Bohm, champs morphogénéliques de Shcl- drake, tous cousins. 2/ L’astrologie comme signalétique où la structure du réel, et par conséquent sa lecture sont homologues au système divinatoire et par conséquent à la lecture de ses signes. (Catherine Pellcgrini )I1 suffit de creuser , au delà de la sémiotique,l’idée uploads/Philosophie/ bulletin-de-la-saf-n02-2eme-annee-1989.pdf
Documents similaires
-
17
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 11, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 3.1388MB