Cette épreuve se déroulera en deux temps : Production orale 4 Page 1 sur 1 D O
Cette épreuve se déroulera en deux temps : Production orale 4 Page 1 sur 1 D O C U M E N T R É S E R V É A U C A N D I D A T - É P R E U V E I N D I V I D U E L L E DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9206318A EXPOSÉ Vous choisirez un dossier d’exposé parmi deux tirés au sort. Vous préparerez un exposé personnel sur le thème indiqué, en vous aidant des documents proposés, et vous le présenterez au jury. Votre exposé proposera une réflexion ordonnée sur ce sujet. Il comportera une introduction et une conclusion et mettra en évidence quelques points importants (3 ou 4 maximum). Attention : Les documents sont une source documentaire pour votre exposé. Vous devez pouvoir en exploiter le contenu en y puisant des pistes de réflexion, des informations et des exemples, mais vous devez également introduire des commentaires, des idées et des exemples qui vous soient propres afin de construire une véritable réflexion personnelle. En aucun cas vous ne devez vous limiter à un simple compte rendu des documents. Préparation : 60 minutes Passation : 30 minutes environ 1 ENTRETIEN Le jury vous posera ensuite quelques questions et s’entretiendra avec vous à propos du contenu de votre exposé. 2 25 points LETTRES ET SCIENCES HUMAINES ! Page 1 sur 22 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9206318A SUJET 1 DOCUMENT 1 Thème de l’exposé : Quelles formes de reconnaissance pour le travail ? La reconnaissance au travail, un art à développer POURQUOI AVOIR CHOISI LA RECONNAISSANCE ? La reconnaissance est un ingrédient très impor- tant pour la santé psychologique ; c’est un moteur puissant pour le maintien de l’équilibre humain. Or, le constat est fait : à l’heure actuelle, la santé psychologique au travail est fragilisée à un point tel que les invalidités de nature psychologique sont la cause numéro un des congés maladie dans le sec- teur de la santé et des services sociaux. Retrouver les bases d’un équilibre humain au travail est néces- saire, voire urgent dans certains milieux, non seu- lement pour la santé des personnes qui y travaillent, mais également pour la santé des organisations elles-mêmes. Reconnaître et être reconnu au travail, c’est réinjecter de l’Humain dans le travail. C’est faire et refaire du sens. Le sentiment d’être ou de ne pas être reconnu au travail influence chacun d’entre nous à des degrés divers, dans notre niveau d’énergie, de bien-être, de motivation, de satis- faction, dans notre sentiment de réalisation et d’appartenance, dans notre désir de s’impliquer, de s’engager. Quand on comprend que la reconnais- sance prend racine dans le respect, la confiance, la solidarité, l’appréciation, la considération, voire la dignité humaine, on se doit de réfléchir à l’im- portance de reconnaître l’autre dans ce qu’il est et dans ce qu’il fait. […] QU’EST-CE QU’ON ENTEND PAR RECONNAISSANCE ? Pour Serge Marquis, médecin en santé com- munautaire et spécialiste du stress dans les orga- nisations, la reconnaissance c’est : « Prendre conscience de soi et de l’autre (besoins, désirs, etc.) ; assurer une présence, une vraie (être là, à l’écoute et, si c’est difficile, se demander pourquoi cela l’est) ; faire des actions et prononcer des paroles ordinaires, toutes simples ; prêter attention au sens des actes accomplis et des paroles dites. ». Pour Marie-Claire Carpentier la reconnaissance au travail « doit valoriser les connaissances des travailleurs, leurs compétences, leur engagement personnel dans le travail, leur expérience et leur culture. » Mais atten- tion à la reconnaissance inappropriée, peu consé- quente. « La responsabilisation doit absolument s’accompagner d’une autonomie réelle et des moyens nécessaires pour l’assumer. » Une sous- utilisation des compétences ou une surcharge de travail sont des réalités qui usent et détruisent l’équilibre humain parce qu’elles « tuent les espoirs et rabaissent l’être humain au rang de moyen », de simple exécutant. Attention également à la « fausse reconnaissance », à la reconnaissance « intéressée » : cela peut devenir facile de souligner le bon travail de quelqu’un quand on souhaite « enrichir » sa tâche, lui donner un mandat au- dessus de ses capacités ou en surplus de sa tâche. […] LETTRES ET SCIENCES HUMAINES Épreuve de production orale 25 points Préparation : 60 minutes Passation : 30 minutes environ Page 2 sur 22 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9206318A LE SUPÉRIEUR DÉTIENT LE RÔLE PRINCIPAL Les marques de reconnaissance de la part du ou des supérieurs prennent souvent la couleur des gestes les plus importants, les plus convoités, les plus appréciés. Les attentes exprimées à leur égard sont plus élevées. « Se faire demander par son supérieur son opinion sur des questions qui regardent son tra- vail » a été le geste de reconnaissance qui a obtenu le plus souvent la cote la plus élevée de popularité. Un participant a bien résumé ce phé- nomène : « Qu’un supérieur consulte, interpelle les travailleurs dans leurs rôles, dans leurs compétences professionnelles, qu’il démontre de l’intérêt pour le travail de chacun est la pierre angulaire de la recon- naissance au travail ». Et d’autres participants de renchérir : « Ça va de soi ; c’est même une ques- tion de respect ! » En deuxième lieu, « que le ou les supérieurs fournissent l’aide et le support néces- saires à l’accomplissement de son travail » décrit un comportement très apprécié en milieu de tra- vail. Dans la majorité des groupes, les supérieurs ressortent comme étant les « transmetteurs » de reconnaissance les plus significatifs. Leur apport à la création d’un climat de reconnaissance apparaît indispensable. Ils sont les détenteurs des effets les plus directs. LA CLIENTÈLE Dans un deuxième temps, apparaissent les témoignages de satisfaction et d’appréciation de la part de la clientèle. Les réponses traduisaient tou- tefois des attentes moins élevées que pour le supé- rieur. Une absence de reconnaissance de la part de la clientèle est plus acceptable, plus pardonnable parce que souvent plus justifiable : la clientèle est souvent hypothéquée et on attend peu d’elle. On peut résumer ainsi : ça ne fait pas partie du rôle du client de reconnaître. À titre d’humain, il peut le faire, mais les attentes sont d’un autre ordre. Dans ce contexte, l’absence de reconnaissance devient davantage neutre et sa présence, un plus, alors que face au rôle de supérieur, l’absence de reconnais- sance sera perçue comme un manque et sa présence comme un dû. Pour le supérieur, c’est un devoir de transmettre de la reconnaissance, pour un client, c’est une gentillesse. LES COLLÈGUES Les collègues jouent, bien sûr, un rôle détermi- nant, mais davantage en coulisse. Support, entraide, respect professionnel et personnel, soli- darité et gestes porteurs d’un climat convivial et harmonieux (des salutations à l’arrivée et au départ, des sourires, des marques d’attention gratuites, etc.) sont les ingrédients de base d’une reconnaissance entre collègues. LA RECONNAISSANCE PROFESSIONNELLE EMPORTE LA PALME Comme dernier élément, les gestes de recon- naissance se rattachant au travail (consultation ; considération de ses compétences et opinions pro- fessionnelles ; aide apportée à l’accomplissement d’une tâche) sont davantage souhaités et signifi- catifs que ceux se rattachant à des dimensions personnelles (prendre des nouvelles de sa santé, souligner sa fête, un mariage, un deuil, etc.), bien que ceux-ci soient quand même appréciés. […] http://www.asstsas.qc.ca/documentation/op/, Lucie Legault SUJET 1 DOCUMENT 2 Les nouvelles valeurs du travail Le travail n’est plus seulement une source de revenus pour les Français qui y voient éga- lement un moyen de s’épanouir, à condition de bénéficier d’une réelle reconnaissance. S i c’était à refaire, presque la moitié des Français choisiraient un autre chemin pour leur carrière, généralement pour cause d’insatisfaction. Une insatisfaction professionnelle qui prend corps au sein de valeurs. Chaque salarié accorde en effet des valeurs différentes au travail, suivant l’âge, le sexe, la catégorie sociale ou le niveau d’éducation. Des valeurs qui vont de l’aspect pratique à l’épa- nouissement, selon un sondage réalisé par CSA en mars 2005 pour Enjeux Les Echos auprès d’un échantillon représentatif de 654 personnes. Page 3 sur 22 D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES TP9206318A D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S SUJET 1 Au premier plan, selon l’étude, ce qui donne sa valeur au travail est, aux yeux des actifs, la rému- nération avec 46 % uploads/Philosophie/ c1-lsh-exemple3-examinateur.pdf
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