Connaissance La connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utili

Connaissance La connaissance est une notion aux sens multiples, à la fois utilisée dans le langage courant et objet d'étude poussée de la part des sciences cognitives et des philosophes contemporains. La gnoséologie accumule la connaissance en général, de même que la science accumule les connaissances scientifiques. Les connaissances, leur nature et leur variété, la façon dont elles sont acquises, leur processus d'acquisition, leur valeur et leur rôle dans les sociétés humaines, sont étudiés par une diversité de disciplines, notamment la philosophie, l'épistémologie, la psychologie, les sciences cognitives, l'anthropologie et la sociologie. Définition de la connaissance Variété de connaissances Processus liés à la connaissance La connaissance par discipline En science En anthropologie En philosophie Dans les techniques En économie En gestion Insuffisance du partage des connaissances Différents types de connaissance Connaissances tacites et explicites Propriété intellectuelle Bibliographie Notes et références Articles connexes Christian Godin propose : 1. Faculté mentale produisant une assimilation par l'esprit d'un contenu objectif préalablement traduit en signes et en idées. 2. Résultat de cette opération. La connaissance est une possession symbolique des choses. Elle comprend une infinité de degrés. La connaissance rationnelle, méthodique universelle a parfois été opposée au savoir empirique, chaotique, objectif. La connaissance se distingue des termes qui lui sont proches comme : savoir, information, donnée, Sommaire Définition de la connaissance 1 La connaissance se distingue des termes qui lui sont proches comme : savoir, information, donnée, croyance, science, expérience, etc. La connaissance en philosophie a des définitions particulières qui lui sont propres. La science en général est un ensemble de méthodes systématiques pour acquérir des connaissances : les connaissances scientifiques. Il existe néanmoins de nombreuses formes de connaissances qui, sans être scientifiques, n'en sont pas moins parfaitement adaptées à leur objet. Notamment : le savoir-faire (l'artisanat), le savoir-être (savoir vivre, savoir nager, etc.), le savoir technique (savoir à quoi sert un marteau, savoir que l'eau éteint le feu), la connaissance des langues, la connaissance des traditions, légendes, coutumes ou idées d'une culture particulière, la connaissance qu'ont les individus de leur propre histoire (connaître son propre nom, ses parents, son passé), ou encore les connaissances communes d'un groupe d'individus (chasser le phoque) ou d'une société donnée (la transhumance, l'écobuage...) ou de l'humanité (Odyssée culturelle de l'humanité...). Divers processus cognitifs peuvent être distingués : théorie de la connaissance : création de connaissance, modèle théorique de l'accès à la connaissance ; gestion des connaissances ; ingénierie des connaissances ; capitalisation des connaissances : de la formalisation de la connaissance vers l'édification du Savoir en vue de la transmission et du partage ; partage des connaissances ; transmission de la connaissance ; gestion des connaissances personnelles ; apprentissage. La zététique est une mise à l'épreuve d'une connaissance, pour en éprouver sa scientificité. Pour l'anthropologue, la première connaissance est celle que les hommes ont d'eux-mêmes et de leur environnement, et qui, dans les sociétés primitives, assure leur survie quotidienne. C'est aussi cette connaissance qui structure le groupe humain. Elle se constitue comme un ensemble de pratiques, de comportements et de règles admises par la communauté. La pratique de la chasse Variété de connaissances Processus liés à la connaissance La connaissance par discipline En science En anthropologie collective suppose à la fois la connaissance de ses congénères, celle du gibier, celle du terrain et un savoir-faire partagé. Gérard Mendel, créateur de la sociopsychanalyse, en fait le point de départ des sociétés humaines dans son ouvrage la chasse structurale . Dans le contexte géographique propre à chacun se forment ainsi des cultures spécifiques. C'est ce qu'a étudié l'anthropologie structurale et en particulier Claude Levi-Strauss. Longtemps divisée entre culturalistes et naturalistes, la communauté scientifique tend à avoir aujourd'hui une approche plus complexe du rapport des cultures humaines avec leur environnement naturel (voir Philippe Descola, Par delà nature et culture ). La société traditionnelle est peu portée vers l'innovation : les règles établies sont difficilement transgressables d'autant qu'elles s'appuient sur une représentation du monde et un univers mental où le sacré est omniprésent . La connaissance a alors un caractère religieux. Et inversement, la religion peut apparaître, à l'origine, comme l'unique moyen de connaître le monde. Dans les sociétés « modernes », la connaissance devient également un enjeu de pouvoir, et son « évaluation » autorise de départager une réelle « expertise » d'un niveau insuffisant, ou même de l'imposture. Il n'est pas certain que les procédures mises en place dans les disciplines scientifiques permettent de distinguer à coup sûr les uns et les autres. Il n'est pas non plus définitivement avéré que les institutions « cognitives » laissent toujours se déployer librement l'étude innovatrice : on peut même se demander, avec Thomas Kuhn ou Maurice Allais, si l'attitude la plus répandue dans les grandes organisations n'est pas de préférer les démarches qui ne soulèvent aucune remise en cause des dogmes en vigueur. [réf. souhaitée] En philosophie, on étudie avant tout la connaissance au sens de l'état de celui qui connaît ou sait quelque chose. On appelle aussi connaissances les choses connues elles-mêmes, mais cette seconde notion n'est pas celle qui intéresse les philosophes. De même, on appelle aussi connaissances, par extension, les choses qui sont tenues pour des connaissances par un individu ou une société donnée; mais là aussi, les philosophes ne s'intéressent pas à cette notion, sauf dans les débats concernant certaines formes de relativisme . Les philosophes distinguent traditionnellement trois types de connaissances : 1. la connaissance propositionnelle est le fait de savoir qu'une certaine proposition est vraie, par exemple, savoir que la Terre est ronde ; 2. la connaissance objectuelle, aussi appelée acquaintance, est le fait de connaître une chose particulière, par exemple, connaître Paris ; 3. le savoir-faire est le fait d'être capable de réussir une action, par exemple, savoir faire des crêpes . La définition de la connaissance propositionnelle est celle qui a le plus attiré l'attention des philosophes. Ils s'accordent généralement à dire qu'une connaissance est une croyance qui est vraie, mais aussi qu'elle n'est pas seulement une croyance vraie . Il faut en outre que la croyance et la vérité (ou le fait) soient en quelque sorte connectés d'une façon appropriée, mais les philosophes sont en désaccord sur la nature de cette connexion. Pour certains, il faut que la croyance soit certaine ou infaillible , pour d'autres, qu'elle soit justifiée ou pourvue d'une justification non défaite , pour d'autres, qu'elle résulte d'un processus fiable , ou pour d'autres encore qu'elle ne soit pas vraie par accident . Ce sont sur ces conditions supplémentaires pour la connaissance que les débats portent. 2 3 4 En philosophie 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Dans les techniques Le noyau de l'économie de la connaissance est lié à l'appropriation des connaissances et à la production continuelle d'innovation. Tous les secteurs de la vie sociale qui concourent à la production de connaissances seraient les nouveaux centres du capitalisme cognitif. Certains économistes et sociologues et experts en gestion de connaissance appellent « sociétés de la connaissance » les sociétés à forte diffusion et flux d'informations et de savoir. On parle de patrimoine immatériel de l'humanité pour désigner l'ensemble des traditions, langues et cultures, savoir-faire artisanaux et expressions artistiques vivantes, en particulier lorsqu'elles appartiennent au domaine de la transmission orale. L'UNESCO, après n'avoir longtemps tenu compte que du patrimoine matériel, s'y est intéressé tardivement, à la fin des années 1990, et a adopté une convention, le 17 octobre 2003, qui reconnaît pleinement la valeur de ces savoirs . Depuis 1950, le gouvernement du Japon attribue le titre de « Trésor national vivant » (http://ww w.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&topic=lht&cp=JP) à des individus ou groupes reconnus comme porteurs d’un savoir-faire culturel immatériel important. Ce titre est attribué à des maîtres de métiers tels que la peinture sur bois, la fabrication de papier ou de sabres, la vannerie et la poterie, ainsi qu’à des acteurs et musiciens de spectacles traditionnels. Selon Paul Romer (« prix Nobel » d'économie 2018) l'information et sa connaissance, les savoirs et savoir-faire sont un substitut, dans une certaine mesure aux ressources naturelles pas, peu, difficilement, couteusement ou lentement ou non- renouvelables ; ils sont la source de la croissance économique pour le futur car non seulement abondants mais a priori infinis . En gestion des connaissances, on fait aussi la distinction entre : une donnée, en général mesurable (exemple : « Il fait 15° dans cette pièce »), une information correspondant à une donnée contextualisée (exemple : « Il fait froid dans cette pièce ») et une connaissance correspondant à l'appropriation et l'interprétation des informations par les hommes (exemple : « Pour avoir chaud, il suffit de monter le chauffage »). Notons ici que sont éliminées d'autres interprétations possibles de la situation, comme : « pour avoir chaud, vous devez bouger davantage », ou : « la température de la pièce monta d'un cran » (en référence à une querelle). Ainsi, ce qu'on nomme « connaissance », « information » ou « interprétation » dépend entièrement d'une décision de limiter le « contexte sémantique », cette décision pouvant dépendre uploads/Philosophie/ connaissance 1 .pdf

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