Page (1 / 21) III CONCEPTION DU SYSTEME INFORMATISE D’INFORMATION Page (2 / 21)

Page (1 / 21) III CONCEPTION DU SYSTEME INFORMATISE D’INFORMATION Page (2 / 21) X. MODELISATION LOGIQUE DES TRAITEMENTS 10.1. Introduction Après plusieurs années de pratique, on a été amené à considérer le comment du point de vue du gestionnaire (SIO et MOT) et du point de vue de l'informaticien (SII et le MLT). L'objectif tournera donc autour des moyens informatiques à réunir pour informatiser les activités présentes dans la modélisation organisationnelle des traitements (tâches, phases) compte tenu - Des ressources et contraintes logicielles et matérielles - Des principes généraux d'ergonomie. Il s'agit de la mise en place d'un SGBD, de bases de données reparties, d'architectures client – serveur, avec la présentation des interfaces – homme – machine pour chaque poste de travail ainsi que pour chaque message ou état. 10.2. Formalisme de modélisation des traitements au niveau logique. Bien que pas différent du formalisme des traitements organisationnels, le formalisme au niveau logique utilise les concepts suivants : - La machine logique - L'événement / Résultat Message - L'état - L'unité logique de traitement ULT - La procédure logique 10.2.1. La machine logique Une machine logique type est un ensemble de ressources informatique (matériel et logiciel) capable d'exécuter des traitements informatiques de façon autonome. Elle permet d'exprimer la répartition des traitements informatisés : Elle peut être : - Une machine physique - Micro-ordinateur autonome ou en réseau - Serveur - Mainframe ou mini avec terminaux fictifs - Une partie de machine physique - Machine virtuelle sur un mainframe. Comme pour les postes du MOT, il faudra représenter chaque machine logique dans un tableau. Page (3 / 21) 10.2.2. L'événement / Résultat – Message A l'opposé du SIO où les événements / résultats – messages représentent les échanges du système avec son environnement ou entre les postes de travail, dans le MLT, ils désignent les échanges entre le SIO (les utilisateurs) et le SII. Ils peuvent représenter : - Des échanges entre machines logiques ou unités de traitements logiques ULT - Le début et la fin d'une procédure logique 10.2.3. L'état L’état (même modélisation que le SIO) exprime des conditions préalables ou des résultats conditionnels d'une ULT. 10.2.4. Unité logique de traitement ULT L'unité logique de traitement type est un ensemble de traitements informatiques perçus comme homogène en termes de finalités et elle se définit aussi par rapport à la cohérence des données du SII. Une ULT peut - Une transaction dans un système relationnel - Une boîte de dialogue - Une édition - Un module dans une chaîne batch. Une ULT comprend selon leur nature : - Une interface - Un traitement - Un sous-schéma de données Ces éléments peuvent se décomposer en plusieurs fonctions représentées graphiquement de la façon suivante : Début Dossier Suspendu Mise à jour Dossier Echu Réactivation dossier Prorogation dossier Et Et Fin Page (4 / 21) 10.2.5. La procédure logique C'est un enchaînement d'ULT réalisant l'informatisation d'une tâche ou d'une phase du MOT. Elle commence par un appel utilisateur du menu (ou du début spécifié) et se termine par le retour au menu d'appel. Au sein d'une procédure logique, les ULT et leur enchaînement correspondent à la résolution de l'activité organisationnelle associée. Présentation externe des données utilisées Logique de dialogue (Règle de gestion et de contrôle) associé à la présentation sur les données, sur les valeurs Logique fonctionnelle (Algorithme générale) Les enchaînements (Liaison entre les différents ULT) - Origines des appels - Liaisons conditionnelles avec d’autres ULT C’est la partie externe visible de l’interface (Ecran avec objets, fenêtre, état ou formulaire) Point de contact utilisateur - SII Accès aux données mémorisées. Respect de la cohérence et de l’intégrité des données Règles de calculs Algorithme suffisant ne nécessitant pas d’interaction avec la présentation, échangeant des données avec le sous - schéma Page (5 / 21) Exemple : Procédure logique contrôle situation assuré Autre Nom A Sélecti on - Saisir nom complet ou partiel - Recherche sur nom - Sélection sur liste Début Procédure Contrôle situation assuré RECHERCHE ASSURE Ou I - I : Inconnu - A : Abandon - A Sélecti on Autre Assuré - Afficher la liste des contrats -- Sélection sur liste RECHERCHE CONTRAT Ou NR - NR : Non Référencé - O : Ouverture dossier A Détail Garanties Autre contrat - Afficher garanties souscrites et situation échéance SITUATION CONTRAT Ou NR O Non couvert Retour contrat - Afficher des seuils d4indemnisation et des conditions d’utilisation DETAIL D’UNE GARANTIE - Edition d’un courrier circonstancié en fonction du motif du rejet EDITION AVIS DE REJET Ou Vers Procédure OUVRIR DOSSIER Fin de procédure Avis de rejet Page (6 / 21) 10.3. Conception des modèles logiques de traitements (MLT) La construction d'un modèle logique de traitement exige une réflexion, une création, une invention et ne peut donc découler directement et automatiquement des modèles du SIO. Pour son élaboration plusieurs approches sont possibles. 10.3.1. Trois approches de conception des MLT 10.3.1.1. La décomposition des tâches organisationnelles Les procédures logiques sont élaborées à partir du MOT. Les enchaînements et contenus des ULT sont construits pour chaque tâche du MOT. (Voir plus haut). La procédure logique apparaît comme une décomposition de la tâche. Comme avantages, on peut dire que les ULT sont très proches des activités formulées dans le MOT. L'inconvénient est que pour des ULT identiques, on peut avoir à faire de longs développements. 10.3.1.2. Réutilisation des ULT Il s'agit de rechercher dans le MOT, les tâches dont la description soit similaire ou proche et concevoir des ULT utilisable, en commun par différentes tâches. (Préconiser par le Génie logiciel). Dans leur utilisation les ULT communes seront amendées pour s'adapter éventuellement à chaque tâche. L'avantage c'est qu'on écrira moins de code, moins de ULT. Comme inconvénients on peut avoir des ULT moins adaptées aux tâches, les appels ou enchaînements peuvent poser problèmes. 10.3.1.3. Conception des ULT autour des données. Il s'agit ici de repérer dans le MOD, des ensembles de données perçus comme stables par les utilisateurs et se référant à des objets couramment utilisés dans les activités (Entités externes des vues externes). Si la vue externe comporte plusieurs entités reliées par une relation, s'appuyer sur la principales (pivot). A ce sous-schéma, on associe une ULT qui permettra d'effectuer les opérations de base (création, modification, suppression, consultation) Comme avantages, les ULT servent de base pour une approche par réutilisation et peuvent être directement implémentés dans des environnements graphiques en dehors d'approches procédurale. Comme inconvénient, on voit que la construction des procédures logiques à l’initiative des utilisateurs qui doivent maîtriser les enchaînements adéquats. Page (7 / 21) Exemple : Le contrat et ses garanties Code Libellé Montant franchise Montant plafond N° Immatriculation Type Marque Puissance Code Nom Adresse ASSURE VEHICULE Concerner Couvrir N° Police Date Bonus CONTRAT 1,1 0,n 1,n 1,1 Comporter Clause particulière TYPE GARANTIES 1,n 0,n Numéro sinistre Date ouverture Date survenance Nature sinistre Montant estimé ASSURE VEHICULE Concerner Couvrir CONTRAT Comporter Clause particulière SINISTRE 1,1 SINISTRE Page (8 / 21) 10.3.2. Modularité des MLT 10.3.2.1 ULT et architecture logique d'application Il s'agit de concevoir des applications respectant la séparation entre interfaces utilisatrices et le noyau de l'application afin de garantir une indépendance du dialogue interactif. On distingue En généra trois modules à savoir - Les interfaces graphiques homme / machine - Le noyau applicatif - Le guidage fonctionnel 10.3.2.2. Décomposition des ULT par nature Dans cette décomposition, les ULT sont décomposés en ULT élémentaires respectant les règles suivantes : - De nature (Présentation, dialogue, logique fonctionnelle, accès aux données, règles, enchaînement) - De machine logique en cas de répartition. Exemple : Décomposition de L'ULT Recherche assuré en ULT élémentaires. Afficher l’écran Néant - Relancer les recherches successives sur nom en augmentant le champ de calcul jusqu’à obtenir une liste ou la limite de recherche Nom saisi Champ Nom saisi ou fonction activée SAISIE ECRAN Calcul de nom approchant alphabétiquement ou phonétiquement Autre action Rechercher les assurés correspondant au nom calculé RECHERCHE SUR NOM Abandon Vers les ULT correspondant selon les situations de la procédure ECRAN SELECTION ASSURE Autre Nom Inconnu Abandon REINITIALISATIO N GESTION RECHERCHE NOM Chercher OK AFFICHER RESULTAT ANALYSE NOM ENCHAINEMENT Sélectionné Inconnu SELECTIONNER SUR LISTE Sélectionner Page (9 / 21) 10.4. MLT repartis La répartition logique des traitements porte sur les unités logiques de traitement associées aux tâches du MOT. Grâce aux nouvelles technologies de l'information, il est aujourd'hui de plus en plus questions de traitements repartis. 10.4.1. Démarche de répartition Pour construire un MLT reparti, il faut adopter la démarche suivante : - Elaborer un MLT non reparti sans tenir compte de la future répartition - Définir une architecture matérielle, c'est à dire définir : - La machines logiques et leurs caractéristiques techniques - Les sites logiques - Les ressources d'environnement (Système d’exploitation, logiciel de développement, communication) - Repartir les traitements en affectant les différents ULT aux machines logiques. 10.4.2. Modalités de répartition Repartir des données et les traitements, c'est les installer sur des machines logiques. On dispose de trois modalités de répartition essentielles : - Traitements coopératifs : Une ULT primaire est uploads/Philosophie/ cours-de-merise-mlt-mld 2 .pdf

  • 20
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager