Philosophie (M Longneaux) (28/01/2008) Introduction I. Qu’est ce que la philoso

Philosophie (M Longneaux) (28/01/2008) Introduction I. Qu’est ce que la philosophie ? 1. Théorie, discours avec comme point de départ l’étonnement. C’est d’abord une démarche, une expérience de vie avant de devenir intellectuel, quand on ne comprend plus sa vie. 2. Devant la perte de sens, on essaye de quitter les pensées toutes faites, on essaye de trouver des pensées supérieures. C’est un travail laborieux. Ex : - pourquoi faut-il des lois, un droit ? C’est déjà de la philosophie. - c’est quoi l’autonomie, la liberté ? (montrer que l’être humain n’est influencé par personne) - rapport en délit et sanction. 3. C’est une démarche critique, des discours construits. Il y a 2 règles : - critiquer (argumenter, pour-contre) - autocritique (le philosophe réfléchit sur son propre discours)  Comment la philosophie se met-elle en place ? II. Qu’est ce que la philosophie contemporaine ? Elle commença avec la mort de Hegel en 1831, car il termine toutes les pensées avant lui. Sa philosophie est absolue car il se sentait capable de tous dire. Pour lui, ceux qui le suivront ne feront que répéter ses pensées. Mais les philosophes qui vont le suivre vont essayer de le rejeter, penser autre chose que lui. Il y a 3 grandes périodes 1850-1900 les philosophes ont le souci de se démarquer de Hegel - Marx (philosophie politique) - Nietzsche (philosophie de la vie) - philosophie des sciences. = soucis du concret 1900-1950 les penseurs reviennent à Hegel – Néo-Hégélien - Néo- Kantien - spiritualisme - phénoménologie 1950-2008 philosophie politique (le droit en est proche) Philosophie éthique (phénoménologie + spiritualisme) Launch Internet Ex plorer Browser.lnk 1 C hapitre 1 er : les origines de la philosophie contemporaine Hegel dit que l’histoire du monde se résume au déploiement d’une espèce de Dieu. (Esprit absolu) Il se réfère à Kant. Pour comprendre Hegel, il faut comprendre Kant. Il existe une grande distinction entre réalisme et idéalisme, qui est faite par rapport à la connaissance du monde. (31/01/2008) 1. distinction entre idéalisme et Réalisme (voir syllabus) Réalisme Quand je regarde les choses je les voie comme elles sont. Les choses ne bougent pas. La majorité des gens sont réalistes. - sens commun. - Pratique - Ca permet de vivre sans s’inquiéter, sans se poser de questions. - J’ouvre mes yeux, et je vois.  Doctrine qui affirme que les objets immédiats de notre connaissance sont les objets réels qui existent indépendamment de nous. Idéalisme Si il y a une deuxième position c’est que la première n’est peut-être pas aussi claire, qu’elle ne convient pas à tout le monde. Il y a une précision en plus du réalisme, un détail. « La fleur en tant que je la représente ». La fleur ne viendra jamais impressionner l’idéaliste. Le cerveau va reconstruire l’inconnu pour le recréer. Si on meurt on ne sait pas si le monde va rester comme on le perçoit. Est-ce qu’il y a bien un monde qui continue à exister, lorsqu’on n’est plus capable de se souvenir ?  Doctrine qui affirme que les objets immédiats de notre connaissance ne sont pas les objets réels qui existent indépendamment de nous mais sont nos représentations d’elles. Théorique= si on s’interroge sur nos capacités de connaître, on devient idéaliste. Toujours dans le registre de la vérité. Ex : réaliste => je vois le tableau en soit. Idéaliste => je vois le tableau tel que je le vois moi. Kant -Est-ce que la chose vue par moi correspond bien à la réalité ? On est dans l’impossibilité de répondre à la question, on est totalement incapable de dire si on voit vraiment la réalité. Chacun a une réalité différente (ex : les animaux voient en gris, la justice est idéaliste, vérité judiciaire, on ne peut dire ce que on a vu sans pouvoir dire si c’est la vérité.) IDEALISME MODERE On ne fait que douter sur les perceptions qui correspondent bien au monde réel. = idéalisme modéré, car il ne remet pas en question le monde. Hegel Est-ce qu’en dehors de moi, existe-t-il un monde ? Quand on meurt, le monde meurt avec nous. Y a-t-il finalement vraiment un monde ?? = idéalisme radicalisé. Launch Internet Ex plorer Browser.lnk 2 2. E.Kant (1724-1804) (Voir syllabus) Né à konigsberg (en Lituanie) Il est très petit et super soucieux de sa santé. Il voulait vivre le plus longtemps possible pour vouer sa vie à la philosophie. Il a donc réglé sa vie en fonction du savoir. Tous les jours : Levé à 4h55 Travaille de 5h à 12h45 Repas à 12h45 Travaille jusque 17h 17h ballade (les gens réglaient leur montre à son passage) 2 fois il oublia sa ballade, plongé dans la lecture des livres de Rousseau et lorsqu’il apprendra la révolution française. Chaque soir pour le souper, il recevait des invités (entre 3 et 9) pour l’empêcher de ruminer. Mais pas des femmes qui l’auraient distrait. 3= nombre de grâce (allégresse, abondance,…) 9= les muses qui inspirent. Il faisait sa promenade toujours seul, pour ne pas devoir ouvrir la bouche, car ouvrir la bouche voulait dire, risque d’être malade. Il a écrit plusieurs ouvrages : « la critique de la raison pure », qui eu l’effet d’une bombe, il n’y aura plus moyen de faire de la philosophie comme avant. « La critique de la raison morale » A. Introduction : « La critique de la raison pure » Le thème : la connaissance. Sa question : « que pouvons nous connaître ? » car il voit que la sciences réussie et la philosophie échoue. Les limites de la connaissance ? Comment comprendre la différence entre connaissance et sciences ? La philosophie de Kant se veut critique  essaye de juger les choses, déterminer les limites de ce qu’on prétend étudier. Ici, les limite de la connaissance. Philosophie transcendantale sens particulier de la philosophie qui essaye de comprendre les conditions de possibilité de ce qu’on prétend expliquer. Philosophie a priori  les conditions de possibilité sont a priori (condition d’abord donnée avant la chose) Kant est un idéaliste modéré. Un phénomène : ce qui se montre, ce qui apparaît, tout ce que je suis capable de voir, monde réel. 1. expérience sensible : tâche verte, on donne tout le temps du sens, on se contente de ce que les sens nous montre. 2. jugement émis : je donne du sens, j’interprète ce que je vois. , phénomène La connaissance = expérience sensible. Launch Internet Ex plorer Browser.lnk Tableau 3 Mettre de coté le jugement Ici : une tâche verte étendue. On fait de l’esthétique transcendantale : trouver les conditions de possibilités…. Comment ça fonctionne. - Manifestement, il y a un contenu qui s’impose à moi (toujours). Ce contenu vient de quelque part. avant que ce contenu vienne à moi, il appartient à qqch. On est toujours passif vis-à-vis de ce contenu.  Il y a qqch. qui existe indépendamment de moi  X X = la chose en soi ou le noumène. Pour lui, on est obligé de reconnaître qu’il existe un monde indépendamment de moi. Le monde m’impose qqch. Un contenu par rapport auquel on est passif. - Je vois une tâche verte. Ce contenu se donne à moi dans le temps et dans l’espace. Impossible d’avoir une expérience sensible qui s’échappe à ça. D’où vient cela ? l’espace et le temps viennent du monde ? Selon Kant, non. Imaginons que vous pensiez que l’espace est dans le monde, je devrais pouvoir en faire abstraction d’une manière ou d’une autre… Mais imaginez, un monde sans espace faire abstraction de Namur, de la Belgique,… Il va donc rester un espace vide. Mais impossible de faire abstraction d’un espace vide. Idem pour le temps. Si il est vrai que je ne peux enlever l’espace, il ne vient donc pas du monde car les éléments du monde sont contingents. Donc peut-être que l’espace vient de moi. Ce serait moi qui déploie le temps et l’espace dans lequel les choses m’apparaissent. L’espace et le temps sont les formes a priori de la connaissance.  C’est la manière de connaître lesquels doivent mettre donné pour déployer une expérience sensible. - par conséquent, la chose en soi qui est avant mon expérience sensible, si elle existe avant, ça veut dire que le monde indépendamment de moi est forcément un monde en dehors de l’espace et du temps. Sujet  espace, temps + contenu  X (la chose en soi, le noumène) = formes a priori+ contingent Sujet absolu : tout le monde dépend de lui, espace-temps Chose en soi : existe avant le monde, monde qui existe indépendamment de moi, sans aucune relation avec moi On est à la fois dans le monde et hors du monde quand on vit sa propre vie. Pour Kant, nous sommes réellement libres. Quand on arrête de penser… quand on dort, on continue à exister quelque part où il n’y a plus d’espace et de temps… on est réellement libre. Nous sommes dans le monde quand on pense uploads/Philosophie/ cours-philo 2 .pdf

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