Cours de psychologie Introduction Si l’on veut définir la psychologie en foncti
Cours de psychologie Introduction Si l’on veut définir la psychologie en fonction des différents domaines qu’elle aborde on se trouve nécessairement conduit à prendre en considération des phénomènes qui son apparemment très différents. En effet la psychologie s’intéresse à : - la maitrise du corps, a la motricité ; ainsi elle étudiera son évolution et son développement de l’enfance à l’âge adulte. - l’évolution de l’intelligence : On se demandera pourquoi, par exemple tous les enfants font pratiquement toujours les mêmes erreurs à un âge donné et parviennent également tous a résoudre les mêmes problèmes a un âge plus avance. - la vie sexuelle et affective : On s’intéressera alors aux relations de l’enfant avec ses parents, ses frères et sœurs, aux découvertes qu’il peut faire relativement à la différence des sexes et aux sensations que peuvent lui procurer certaines parties de son corps. Cette étude concernera également les transformations importantes vécues par l’adolescent ainsi que les différentes caractéristiques de l’âge adulte et de la vieillesse en ce domaine. - la relation entre l’inné et l’acquis : La question qui se pose ici est celle de savoir ce qui dans la personnalité d’un individu résulte de sa nature ou de ce qui a été transmis par l’hérédité et ce qui provient de l’influence de l’environnement ou de l´éducation. - l’influence des groupes sur l’individu : Ce domaine est plutôt celui de la psychosociologie, on cherchera à comprendre alors comment le comportement ou l’opinion d’un individu pourront être modifiés par leur environnement social immédiat. L’inconscient L’inconscient se définit comme le siège des désirs et des souvenirs refoulés et oppose une résistance à leur réapparition consciente. Pour expliquer les rapports entre l’inconscient et la conscience ainsi que le rôle des différentes instances qui les traversent Freud va avoir recours à deux topiques : La Première topique : L’affirmation de l’existence de l’inconscient conduit Freud à envisager le psychisme comme un appareil composé de plusieurs parties, ainsi on distinguera l’inconscient et la conscience, mais pour plus de précision on intercalera entre les deux le préconscient qui se définit comme une partie de l’appareil psychique distincte du système inconscient et dont les contenus sans être présents dans le champ actuel de la conscience peuvent en droit accéder à la conscience. La définition qu’en donne Freud est la suivante : De la partie d’inconscient qui tantôt reste inconsciente, tantôt devient consciente, nous dirons qu’elle est “capable de devenir consciente” et nous lui donnerons le nom de préconscient Freud, Abrégé de psychanalyse, Cependant, s’il est composé de trois parties, l’appareil psychique se divise en deux systèmes radicalement distincts : L’INCONSCIENT, LE PRECONSCIENT - CONSCIENT ICS PCS - CS Rôle et contenu de ces différentes instances : L’inconscient est constitué de contenus refoulés n’ayant pu accéder au système préconscient - conscient, ces contenus sont des représentations refoulées des pulsions souvent sexuelles ou agressives. La pulsion : Poussée qui a sa source dans une excitation corporelle et dont le but est de supprimer l’état de tension qui règne à la source pulsionnelle. Une pulsion est composée de la manière suivante : – La source => l’excitation – Le but => mettre fin à l’état de tension – L’objet => ce qui permet d’atteindre le but Ce qui est refoulé ce n’est donc pas tant la pulsion en elle-même qui en tant que puissance organique et somatique ne peut jamais devenir consciente en tant que telle, mais sa “représentation psychique”, c’est-à-dire des pensées, des images, des souvenirs sur lesquels se fixent les pulsions. Le refoulement Lorsque les représentations correspondant aux pulsions sont de nature à transgresser les interdits culturels (sociaux, familiaux, moraux), il y a censure qui se définit comme : La fonction qui interdit aux désirs inconscients et aux formations qui en dérivent l’accès au système préconscient - conscient. (Laplanche et Pontalis, Vocabulaire de psychanalyse) Mais les pulsions étant toujours chargées d’une énergie les poussant à se satisfaire vont tenter d’y parvenir de façon détournée (l’acte manqué, le rêve, le symptôme). Ainsi l’inconscient se définit comme le siège du refoulé, il a sa propre “logique” ignorant la contradiction et la temporalité (il peut à la fois aimer et haïr et le passé y reste présent), il ignore la réalité extérieure et n’est régulé que par le principe de plaisir. A l’opposé le système préconscient - conscient est constitué par – la vigilance de la pensée logique – la soumission à la temporalité – le respect du principe de réalité -la satisfaction du désir refoulé. Cependant la première topique n’explique pas pourquoi il y a le refoulement et la censure, c’est pourquoi en 1923 Freud propose une seconde topique complétant la première. La seconde topique Le Ҫa - le Moi - le Surmoi : – Le Ҫa : Constituant original du psychisme dont le contenu est essentiellement pulsionnel et concerne aussi bien les exigences somatiques essentielles (faim, soif….), que l’agressivité et les désirs sexuels. En tant qu’elle s’enracine dans le somatique cette instance est entièrement Inconsciente. N’accèdent à la conscience que des représentations secondaires de certaines pulsions. – Le Moi : Volonté, pensée et conscience principalement, n’est inconsciente dans le moi que la partie périphérique proche du Ҫa et qui refoule ou adapte les pulsions en fonction du principe de réalité auquel le moi est soumis. – Le Surmoi : Le Moi n’a pas seulement à se défendre contre le Ҫa, il doit aussi se soumettre aux exigences du surmoi qui se constitue au cours de la période œdipienne et correspond à l’intériorisation inconsciente et préconsciente de tous les interdits parentaux, sociaux, de toutes les forces répressives que le sujet a rencontrées au cours de son développement. “Le Surmoi est ce qui représente pour nous toutes les limitations morales, l’avocat de l’aspiration au perfectionnement, bref, ce qui nous est devenu psychologiquement tangible dans ce qu’on tient pour supérieur dans la vie humaine” Freud, Introduction `a la psychanalyse Le Moi est donc tiraillé entre les pulsions du Ҫa et les exigences du Surmoi avec lesquelles il doit transiger inconsciemment pour s’adapter à la réalité. Ainsi s’explique censure et refoulement. Le Moi est soumis au Surmoi (la censure) et pour se défendre contre le Ҫa (opposé au Surmoi), il refoule certains désirs qui chercheront à contourner la barrière de la censure, tout se passe comme si à l’intérieur du psychisme il y avait un conflit entre différents acteurs. La motivation Peut être définie comme le processus psychologique responsable du déclenchement, du maintien, de l’entretien ou de la cessation d’une conduite. Elle est en quelque sorte la force qui pousse à agir et penser d’une manière ou d’une autre. Ainsi, le recours au concept de motivation s’avère particulièrement utile pour comprendre les cognitions et comportements dans bien des champs de l’activité humaine : l’éducation, le travail, la santé en sont quelques exemples. Le développement psychomoteur affectif et psychosocial de l’individu L’enfant de 0 à 18 mois : Entre 0 et 2 mois et demi: Durant les premiers mois de sa vie l’enfant adopte un comportement de réaction dans une situation de dépendance. Progressivement les réflexes néonatals perdent leur caractère mécanique et deviennent de plus en plus finalisés (ex : le réflexe de succion). Par accommodation le bébé module ses réactions en fonction des situations qu’il rencontre. Concernant les gestes le bébé est capable d’attraper par hasard des objets mais sans être capable de les porter à la bouche, il est également capable de gratter, remuer volontairement les doigts, les bras ou les mains, tous ces mouvements correspondent aux réactions circulaires primaires qui se définissent comme la coordination entre deux secteurs d’activités, entre le cri et un besoin précis. Pendant les premiers mois de sa vie le bébé ne peut subsister seul, il ne peut survivre physiologiquement et psychologiquement qu’en dépendant de son environnement. Il ressent un besoin affectif de reconnaissance et de stimulation se manifestant et s’exprimant par le contact corporel avec la mère et tous ceux qui s’occupent de lui, il y a donc un vécu psychologique dès les premiers mois de la vie. De la vie intellectuelle : Il reconnait les sensations, les distingue et y répond, il y a donc une aperception du monde extérieur qui commence à se mettre en place. De la vie pulsionnelle : Par l’expérience du plaisir et de la douleur, le nourrisson sait ce qu’il faut rechercher et fuir. Ces sensations vont lui permettre d’anticiper à partir de stimulations qu’il connait déjà, c’est ce qui se constate, par exemple, à propos de l’allaitement. Dès les premiers jours le sein maternel est connue comme stimulateur pour sa bouche et ses mains ; par le sein passe l’affection de la mère pour son enfant, elle règle le don et le retrait du sein en fonction des besoins et désirs du bébé. Le bébé va alors ressentir un sentiment de puissance, dès que la faim se manifeste le sein est présent dans l’imagination comme dans le réel. On dira que le sein est halluciné, le bébé croit qu’il crée le réel surtout si la tétée est régulière uploads/Philosophie/ cours-psychologie-isp-1er-annee.pdf
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- Publié le Jan 14, 2021
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