(Ç) L'Harmattan,2000 ISBN: 2-7384-8908-7 Écrits sur les matérialistes, le trava
(Ç) L'Harmattan,2000 ISBN: 2-7384-8908-7 Écrits sur les matérialistes, le travail, la nature et l'art Collection La Philosophie en commun dirigée par S. Douailler, J. Poulain et P. Vermeren Dernières parutions Jacques POULAIN,La condition démocratique. Marcos SISCAR, Jacques Derrida. Rhétorique et philosophie. HUBERTVINCENT, Vérité du septicisme chez Montaigne. JOHN AGLO, Norme et Symbole. Les fondements philosophiques de l'obligation. ARTAN FUGA, L'Albanie entre la pensée totalitaire et la raison fragmentaire. DARIO GONZALES,Essai sur l'ontologie kierkegaardienne. ALFONSOM. IACONO,L'événement et l'observateur. LAURENT FEDI, Le problème de la connaissance dans la philosophie de Charles Renouvier. MARIE-JOSE PERNIN SEGISSEMENT, Nietzsche et Schopenhauer: encore et toujours la prédestination. REMY PAINDA VOINE, La passion du réel: esquisses phénoméno- logiques CHRISTOPHE GIOLITO, Histoires de la philosophie avec Martial Guéroult. MARIO VIEIRADEMELLO, Vers une éducation de la culture. NICOLE PARFAIT (Actes recueillis et présentés par), Holderlin et la France. y ANNLEPAPE(sous la dire de), Monde ouvert, pensée nomade, 1999. SERGEVALDINOCI,Abrégé d'europanalyse, 1999. ROBERTOHARARI, Les noms de Joyce, 1999. DARIO ROLDAN, Charles de Remusat, certitudes et impasses du libéralisme doctrinaire, 1999. BOURAHIMAOUATTARA,Adorno: philosophie et éthique, 1999. GUNNARSKIRBEKK, Une praxéologie de la modernité, 1999. ANNIC LOUPIAC, Virgile, Auguste et Apollon: mythes et politique à Rome, 1999. RENE GUITART,La pulsation mathématique, 1999. DIDIERMOULINIER,Dictionnaire de la jouissance, 1999. Collection La Philosophie en commun Dirigée par S. Douaille0 J. Poulain et P. Vermeren Jacques MOUTAUX , Ecrits sur les matérialistes, le travail, la nature et l'art A la virgule près L'Harmattan 5-7, rue de l'Ecole-Polytechnique 75005 Paris -FRANCE L'Harmattan Inc 55, rue Saint-Jacques Montréal (Qc) - Canada H2Y lK9 AVANT -PROPOS par Olivier BLOCH Il nous revient, à Jean Lechat et à moi-même, de présenter en un livre qu'il n'a pas eu le loisir ou pas le goût de faire, quelques-uns des travaux de Jacques Moutaux ; Didier Gil s'est associé à nous pour la réalisation du livre. L'amitié nous a ainsi réunis tous trois à la mémoire de celui qui nous a quittés il y a un an et demi: Jacques Moutaux, dans le très beau texte dont la place s'imposait en tête du livre, montrait bien comment le seul problème grave de la doctrine épicurienne de la mort lui était posé par l'épreuve de la mort de l'ami; il tentait aussi, sereinement, d'y tracer la voie d'une solution, au présent du souvenir et de l'activité heureuse de la pensée, dans la philosophie même d'Epicure et sa doctrine de l'amitié. L'occasion d'une bonne partie des textes ici rassemblés avait été la tenue de séances de séminaire ou de colloque organisées, avec sa collaboration, sous ma direction ou ma responsabilité, car notre collaboration, et notre amitié, remontent loin. Elles se sont amorcées il y a quelque vingt-cinq ans, lorsque, maître de conférences à l'Université de Paris XII-Val de Marne et responsable du Département de Philosophie qui s'y installait dans la jeune U.F.R. de Lettres de Créteil, j'ai été amené en 1974-1975 à Y constituer, à l'intention et l'usage d'abord de nos étudiants, un groupe de recherche et de formation à la recherche, que je décidai de consacrer à I'histoire du matérialisme, thème devenu bientôt celui d'un séminaire permanent, que j'ai transféré dans les années suivantes à l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne. Inspecteur Pédagogique Régional dans l'Académie de Créteil pendant les années 70, Jacques Moutaux s'était d'emblée joint à moi pour être, avec quelques collègues et amis de toujours, et les quelques enseignants de philosophie attachés à l'Université, un des fondateurs du groupe et du Séminaire. J'ai eu dès ce moment la chance de découvrir l'ensemble des qualités, personnelles, scientifiques, pédagogiques, qu'il savait mettre au service de ses étudiants et de ses collègues: qualités de gentillesse, d'ouverture et de courtoisie, de disponibilité, de discrétion, de modération et de modestie, de tact et d'élégance, de fmesse non moins que de fermeté. Et je n'ai cessé dans la suite d'apprécier sa collaboration inlassable au Séminaire, par les communications qu'il y présentait chaque année, par ses prises de paroles lors des discussions, 5 par la part qu'il prenait à son organisation dans la mise sur pied des programmes,la recherchede nouveauxparticipants,- sa collaboration et sa participation non moins efficaces à l'organisation des Journées d'études et des Colloques que notre groupe, et le Centre d'Histoire des Systèmes de Pensées Modernes dont ce dernier était un des constituants à Paris-I, a eu à mettre sur pied, en particulier les journées de 1992 sur Traduire les Philosophes où il avait pris une responsabilité majeure. On verra donc que nombre des textes ici publiés ou republiés sont issus de ces travaux, et il faut dire encore combien il avait su dans leur mise au point définitive tenir compte des apports de leur discussion. Le principal regret que nous laissera la publication du présent volume sera d'avoir dû en restreindre le nombre; ils contribueront quoi qu'il en soit à accroître celui de ses amis. Je laisse à notre ami Jean Lechat le soin d'en présenter un peu plus précisément la teneur. 6 PRESENTATION par Jean LECHAT Sont ici rassemblés et présentés quelques-uns des écrits de Jacques Moutaux, choisis parmi les plus caractéristiques de sa pensée et de son style. Le choix était difficile: beaucoup d'autres eussent amplement mérité, eux aussi, de figurer dans ce recueil. Peut-être la trop courte liste des élus suffIra-t-elle pourtant à donner une idée de la variété des objets qui n'ont cessé d'attirer un esprit singulièrement ample et profond, curieux et divers, que sa vaste culture incitait à s'instruire toujours davantage. Peu de sujets, peu de siècles, peu d'auteurs lui ont échappé; Jacques Moutaux fait porter son étude sur l'esthétique et l'épistémologie, sur la philosophie morale et sur la philosophie politique, sur la philosophie première et sur la technique; il ne s'intéresse pas moins à l'architecture qu'au dessin, à la peinture et à la poésie, aux mathématiques qu'à la physique et à la médecine, à la mémoire qu'à la paresse et au travail, au droit des gens qu'à la révolution, au progrès et à l'ordre; il a écrit avec une égale pertinence de tous ces sujets, et de quelques autres. Sans doute le matérialisme et les philosophies matérialistes, les anciens et les modernes, Démocrite, Epicure et Lucrèce, Diderot, La Mettrie, Helvétius, d'Holbach et Marx, ont-ils été au centre de sa constante réflexion. Mais il n'a négligé ni lu superficiellement les Sceptiques, Platon ni Aristote, dont il avait, surtout peut-être du dernier, une connaissance exacte et profonde, Descartes dont il était pénétré; il a écrit de Spinoza, de Kant, de Rousseau et de Comte, mais aussi de l'abbé Grégoire et de Bachelard dès le temps où l'on en était à sa découverte, de Lachelier qu'il a réédité dans la collection Fayard des philosophes de langue française; il a commenté et largement contribué à faire connaître, notamment par un article de l'Encyclopaedia Universa/is portant sur la classification des systèmes philosophiques, les œuvres de Jules Vuillemin, au sujet desquelles il a correspondu durant de longues années avec leur auteur; il s'est intéressé aussi à la philosophie africaine contemporaine. Il ne faut pas voir dans ce champ d'études si large et si divers le signe d'une nonchalance éclectique et butineuse amusée d'écrire, selon l'occasion et la fantaisie d'un moment, vite et un peu de tout. On reconnaît au contraire dans la diversité de l'œuvre la trace de l'enseignement, nécessairement sans cesse renouvelé, du professeur de Khâgne qu'il fut longtemps, conduit par l'obligation professionnelle de répondre à la demande toujours avide d'une classe exigeante qui ne saurait se satisfaire d'allusions superficielles ou de généralités vagues et confuses, à la fréquentation réelle et multipliée de nombreux auteurs 7 et au traitement de questions variées. L'œuvre de Jacques Moutaux n'est pas d'un polygraphe éclectique, mais d'un professeur qui savait mieux que personne que l'enseignement ne peut vivre que du constant retour à ses sources, et qu'il n'y a pas de différence de nature entre l'enseignement et la recherche; qui ne concevait pas que la fonction de l'inspecteur général qu'il fut aussi, puisse être autre chose que le prolongement de celle du professeur. Mais elle n'est pas non plus la simple trace écrite de quelques-uns de ses cours effectivement profes- sés. L'œuvre de Jacques Moutaux prend philosophiquement posi- tion; elle n'est pas comme un raccourci d'histoire idéaliste de la philosophie, évoquant des philosophes ce qu'ils ont dit de telle ou telle question, ne mentionnant leurs livres qu'au titre de l'intérêt documen- taire à quoi ils se réduiraient, sans égard à la recherche du vrai à quoi ils s'efforcent, en un mot sans considération de leur teneur philosophi- que. Jacques Moutaux, et peut-être peut-on le regretter, n'a laissé aucun livre; tous ses écrits se présentent comme des articles plus ou moins longs, portant sur divers auteurs et traitant de questions diver- ses, même s'il arrive que plusieurs traitent de la même, mais aucun, quelque bref et concis qu'il puisse être, ne donne dans le style allusif ou dans la forme de l'abrégé cursif, superficiel ou approximatif. Jacques Moutaux avait des textes un trop grand respect pour se prêter à ce genre hâtif qui se contente de peu; non pas cette sorte uploads/Philosophie/ ecrits-sur-les-materialistes-le-travail-la-nature-et-lart.pdf
Documents similaires










-
80
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 23, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 9.4125MB