Membres du groupe : -RAZAFINDRAKOTO -RAFARALAHISON L’ERREUR Introduction Encore
Membres du groupe : -RAZAFINDRAKOTO -RAFARALAHISON L’ERREUR Introduction Encore de nos jours ,on a tendance à voir l’erreur comme quelque chose à éviter particulière présent dans l’enseignement des mathématiques ,où on trouve une foule de « qui permettent d’éviter certaines erreurs…mais fait. Dans l’apprentissage scolaire, l’erreur est forcément présente diminution des erreurs est le signe d’une meilleure maitrise du domaine de connaissances. objectifs de l’école, définis par la Loi d’o savoirs que celui du développement de la capacité à a considérée comme un signe négatif particulièrement du travail. Avec le développement de l’erreur s’est modifié. Ilfaut reconnaître qu’aujourd’hui synonyme d’échec irrémédiable. sévèrement sanctionnées, elles desapprentissages. PLAN DU DEVOIR Définition de l’erreur Bibliographie et historiques Les statuts de l’erreur : -Le modèle -Le modèle behavioriste -Le modèle constructivisme Origine de l’erreur : (obstacle) - L’obstacle ontologique RAZAFINDRAKOTO Landivola Fandresena RAFARALAHISON Navelaniaina S.N on a tendance à voir l’erreur comme quelque chose à éviter particulière présent dans l’enseignement des mathématiques ,où on trouve une foule de « qui permettent d’éviter certaines erreurs…mais bien souvent en perdant la significati fait. Dans l’apprentissage scolaire, l’erreur est forcément présente et nécessairement transitoire. La des erreurs est le signe d’une meilleure maitrise du domaine de connaissances. par la Loi d’orientation de 1989, sont moins le lieu d’accumulation des savoirs que celui du développement de la capacité à apprendre. Auparavant, l’erreur était gne négatif particulièrement centré sur l’élève. C’était un moye ravail. Avec le développement du modèle constructiviste de l’apprentissage, le statut Ilfaut reconnaître qu’aujourd’hui, l’erreur ne semble plus être d’échec irrémédiable. Toutefois, si leserreurs des élèves lors d’exercicesne sont sévèrement sanctionnées, elles ne sont pas forcément prises en compte pour la Bibliographie et historiques Le modèle transmissif Le modèle behavioriste Le modèle constructivisme obstacle) L’obstacle ontologique on a tendance à voir l’erreur comme quelque chose à éviter .Cela est particulière présent dans l’enseignement des mathématiques ,où on trouve une foule de « trucs » bien souvent en perdant la signification de ce qu’on et nécessairement transitoire. La des erreurs est le signe d’une meilleure maitrise du domaine de connaissances. Les rientation de 1989, sont moins le lieu d’accumulation des pprendre. Auparavant, l’erreur était élève. C’était un moyen de sanction du modèle constructiviste de l’apprentissage, le statut didactique plus être dramatisée le lors d’exercicesne sont plus en compte pour la construction -L’obstacle épistémologique - L’obstacle didactique Typologie de l’erreur Conclusion I- DEFINITION DE L’ERREUR Du latin error, (Acte de l’esprit qui tient pour vrai ce qui est faux et inversement). Acte de se tromper, d’adopter ou d’exposer une opinion non conforme à la vérité, de tenir pour vrai ce qui estfaux. L’erreur est généralement considérée soit comme un écart entre la performance réalisée (la réponse) et un but attendu (ou une norme définie), soit comme processus responsable de cet écart. Dans l’apprentissage scolaire, l’erreur est forcément présente et nécessairement transitoire. La diminution des erreurs est le signe d’une meilleure maîtrise du domaine de connaissances. L’analyse de l’erreur orale ou écrite est intéressante à la fois pour l’enseignant et pour l’élève : . Pour l’enseignant, l’analyse des erreurs a une double signification : -il découvre les démarches d’apprentissage de chaque élève. -il différencie sa pédagogie et évalue sa pertinence. . Pour l’élève, comprendre où et pourquoi il est trompé estproducteur de savoir. Il découvre son propre fonctionnement, ce qui l’amèneà plus d’autonomie. I. BIBLIOGRAPHIE ET HISTORIQUES DE L’ERREUR I. BIBLIOGRAPHIE ASTOLFI J-P, L’erreur, un outil pour enseigner collection pratique etenjeux pédagogique , octobre 1997 CHARNAY R, et MANTE M, De l’analyse de l’erreur en mathématiques aux dispositifs de remédiation :quelques pistes, IREM deGrenoble, UniversitéJoseph Fourier, « Grand N » n°48 ,1992 Equipe de recherche Articulation école-collège, Le statut de l’erreur dans l’enseignement enCM2 eten 6èm, INRP, FABRE M,situations-problèmes et savoir scolaire, Education et Formation, pédagogie théorique et critique, 1999 GIBERT J., Pour une réhabilitation de l’échec, le Nouvel Educateur, septembre 1992 MEIRIEU P., Le statut de l’erreurcommuniqué oui, mais comment ? ; CDDP du Var, n°2, avril 1999 VERGNAUD G., Apprentissages et didactiques, où en est-on ?, Former, organiser pour enseigner, Hachette Education, 1994 II. HISTORIQUES A l’ombre de Bachelard et Piaget -Gaston Bachelard, démontre que derrière chaque erreur, nous pouvons trouver une logique cachée et propre àchacun, de notre propre paradigme. Par conséquent, il nous démontre que la difficulté à faire a distraction de certain facteur permettant de débloquer la situation de l’erreur. Jean PIAGET,présente une construction de l’apprentissage comme une succession de schèmes qui sont en constante construction et démolition par un principe de rééquilibrage majoritairement du a l’acquisition et a la maitrise d’autre schèmes, ditdéséquilibrants. III- STATUT DE L’ERREUR : Depuis quelques années, le statut de l’erreur à l’école a considérablement évolué, tout Comme la représentation de l’acte d’apprendre. Si auparavant l’erreur était assimilée à une faute, à un dysfonctionnement et si elle était écartée du processus d’enseignement de peur que le faux ne s’apprenne comme le vrai (on ne doit jamais faire de faute au tableau et on ne doit jamais montrer les erreurs qui ont été commises). Aujourd’hui, l’erreur est considérée comme une étape normale de l’apprentissage. Le statut de l’erreur apparaît en fait comme un bon révélateur du modèle d’apprentissage en vigueur dans la classe. 1-1Le modèle transmissif : Ce modèle est une conception classique de l’apprentissage : la conception de « la tête vide ». On considère implicitement que l’enfant ne sait rien et le maître lui transmet son savoir sans prendre en considération les conceptions des enfants. L’enfant est considéré comme un objet sur lequel l’enseignant va agir pour lui transmettre un savoir : d’un côté, l’enseignant juge, évalue et valide, de l’autre, l’élève écoute, imite et reproduit le modèle enseigné. Cette représentation de l’acte d’apprendre rejette l’erreur. Elle est perçue comme la conséquenced’un manque de motivation et d’intérêt de la part d’un enfant, et comme la conséquence de son niveaud’intelligence. 1.2 Le modèle du conditionnement (béhavioriste) : Il n’y a pas de cours magistraux mais l’activité de l’élève est guidée pas à pas. En effet, Cette conception repose sur un certain nombre d’hypothèses : - le savoir est décomposable en sous-savoirs - on apprend par empilement des connaissances (leçon 1, leçon 2,…) F. Skinner est le premier à s’intéresser à ce programme pédagogique où l’erreur est à éviter Pour gagner du temps et dans la mesure où elle risque de laisser des traces indélébiles. S’il y En a malgré tout, elles sont attribuées à la progression jugée trop rapide pour l’élève : une « Marche est trop haute ». Le maître doit alors décomposer en étapes élémentaires l’apprentissage proposé aux élèves. Ainsi, dans ces deux modèles, l’erreur est regrettable et elle a un statut négatif. 1.3 Le modèle constructiviste : Selon G. BROUSSEAU, didactitien en mathématiques, « l’erreur est l’effet d’une connaissance antérieure qui avait son intérêt, ses succès, mais qui maintenant, se révèle fausse ou simplement inadaptée…Aussi bien dans le fonctionnement du maître que dans celui de l’élève, l’erreur est constructive du sens de la connaissance acquise ». Ce modèle, en fort développement ces dernières années, s’efforce de ne pas évacuer l’erreur, mais au contraire de la considérer comme un outil pédagogique fructueux, si on procède à une analyse du mécanisme qui en est à l’origine et que l’élève prenne conscience de son erreur. Il met en avant l’importance: - de l’action de l’élève - du processus de déséquilibre, rééquilibration (cher à PIAGET) - des situations de conflits sociocognitifs entre élèves Ainsi, l’erreur acquiert un nouveau statut, celui d’indicateur et d’analyseur de processus intellectuel. Selon P.Meirieu, le maître se doit d’essayer « de décortiquer la logique de l’erreur» pour améliorer les apprentissages. L’erreur n’est plus définie comme un manque mais comme le fruit d’une production. Ce modèle attribue à l’erreurun statut positif. Certes toutes les erreurs ne peuvent pas être ramenées à une logique. Certaines sont liées à des ignorances ou des étourderies mais renoncer à les étudier nous ferait passer à côté de celles qui ont du sens. Comme le dit J.Piaget, il faut au contraire renoncer au « n’importe qui» ( * ) et se mettre en quête de sens. De plus, comme le rappelle P.Meirieu, «l’école a été historiquement créée pour être le lieu de l’erreur». L’école doit impérativement retrouver cette première fonction. IV-LES OBSTACLES : 1-L’obstacle ontologique : le pôle élève On appelle obstacle ontologique tout obstacle lié au développement psychogénétique de l’individu. Certaines erreurs sont les faits des limites du développement intellectuel de l’enfant à un moment donné. Ainsi, selon le stade auquel il appartient, il existera untype d’erreurs. J.Piaget démontre notamment que la conservation des quantités numériques n’est pas acquise avant l’âge de sept ans. Exemple : l’enfant considère que la ligne A a plus d’éléments que la ligne B car elle occupe une place plus importante: A: X X X X X X X X B: 0 0 0 0 0 0 0 0 Il fait la confusion entre la quantité numérique et la surface occupée. 2.2 L’obstacle épistémologique :le pôle savoir Certaines erreurs trouvent uploads/Philosophie/ erreur.pdf
Documents similaires
-
18
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Oct 08, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1322MB