1) Selon l’idée populaire, la liberté semble caractérisée par l’absence de cont

1) Selon l’idée populaire, la liberté semble caractérisée par l’absence de contrainte, l’être libre n’étant soumis qu’à sa propre volonté. On arrive alors à penser qu’on ne saurait en même temps être libre et obéir car l’obéissance c’est à dire la soumission à une autre volonté que la nôtre, serait un obstacle à notre liberté. Les enfants, devant obéir à leurs parents ressentent souvent un sentiment d’injustice car ils doivent obéir à des règles de vie instaurer par les adultes qu’ils ne comprennent pas forcément. Selon eux, ils sont privés d’indépendance et de libertés. Se soumettre à une règle, un ordre, la volonté d’un ou plusieurs individus nous apporte le sentiment d’être un esclave 2) Vivre en société nous force à obéir à certaines règles et ainsi à créer de nouvelles limites à notre liberté La « loi » à laquelle nous devons nous soumettre représente alors cette limite. « Nous sommes esclaves des lois pour pouvoir être libres. » Cicéron 3) Obéir à ses désirs, ses pulsions, c’est ne pas être libre. Pour Platon, l’homme est passion, incapable de réfléchir, se laissant gouverner par la partie basse de l’âme liée au corps, à l’origine des désirs charnels, qui sont emprunts de folie et menacent l’homme. Il ne peut rien faire d’autre qu’obéir à ces désirs, chercher à les satisfaire. Indéniablement, l’obéissance est synonyme de perte de liberté. L’homme est sans cesse contrôlé par quelque chose, forcé d’obéir que ce soit à ses désirs ou pulsions jusqu’à l’autorité politique, en passant par un certain nombre de règles et conventions etc. Toutefois, ne peut-on pas dépasser l’opposition obéissance / liberté ? Ne pourrait-on pas aller encore plus loin et dire qu’obéir c’est être libre quand l’autorité est légitime ? Certaines formes d’obéissance n’apportent-elle pas du positif à l’homme ? Obéir ne permet-il pas d’apprécier plus amplement sa liberté et d’en sortir grandi ? 1) Obéir aux règles, contraintes, principes que l'on s'est donnés est une forme de conservation et d’expression de sa liberté. « L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » Rousseau Il en va de même dans le choix de faire un régime. Faire un régime est une contrainte : respect de l’alimentation, pratique sportive, peu ou pas d’excès… mais ceci résulte de l’expression de sa liberté : on veut maigrir, alors on s’impose des règles. 2) Nous devons prendre en considération que nos contraintes nous construisent et sont donc, assez paradoxalement, les sources de nos libertés. Si un homme reconnaît dans un autre ou dans un groupe d’autres une supériorité morale ou intellectuelle et leur obéit, peut-on dire qu’il pose des barrières à sa liberté ? Si cette « supériorité » est due à un manque d’expérience alors l’obéissance du disciple n’est pas une entrave à sa liberté mais une éducation. Classez ces arguments selon qu’ils soutiennent ou réfutent la thèse du sujet uploads/Philosophie/ essai.pdf

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