IUTGEII 62 : APPROCHE PROFESSIONNELLE GEII 621 : ETHIQUE PROFESSIONNELLE NIVEAU

IUTGEII 62 : APPROCHE PROFESSIONNELLE GEII 621 : ETHIQUE PROFESSIONNELLE NIVEAU 3 Pr ETAME Jacques Dr MBAI Joël Simon Dr BRAVO Martin MBANG BONDA 1 GEII 621: ETHIQUE PROFESSIONNELLE Durée: 15h CM 8 TD 7 TP 0 TPE 0 OBJECTIF GENERAL ce cours vise à amener l’étudiant à respecter les principes du milieu social dans lequel il se trouve (établissement d’enseignement, entreprise, administration etc.) OBJECTIFS SPECIFIQUES permettre à l’étudiant d’avoir un comportement et des attitudes responsables, Favoriser l’émergence d’une culture éthique chez l’étudiant afin que celle-ci soit le fondement de son identité ; Guider l’étudiant à faire face aux situations de dilemmes éthiques auxquels il pourrait faire face ; Pr ETAME CM : 8 TD : 0 TP : 0 TPE : 0 Dr MBAI CM : 4 TD : 0 TP : 0 TPE : 0 Dr Bravo MBANG CM : 3 TD : 0 TP : 0 TPE : 0 2 Fiche de progression Séances Thèmes développés Durée Séance 1 I- GENERALITES A- Les enjeux 1h Séance 2 B- Les Définitions 2h Séance 3 II- LES CHAMPS DE L’ETHIQUE 2h Séance 4 III- LES GRANDES SUBDIVISIONS 2h Séance 5 IV-ETHIQUE : COMPETENCE PROFESSIONNELLE 2h Séance 6 V- ETUDE DE CAS : Code éthique d’une société partenaire - De quoi s’agit-il ? - Pourquoi avoir élaboré un Code Éthique? 2h Séance 7 V- ETUDE DE CAS : Code éthique d’une société partenaire - Quels sont les objectifs visés ce Code Éthique ? - Quel est le champ d’application du Code Éthique ? 2h Séance 8 V- ETUDE DE CAS : Code éthique d’une société partenaire --Comment utiliser le Code Éthique ? - Quelles sont les valeurs managériales de l’entreprise ? - Quelles sont les valeurs éthiques diffusées par le code éthique ? - Quelle conduite est attendue des hommes et des femmes de tradex conformément au code éthique ? 2h SOURCES DOCUMENTAIRES 3 (1) Site Internet - http://4.bp.blogspot.com/rdO577I0Kc/VC3B4TFRdOI/AAAAAAAABnc/d95bw4EYTl8/ s1600/ dinosaurio1a-CON%2BCONTRASTE.jpg Site Internet de la commission éthique et technologie du Québec : https://www.ethique.gouv.qc.ca/fr/ethique/quest-ce-que-lethique/quels-sont-les-champs- de-lethique/ (2) Ouvrage/ Revues - Jacques Lauriol (2004). Le développement durable à la recherche d'un corps de doctrine.Revue française de gestion 2004/5 (n o 152) , pages 137 à 150 - Anne-Marie Fray (2005) Comportements éthiques et responsabilité sociale : Quid de la pérennité?.Vie & sciences de l'entreprise 2005/3-4 (N° 168 - 169) , pages 20 à 36 Table des matières I- GENERALITES..................................................................................................................5 4 A. Les enjeux............................................................................................................................5 B. Définitions..........................................................................................................................13 - Morale.............................................................................................................................13 - éthique :...........................................................................................................................13 II- Les différents les champs de l'éthique?............................................................................15 III- Les grandes subdivisions de l'éthique.............................................................................16 IV- ETHIQUE : COMPETENCE PROFESSIONNELLE....................................................17 V- ETUDE DE CAS : CODE ETHIQUE D’UNE SOCIETE PARTENAIRE....................18 I- GENERALITES 5 A. Les enjeux Dans le cadre du développement de son potentiel, l’homme a tendance à se réaliser dans un contexte social qui est régie par des lois. Son comportement dans cet écosystème l’amène très souvent à porter des jugements de valeur pour qualifier ce qui est bien ou mal. Pour divers types d’organisations, la pérennité comportementale et la responsabilité sociétale constituent des vecteurs majeurs de leur image. La responsabilité sociale des organisations se traduit concrètement par : la citoyenneté, la gouvernance, l’investissement socialement responsable, et l’éthique au sens général. La place accordée à la bonne gouvernance et au respect des valeurs éthiques par les organisations et les entreprises en l’occurrence au niveau international est chaque jour plus important. Mieux encore, l’initiative Global Compact des Nations Unies, a été mise en place pour inciter les entreprises du monde entier à adopter une attitude socialement responsable en s’engageant à intégrer et à promouvoir plusieurs principes relatifs aux droits de l’homme, aux normes internationales de travail et à la lutte contre la corruption. Mais pour que cette initiative soit porteuse de résultats et de performances, les modalités d’évaluation doivent être définies dans une « démarche normalisée » comme le rappel Jacques Lauriol, en 2004 dans « Le développement durable à la recherche d'un corps de doctrine ». Il existe donc diverses valeurs ethiques regroupées en Charte,code dont la grille de lecture et d’évaluation est fonction des continents et des agences de cotation. Les plus importants, en rapport avec l’axe de la responsabilité sociale et l’éthique des organisations sont entre autres (Anne-Marie Fray, 2005): La GRI ou Global Reporting Initiative, créée en 1987, est une initiative internationale où se côtoient dans la réflexion ONG, entreprises, cabinets de consultants, universités, etc. Elle édicte des lignes directrices pour aider les organisations à produire des rapports de dimensions économiques, sociales, et environnementales. L’OCDE a vu ses principes directeurs rédigés en 1976 et revus pour la première fois en 2000, sous la forme de recommandations des gouvernements aux multinationales, sans dimensions de contraintes. Le Global Compact est un programme volontaire international lancé à Davos en 2000 et cherchant à responsabiliser l’entreprise à travers le respect de 10 principes : 6  Soutenir et respecter la protection des droits de l’homme dans la sphère de leur influence.  S’assurer que leurs propres sociétés ne sont pas complices d’abus de droits de l’homme.  Veiller au respect de la liberté d’association et à la reconnaissance du droit aux associations collectives.  Veiller à l’élimination de toutes les formes de travail forcé et obligatoire.  Veiller à l’abolition du travail des enfants.  Veiller à l’élimination de la discrimination dans le recrutement et l’évolution des carrières.  Prévenir les risques environnementaux.  Proposer des initiatives pour que soit mieux prise en compte la responsabilité environnementale.  Encourager le développement et la diffusion des technologies respectueuses de l’environnement.  Lutter contre toutes les formes de corruption. Les labels d’éthique Le label Max Havelaar est lié au commerce équitable et garantit (entre autres) revenu et prix décent, amélioration des conditions de travail des producteurs du Sud dans le respect des droit de l’Homme et de l’environnement : pas de travail forcé, pas de travail des enfants, pas de discrimination, liberté syndicale, etc. La norme OHSAS 18 001 (Occupational Health and Safety Assesment Series) a pour objectif de maîtriser les risques au travail. (Engagement de poursuivre une politique de gestion des risques, identification et évaluation des facteurs et domaines de risques, mise en place d’objectifs et de programmes, sensibilisation et formation du personnel, etc). 7 La norme SA 8000 constitue une base de certification fondée sur le respect des droits fondamentaux des travailleurs, (conditions de travail décentes). Elaborée en 1997, elle s’appuie sur des grands textes de référence concernant les droits de l’Homme dont la déclaration universelle des droits de l’Homme de l’ONU, les conventions du Bureau International du Travail et la convention de l’ONU sur les droits de l’enfant. Les principaux domaines de la SA 8000 sont : le travail des enfants, le travail forcé, l’hygiène et la sécurité, les pratiques, la discrimination, le droit de réunion et de parole (syndicats), le temps de travail, la rémunération et le système de gestion. (A noter qu’en 2003, seules 4 entreprises françaises étaient certifiées SA 8000.) Les AA 1000 series (AA pour Account Ability) ont été lancés en novembre 1999 : leur spécificité est d’aborder l’entreprise sous l’angle des processus qu’une organisation doit suivre pour rendre compte de sa performance. Les AA1000 ne proposent pas d’indicateurs prédéfinis mais des lignes directrices pour amener les entreprises et leurs parties prenantes à coproduire les indicateurs. Il s’agit en particulier de rendre compte (accounting) par le biais d’audit et de communication sur ses performances sociales et éthiques, en s’intéressant, en priorité, à la qualité du dialogue et à la participation des parties prenantes (stakeholders). Au travers des l’éthique a-t-elle encore de beaux jours devant elle : oui, son problème résidant dans les critères de reconnaissance intra et inter organisation. En dehors de la difficulté de reconnaissance intra et inter organisation des critères éthiques, l’enjeu majeur n’est-il pas la longévité et la pérennité de l’éthique et des comportements et actions dites socialement responsables dans des organisations ? Pour tenter de répondre à cette question, Anne-Marie Fray, 2005 propose trois actions : -une recherche de cohérence sous la forme d’un enchaînement allant des intentions jusqu’aux actions. - sur un axe des valeurs partagées, palliant par là même la complexité multiculturelle des organisations. - l’axe managérial pour faire vivre une éthique responsable à travers les strates et les projets de l’organisation Un enchaînement cohérent des principes et des actions 8 L’étude des différents écrits nous montre, à travers particulièrement l’engagement du dirigeant, que la responsabilité en terme d’éthique s’appuie d’abord sur la responsabilité économique et juridique, et ensuite que chaque organisation délimite elle-même ses zones de priorités (Persais, 2004). Ceci signifie qu’une action éthique, pour l’être, doit s’inscrire dans une cohérence globale, elle-même inscrite dans une cohérence stratégique, aux tactiques repérables. Nous proposons alors une piste sous forme d’inscription des volontés et des actions dans la durée. Cette inscription nous parait possible à schématiser sous forme d’un processus de gestion intégrée, d’enchaînement, où chaque élément est dépendant du précédent : le schéma 1 nous montre cet enchaînement entre les valeurs affichées et les actions, enchaînement garant de la stabilité des positions de l’organisation. uploads/Philosophie/ ethique-cours-lic-gbm.pdf

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