1 INTRODUCTION Après avoir suivi le cours d’Ethique et Déontologie Professionne

1 INTRODUCTION Après avoir suivi le cours d’Ethique et Déontologie Professionnelle, en deuxième année de licence Informatique, nous voici au moment où nous devons exprimer notre compréhension des matières apprises, par écrit, en vue d’une évaluation. Ainsi, nous avons mené des recherches, en vue de constituer une étude composée deux parties, dont la première porte sur des concepts de bases (éthique, morale, déontologie) et autres concepts apparentés. Ces concepts de base nous enseignent de faire référence deux grandes approches, notamment : « ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire ». Ici, on insiste sur les principes fondamentaux de conduite sociale, à ce qui est permis et ce qui est interdit, beaucoup plus précisément à l’idée de ce qui est agréable et désagréable à nous-mêmes et à notre société ou communauté. Notre expérience professionnelle exige que nous ayons le courage de nous pencher sur le bienfondé social, d’où « cultiver l’esprit de la sagesse en distinguant ce qui est permis de ce qui ne l’est pas, soit, l’essentiel de l’accessoire » ; car la paix sociale de notre civilisation en dépend concrètement. Ainsi, le cours de l’Ethique et Déontologie nous permet d’approfondir d’avantage sur cette matière. De ce qui précède, et en notre qualité d’ingénieurs informaticiens, évoluant dans le domaine des sciences et technologies, l’ensemble de nos compétences doit converger dans le besoin de bâtir ou de rendre notre société de plus en plus agréable, en appliquant les principes et règles adéquats. Ainsi, nous devons faire preuve des valeurs culturelles patriotiques, universelles et républicaines dans l’exercice de notre profession. Sur ce, évoluant dans le domaine des sciences et technologies, la classification des compétences du référentiel professionnel commun en sciences et technologies, selon ce cours du Professeur MUSESA LANDA, nous donne plus de lumière en terme de recommandations suivantes : - Communiquer dans une langue vivante (Français, Anglais et autres) de manières appropriée à l’oral et à l’écrit dans divers contextes liés à la profession des sciences et technologies ; - Utiliser les NTIC et autres outils appropriés à la réalisation des taches 2 liées à la profession des sciences et technologies, en vue de produire un outil d’aide à la prise de décision ; - Agir de manière éthique en appliquant les règles déontologiques professionnelles ; - Intégrer la protection de l’environnement ainsi que les normes de santé et sécurité au travail dans l’exercice de notre profession ; - Exploiter les capacités scientifiques et technologiques acquises pour créer, innover et entreprendre une activité en vue de résoudre un problème de la société ; - Mobiliser les savoirs disciplinaires et interdisciplinaires dans les sciences et technologie pour traiter une problématique. 3 CHAPITRE I : MORALE, ETHIQUE, DEONTOLOGIE, ETCONCEPTSAPPARENTES 1. LA NOTION DE MORALE I.1.1 Historique Quand les moralistes latins ont assimilé la pensée grecque, ils ont conservé le mot êthika en le latinisant. Aussi les commentaires latins de l'éthique d'Aristote sont-ils intitulés des commentaires in librosethicorum. Puis les Latins ont fabriqué le mot moral, dérivé demos, moris,quiales sensd’éthos et d’êthos: a) Quand mos signifie usage ou coutume, il correspond à éthos ou au deuxième sensdeêthos; b) Employé au pluriel, il signifie caractère : C'est le premier sens de êthos– et il signifie morale. On disait scientiamoralis, philosophiamoralis ou ethica. C'étaient des expressions synonymes. La morale a besoin des autres sciences. Par exemple, la diététique fait des recherches sur les aliments en général et sur les aliments qui conviennent à telle ou telle personne. I.1.2 Définition C'est tout ce qui, dans l'ordre du bien et du mal, se rapporte à des lois, des normes, des impératifs. La morale fait référence à des valeurs communes parfois universelles, elle se transmet par des principes, des règles et des normes. NB: Pour certains penseurs, «morale» et «éthique» ont la même signification: le premier provient d'un mot latin («mores») et les second d'un mot grec («éthos ») qui, tous les deux, signifient «mœurs». 2. LANOTIOND’ETHIQUE I.2.1 Historique En grec, éthique se disait êthikê ou êthika. Le premier mot est un féminin singulier ; le deuxième, un pluriel neutre. « Transcrit en latin, le mot ethica, comme les mots physica, metaphysica, politica, a d’abord gardé sa 4 valeur de pluriel (cf. l’anglaisEthics, Physics, Mataphysics) ; par la suite, il a été traité comme un féminin, et c’est comme féminin qu’il a donné le français : éthique » (Joseph de Finance, Éthique générale, Presses de l’Université Grégorienne, Roma, 1967). La racine des mots êthikê ou êthika, c'est êthos qui revêt quatre significations : Habitude morale, caractère, mœurs. On employait ce mot, par exemple, pour parler du caractère d'une bête ou de ses mœurs, de ses inclinations innées. C'est de ce premier sens du mot êthos que vient le mot éthique. Usages, institutions. Demeure habituelle, domicile (de l’homme et des animaux). Selon Aristote, êthos vient d’éthos, ce dernier mot signifiant habitude, coutume, usage. On employait le mot éthos pour traduire le mot habitude dans les expressions suivantes :  L'habitude devient une seconde nature;  Faire quelque chose par habitude;  Avoir l'habitude de;  S’habituer. I.2.2 Définition L'éthique est une discipline qui cherche à évaluer les conduites humaines par rapport à un système de valeurs, ou des exigences de respect, de promotion de l'humanité. D’après Aristote, l'éthique est la science du bonheur humain, et il énumère les biens qui, à ses yeux, constituent les parties du bonheur humain. Consulter la liste de ces biens dans la Rhétorique, I, 1360b – 1362a.On remarquera que la dernière partie du bonheur, c’est la chance il faut de la chance pour être heureux. NB : L'Éthique a pour centre de préoccupation : l'homme. Elle cherche en permanence ce qui est le meilleur pour la personne. 5 I.3. LA NOTION DE DEONTOLOGIE Le mot déontologie a été fabriqué par le philosophe et juris consulte anglais Jérémie Bentham (1748-1832). Chez lui, le mot déontologie est synonyme de morale, comme en fait foi le titre d'un livre qu'il publiait en 1834 : Deontology or Science of Morality. Le mot déontologie vient du grec deon (deontos au génitif), participe présent de dei: il faut, il convient, et de logos: discours, traité, etc. En se référant à l'étymologie du mot, certains vont définir la déontologie comme une «science des devoirs». En leur sens premier, éthique, morale et déontologie sont des synonymes .Ils désignent la science de la conduite humaine ; la science qui recherche ce qui convient à l'être humain dans tous les domaines de son activité. Plus d'un siècle après la mort de Bentham, les médecins français se sont donné un Code de déontologie (1947). C'était un recueil des « devoirs » des médecins envers leurs patients et envers leurs confrères. Ce fut le premier Code de déontologie. Maintenant, toutes les professions en ont un. Il faut se garder de dire «code d'éthique» au lieu de «code de déontologie ». Les deux formules ne sont pas synonymes. L'éthique ou la morale, au sens premier de ces termes, évoquent le bien de la personne, tandis qu'un code de déontologie évoque le bien de la profession ; le code de déontologie existe pour la profession. Une profession est « juridiquement » bien exercée si ses membres respectent le code de déontologie qui la régit. I.4. LA NOTION DE LOI OU DROIT Qu’il arrive à l’éthique d’être «confondue avec la morale et la déontologie », comme dit Chantal Audet, c’est explicable ; mais, quand elle ajoute avec « la Loi », Le droit est l’objet de la justice, vertu qui règle nos rapports avec autrui. Or, la vertu de justice n’est qu’une partie de la morale; il y a aussi le courage (anciennement la force) et la modération (anciennement la tempérance). 6 I.5. CONCEPTS APPARENTES Dans cette section, nous déterminons quelques concepts nécessaires dits : « apparentés » dont nous exploitons en complément dans le cours d’éthique et déontologie. Nous avons : Commandement, Norme, Traité, Convention et Accord. a) Commandement Il s’agit de satisfaire ou obéir aux obligations résultant d'un acte authentique. b) Norme Une norme, du latin norma « équerre, règle », désigne un état habituellement répandu, moyen, considéré le plus souvent comme une règle à suivre. C’est aussi l’un des modes d’expression privilégiés de la souveraineté, car tout ce qui entre dans une norme est considéré comme « normal », alors que ce qui en sort est « anormal ». c) Traité : Un traité est un contrat conclu entre plusieurs sujets de droit international public. d) Convention : Le mot convention peut désigner une réunion solennelle de personnes liées par un intérêt commun qui peut être scientifique, littéraire, professionnel ou artistique. e) Accord : L'accord est un consentement ou une traduction de l'expression des volontés concordantes entre les sujets de droit en vue de produire des effets juridiques. 7 CHAP II : QUELQUES PROBLEMES ETHIQUES EN INTELLIGENCES ARTIFICIELLE En abordant cette partie du présent travail, nous soulignons les problèmes et les solutions possibles en intelligence artificielle dans l’élaboration des systèmes qui sont destinés d’opérer dans notre société que nous souhaitons agréable. Ainsi, les uploads/Philosophie/ examen-ethique-et-deonthologie-ok.pdf

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