Psychogénéalogie et Numérologie – 2-3 Juillet 2016 La Famille : Un Trésor et un

Psychogénéalogie et Numérologie – 2-3 Juillet 2016 La Famille : Un Trésor et un Piège (Formation Introductive) Être Acteur sur la Pièce de Théâtre de sa Vie Utilisez votre Date de Naissance, ainsi que celle de votre mère, de votre père, éventuellement celle de vos frères et sœurs et celle de vos ancêtres pour devenir ce que vous êtes véritablement Ma Date de Naissance : …………………… Date de Naissance Mère : ..................... ; Date de Naissance Père : ……….…….… 1) La Réalisation de Vie (Jour de Naissance + Mois de Naissance) Moi : ………….….……….. ; Mère : ………….…..…….. ; Père : ……….………..……. 2) Les Décors (Mois de Naissance) Moi : ………….….……….. ; Mère : ………….…..…….. ; Père : ……….………..……. 3) Les Habits (Jour de Naissance) Moi : ………….….……….. ; Mère : ………….…..…….. ; Père : ……….………..……. 4) Défi de l’Enfance (Jour de Naissance - Mois de Naissance) Moi : ………….….……….. ; Mère : ………….…..…….. ; Père : ……….………..……. 5) Défi de Vie (Mois de Naissance - Jour de Naissance ; Jour de Naissance - Année de Naissance) 12 4 1979 3 4 8 1 4 3 Moi : ………….….……….. ; Mère : ………….…..…….. ; Père : ……….………..……. 6) La Vocation (Jour + Mois + Année de Naissance) : Moi : ………….….……….. ; Mère : ………….…..…….. ; Père : ……….………..……. 1 Les configurations généalogiques problématiques et leur résilience Les noyaux et les événements dans l’arbre généalogique 1) Noyau incestuel qui devient noyau incestueux en tant que noyau persistant. 2) Noyau bisexuel qui devient noyau homosexuel en tant que noyau persistant. 3) Noyau sadomasochiste 4) Noyau narcissique 5. Noyau cannibale 6) Noyau social qui devient névrose sociale en tant que noyau persistant.  Noyaux résilients Nœuds ou noyaux persistants : 1. Noyau incestuel qui devient noyau incestueux en tant que noyau persistant. Il recouvre la nécessité de l’enfant de se former, dans les quatre centres, à travers un lien d’abord exclusif avec les membres de sa famille, la famille étant le premier référent mental, émotionnel, sexuel/créatif et matériel. L’attraction sexuelle entre hommes et femmes est spontanée. L’interdiction est le versant négatif d’une règle positive : l’obligation à l’exogamie.Rappelons-nous que chaque nœud nous fait toujours croire qu’il n’y a pas d’autre solution possible, ce qui n’est pas vrai.Rappelons nous la différence entre un lien sain et un lien névrotique : le lien sain est celui dont nous pouvons nous défaire facilement et le névrotique est celui que la famille nous impose. Si nous apprenons avec la psychogénéalogie que la devise du nœud incestueux est « À L’INTÉRIEUR », avec la psychomagie nous le guérissons, en réalisant métaphoriquement les pulsions réprimées et en commençant à faire ce qui auparavant paraissait impossible : en partant de l’amour des parents comme nœud, sortir des frontières de la famille avec pour devise « AILLEURS ». Tout nœud incestueux produit un enfermement : si la destination du noyau incestuel enfantin est l’ouverture au monde, l’effet du noyau incestueux adulte est l’enfermement dans la famille, l’incapacité à se projeter dans le monde. 2. Noyau bisexuel qui devient noyau homosexuel en tant que noyau persistant. Il désigne notre nature bisexuelle initiale, qui conduit l’enfant à explorer avec une grande liberté à la fois sa relation avec le sexe opposé et sa relation avec le même sexe, et ce pour construire dans l’avenir son identité sexuée. 3. Noyau sadomasochiste Il désigne l’exploration nécessaire qui fait que tout enfant, au cours de sa croissance, de la douleur comme élément fondamental de la vie. Il s’agit à la fois de la douleur ressentie et de la douleur infligée. Les deux sont source d’une intensité que l’enfant va apprendre à intégrer sainement à son existence. Le milieu familial peut créer des nœuds sadomasochistes en habituant l’enfant à vivre dans la souffrance (châtiments corporels, privations, vexations, 2 mais aussi conflits parentaux ou de fratrie, violence physique et verbale, etc.). L’enfant, d’abord victime, aura tendance à imiter qui l’a fait souffrir et à s’identifier à son tour à son bourreau. Le sadomasochisme s’organise en outre autour de relations – dominant/dominé – qui ont quelque chose de rassurant puisque la complexité de la relation humaine qui y est réduite à une hiérarchie fixe : la victime d’un bourreau n’est jamais seule car le bourreau a besoin d’elle ; de même, pour le bourreau avoir la possibilité de réduire l’autre à sa volonté lui donne un sentiment de toute-puissance, voire d’immortalité. Ces relations sont, au fond, symétriques, puisque chacun est au service de l’autre. À ce titre, elles présentent un fort risque de se pérenniser. Le noyau masochiste peut se fixer par excès : Le sadomasochisme sera imposé via des violences physiques ou psychiques, des exigences énormes (rapporter les meilleures notes en classe, ne jamais pleurer…), des hiérarchies arbitraires où l’enfant est toujours au plus bas de l’échelon, à moins de trouver un plus petit que soi sur qui reporter ce qu’on lui ait subir. Paradoxalement, un excès de précautions (ou une carence d’expériences normalement douloureuses) peut aussi créer un noyau sadomasochiste persistant : l’enfant élevé dans du coton n’a pas accès à la douleur comme maître, et ne voit aucune limite s’opposer à sa toute-puissance, puisque les parents le surprotègent et se mettent donc en position de subalternes 4. Noyau narcissique Il recouvre toutes les étapes du développement où l’enfant devient son propre référent privilégié, construisant ainsi sa capacité à se différencier (dans un premier temps, de la mère ou de la personne nourricière) en se reconnaissant lui-même. Un chemin qui nous conduit au narcissisme se crée lorsque depuis notre enfance on nous éduque en nous répétant : « Tu te crois supérieur ? » ou « Pour qui tu te prends ? ». Le nœud narcissique nous empêche de voir l’autre et par conséquent rend difficile la communication avec tout ce qui est différent.Il y a un lien entre le paranoïaque et le narcissique. Les trois symptômes clés qui confirment un terrain paranoïaque sont : 1 - Folie des grandeurs 2 - Jalousie (la jalousie vient du fait que l’on veut posséder la personne aimée) 3 - Délire de persécution Une personne narcissique : 1 - Se prend pour le nombril du monde, est égocentrique, la plus grande. 2 - Désire posséder la personne aimée car en réalité ce qu’elle aime c’est son propre reflet et elle ne supporte pas que celle-ci soit possédée par quelqu’un d’autre. 3 - Puisque le monde tourne autour d’elle, croit que tout le monde l’observe, est d’une susceptibilité extrême et dans le pire des cas reconnaît ses propres démons dans la réalité qui l’entoure et la persécute. Pour terminer nous pouvons parler du narcissisme positif. Le narcissisme positif c’est quand nous prenons beaucoup de plaisir à aider les gens. 3 Quelque-chose de très positif qui soigne les autres. C’est ce que nous devons faire avec tous les nœuds, les transformer en graines d’où fleuriront de bonnes œuvres pour l’humanité. 5. Noyau cannibale Il représente toutes les étapes du développement où l’autre (en général, le parent) est la source dont l’enfant se nourrir matériellement, ou sur un plan sexuel, créatif, affectif et mental. C’est une appropriation légitime par l’enfant de l’énergie psychique ou physique de l’autre. Bien accompagné par les parents, le noyau cannibale débouche sur une autonomie complète de l’enfant. Si les parents pèchent par manque ou par excès, la personne restera prisonnière de son noyau cannibale et cherchera sans cesse quelqu’un à dévorer symboliquement. Elle ne connaîtra ni l’autonomie ni la satisfaction, et se laissera balloter sans jamais trouver son propre centre, en proie à une faim insatiable. En ce sens, on peut dire que la victoire complète sur le noyau cannibale consiste à se détacher des identifications familiales, sociales et culturelles, et à s’identifier à l’Être essentiel : la part de soi qui ne peut jamais manquer de rien. Le nœud cannibale vient du fait que les parents, eux-mêmes insatiables, dévorent leur enfant. Telle la truie légendaire qui dévore sa portée, certains parents toxiques considèrent l’enfant comme une source d’énergie, un réservoir dans lequel puiser. Ils dévorent chez l’enfant tout ce qui ne leur a pas été donné par leurs propres parents. Cette dévoration peut prendre la forme d’un excès : le parent suralimente l’enfant pour acheter son amour, envahit son espace, lui vole son temps, fait de lui son public, son meilleur ami, son confident, etc. Toutes propositions relationnelles qui visent à remplir le parent et non à satisfaire les besoins de l’enfant. Le nœud cannibale par carence vient au contraire d’un refus du parent de se consacrer à l’enfant. Dans les cas extrêmes, c’est la malnutrition, des privations de toutes sortes qui engendrent une faim insatiable. Un enfant que l’on n’a jamais écouté, par exemple, peut nouer avec ses parents un nœud cannibale : devenu adulte, il n’aura de cesse que d’être pris en compte, et refusera d’admettre qu’on l’entend, qu’on lui prête attention. Il ne cessera de réclamer plus. Certaines personnes arrivent à l’âge adulte privées de toute énergie, vidées d’elles-mêmes, et continuent néanmoins de uploads/Philosophie/ formation-psychogenealogie-et-numerologie-2-3-juillet-2016.pdf

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