FRAGMENTS DE SAGESSE R0SICRUC1ENNE V A V fragments de sagesse rosicrucienne Cop

FRAGMENTS DE SAGESSE R0SICRUC1ENNE V A V fragments de sagesse rosicrucienne Copyright 1977 Editions Rosicruciennes 56, me Gambetta 94190 Villeneuve-Saint-Georges 1ère édition 1971 2ème édition 1974 3ème édition 1977 © Editions Rosicruciennes, 1977 La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations, dans un bul d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite ». (Alinéa premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc, une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. Imprimé sur les Presses de l'IMPRlMF.RIE J. DEROUIN 3, rue du Foyer 9 4 190 Villeneuve-Saint-Georges BIBLIOTHEQUE ROSICRUCIENNE EN LANGUE FRANÇAISE • Principes rosicruciens pour le foyer et les affaires. • La vie mystique de Jésus. • Les doctrines secrètes de Jésus. • « C’est à toi que je confie ... » (Enseignements secrets du Tibet). • La maîtrise de soi et le destin, avec les cycles de la vie. • Manuel rosicrucien. • Les demeures de l’âme. (La conception cosmique). • Les glandes, nos invisibles gardiennes. • Le sanctuaire intérieur. • Les secrets de la Rose-Croix (mission cosmique accomplie). • Messages du sanctum céleste. • Rencontres avec l’insolite. • Les maisons secrètes de la Rose-Croix. • L’art mystique de la guérison. • Fragments de sagesse rosicrucienne. • Nouveaux messages du sanctum céleste. • La Lémurie. (Continent perdu du Pacifique). • La prophétie symbolique de la grande pyramide. • Fruits éternels de la connaissance. • Essai d’une mystique moderne. • Mystiques en prière. • Murmures du moi. • Le livre de Jasher. (D’autres volumes seront ajoutés de temps en temps. Demandez le catalogue complet). TABLE DES MATIÈRES V PAGES La mort et l’au-delà, par Raymond Bernard.............. 11 Le couple, par Raymond Bernard................................... 45 Le grand collège cosmique, par Raymond Bernard.. 67 La mémoire universelle, par Raymond Bernard........ 95 L’art mystique de la respiration, par Ralph M. Lewis. 115 Faites vos propres prédictions, par Ralph M. Lewis.. 127 L’art de la création mentale, par Ralph M. Lewis.... 141 Le mystère des nombres, par Ralph M. Lewis............ 153 La vision psychique, par Ralph M. Lewis.................... 169 La conscience cosmique, par Cecil A. Poole.............. 183 La psychologie du mysticisme, par Cecil A. Poolc... 197 Les Indiens, par Michel Hoca......................................... 213 la mort et l'au-delà par Raymond BERNARD [ H ] V Je vais m’efforcer de vous éclairer sur un problème qui préoccupe tout croyant — celui de la mort que nous, mystiques, préférons appeler transition, en raison de notre connaissance intime des véritables principes se rapportant à ce grand moment de l’existence humaine. Il est évident que je traiterai, uniquement de ce dont je suis sur, laissant délibérément de côté les curieuses superstitions encore en cours et surtout les théories étranges — pour ne pas dire burlesques — qui trouvent toujours crédit auprès des esprits si assoiffés de merveilleux et de fantastique ima­ ginaire qu’ils ne savent plus distinguer le vrai du faux et le sensé de ce qui ne l’est pas. Accorder foi à tout ce qui a été écrit sur les grandes questions de l’origine et de la fin de l’homme, ce serait en vérité bien mal juger de la création et même du créateur, et nous ne pouvons que reconnaître la sagesse de l’ordre rosicrucien A.M.O.R.C. en cette matière. Son enseignement apaise l’intellect en révélant « ce qui est » sur l’ensemble des problèmes fonda­ mentaux, et, en même temps, il donne, par sa méthode pratique, tous les moyens possibles de vérification non seulement sur ce qui appartient au domaine sensible mais aussi — et surtout — sur ce qui a trait aux vérités méta­ physiques les plus élevées. Tout est si simple et l’homme a tendance à rendre tout si compliqué ! Répondant à une question qui m’était posée au cours d’un forum rosicrucien, j’avais déclaré : « L'heure de la mort n'est pas fixée : seules les circonstances le sont ». C’est sur ce point que je vais revenir tout d’abord. Les enseignements rosicruciens établissent que l’homme pourrait vivre en moyenne cent quarante-quatre ans. La science nous apprend que l’âge moyen de durée de la vie se situe vers soixante ans actuellement et que cela cons- titue un réel progrès par rapport aux siècles passés où cette moyenne était de quarante ans environ. Il y a donc nette progression et, selon la loi des moyennes, cela prouve d’une manière incontestable que la vie peut être plus longue qu’elle n’est en général. Il est clair que si l’homme menait une existence raison­ nable, parfaitement conforme aux lois naturelles, qu’il s’agisse de nourriture, de boisson, d’exercices corporels ou de conditions de vie, il atteindrait un âge beaucoup plus avancé. Il est exact, cependant, que les impératifs de la vie sociale, la négligence consciente ou non de principes vitaux, les habitudes néfastes héritées du passé ou récem­ ment établies, la façon dont l’humanité, collectivement ou individuellement, se comporte, permettent très rare­ ment d’atteindre l’âge moyen que nos enseignements situent vers cent quarante-quatre ans. Il n’en est pas moins vrai que si l’homme le voulait, il pourrait vivre plus long­ temps. C’est un fait scientifiquement prouvé et cosmique- ment exact. L’heure de la mort n’est à aucun égard fixée. En d’autres termes, chaque être humain est responsable de la durée de sa vie et il n’y a pas à cet égard de prédes­ tination ou de « destinée », pour employer un langage cou­ rant. La prédestination est d’ailleurs incompatible avec toute idée de justice cosmique. L’admettre comme un fait serait catégoriquement faux et, de plus, ébranlerait les fondements même de la morale. Car, avez-vous réfléchi que si la prédestination était une loi exacte, il n’y aurait aucune raison pour ne pas approuver ceux qui, dans l’existence, recherchent ù tout prix et aussi rapidement que possible à retirer de la vie ce qui leur semble bon, humainement parlant ? L’heure du grand départ étant éta­ blie à l’avance, à quoi servirait de prodiguer des soins attentifs aux malades ? Si « c’est leur moment », rien ne sera changé et certains traitements n’auront fait qu’ajouter à leurs souffrances. Si ce n’est pas leur moment, ils recou­ vreront la santé et quelque « tranquillisant » suffira pour leur permettre de franchir cette mauvaise période. Prédes­ tination implique fatalisme. Le maître qui se contente de conduire son chien au vétérinaire pour qu’une piqûre abrège ses souffrances peut-il en toute sincérité déclarer : « C’était son heure ! » ou encore, s’il change d’avis en route, penser : « Ce n’était pas le moment pour lui ! » ? Recon­ naître que l’heure (le la mort est fixée d’avance, c’est admettre tous les errements et les exagérations. C’est nier l’utilité des recherches médicales et autres dont le but est de prolonger la vie, c’est implicitement encourager tous les excès. Pourquoi prôner la sobriété, inciter à un milieu juste et bon en toutes choses, refuser à celui-ci un plat favori dangereux pour sa santé ou reprocher à celui-là sa vie de noctambule, si, de toute façon, en dépit de tous les excès, il ne vivra pas un jour de plus ou de moins ? Ses imperfections ne l’empêcheront pas nécessairement de remplir bien ses devoirs. A .quoi sert aussi, dans ce cas, cette considérable littérature sur les divers moyens de maintenir la santé. En vérité, que de temps perdu et d’efforts vains ! La nature entière s’élève contre la conception selon laquelle l’heure de la mort serait déterminée d’avance. Il suffit pour vous en rendre compte de regarder autour de vous. Si vous entretenez bien les rosiers de votre jar­ din, ils seront longtemps productifs et vos roses feront l’admiration de vos amis. Si vous les abandonnez à eux- mêmes, ils périront. Dans cet exemple ou dans celui du chien précédemment cité, on ne peut dire sérieusement que c’est une question de propriétaire; par exemple, que si le chien ou le rosier appartient à telle personne plutôt qu’à telle autre, c’est parce que, selon les lois de la desti­ née, il en était ainsi. A un tel raisonnement, à supposer qu’on s’y prête, 011 répondrait simplement que le « pro­ priétaire » de l’homme est, en dernière analyse, pour ce qui concerne un choix, son cerveau et que, là encore, il a par conséquent lui-meme toute responsabilité à ce sujet. En conclusion, bien que nous aimions à répéter avec quelque fatalisme devant la transition d’un être que nous avons connu ou aimé : « Son heure était venue », nous sommes intimement persuadés qu’en réalité il n’en est jamais ainsi pour personne et, d’ailleurs, nous pensons et agissons selon une conviction peut-être inconsciente radicalement opposée et pénétrés de l’idée que l’heure de la uploads/Philosophie/ fragments-de-sagesse-rosicrucienne-1977.pdf

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