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Cours d'histoire de la philo moderne et contemporaine par Emeline Durand Introd

Cours d'histoire de la philo moderne et contemporaine par Emeline Durand Introduction à la Critique de la raison pure de Kant Introduction générale : 1) L’œuvre de Kant né en 1724, meurt en 1804. Il consacre la majeure partie de son temps à l'enseignement et à l'écriture philosophique avec les opuscules (petits traités) et des ouvrages majeurs (les 3 critiques) + bcp de ses cours sont retranscrits ds Leçons de Kant. Public° de Critique de la Raison Pure en 1781 puis 2ème édition en 1783 pr rep aux objections qu'on lui a faites, comme celle d'être un sceptique (= qui consid que ya pas de connaissances acquise et absolue) S'ensuit public° de ses 2 autres critiques, Critique de la raison pratique 1788 et Critique de la faculté de juger en 1790. Il porte un fort intérêt pr la Révolution fr, qu'il consid comme rpztant la liberté et l'autonomie des peuples. Par ailleurs il a aussi un fort attrait pr la relig qui va l'amener à publier La religion dans les simples limites de la raison en 1795 Ainsi, on a l'impression que Kant a essayé de parler de tout, même si ya une forte unité ds son œuvre; surtout entre ses «3 critiques» qui se rep et s'inscrivent ds un même ensemble. En effet, *elles soumettent les facultés de l'esprit, de la raison à un examen, qui assigne des limites à nos capacités *elles sont formées autour d'un même concept, où les pb sont posés de la même manière *l'articulation entre philosophie morale et théorique autour d'un terme qui les unifie et les distingue 2)Qu'est ce que la philosophie Pr Kant, elle consitut le «couronnement de la connaissance rationnelle car →elle = forme la plus aboutie de connaissances par raison pure (indep de l'expérience) →elle = forme de connaissance rationnelle par concept, soit un ensemble organisé par unité conceptuelle →elle = guidée par une fin d'ordre pratique, et non simplement théorique Pratique Théorique Ce qui relève spécifiquement de l'ordre de la liberté, c'est-à-dire de l'action libre Ce qui relève spécifiquement de l'ordre de la connaissance, de la nature Par la théorie, on cherche à connaître les lois causales et déterministes de la nature. La philosophie, elle, a une vocation d'ordre pratique. Ns avons précédem établis que philo = forme de connaissance rationnelle. Mais c quoi la Raison : elle fait part de l'essence de l'homme, mais en même temps elle dépasse la simple nature humaine car Kant qualif Dieu de «être raisonnable absolu». Ainsi, on n'a pas besoin de form° particulière pr être raisonnable, mais en apprenant à agir convenablement selon la Raison, on agit moralement. Donc, Raison = faculté de l'universel en nous, sous forme de loi valable en tt lieu, en tt temps et pr nimp kel phénomènes. Tout ce qui se prod universellement & nécess devant nous a obligatoirement une dimension raisonnable. Raison = faculté législatrice qui en rédigeant des lois permet de prod le phénomène d'autonomie qui corresp à la capacité d'obéir à ses propres lois car on en est ns même l'auteur. Une loi morale qui ne vient pas de l'ext, mais former par notre propre raison est + facile à respecter car vient directem de nous. Être autonome = Être le principe de la loi universelle Critique de la Raison Pure (théorique) / Critique de la Raison (pure) pratique car ici aussi on se détache de tte dimension empirique. Ces 3 critiques vont permettre de disting clairem 3 facultés humaines 1)sensibilité, faculté réceptive par les sens 2)entendement, faculté de deter les objets et de les regrouper en concepts. 3) la raison Les objets sont d'ab donnés par contact aec organes sensoriels : la sensibilité crée pas l'objet mais la reçoit seulement (passivité de la sensibilité). L'entendement organise, def, classe les impressions qd ya contact avec des objets pr créer activement des concepts et des connaissances. MAIS l'entendement connaît que de manière limitée, c-a-d l'explication d'un phénomène par sa cause. Or l'esprit a exigence, désir de tt savoir, de saisir ttes les causes juska la cause ultime, source de ts phénomènes ds le monde. Donc la raison a pr fonction de rallier les différentes à l'unité pr combler le désir de connaissances. Elle fournit une unité rationnelle à un ensemble de connaissances acquises par l'entendement. La Critique de la Raison Pure veut démontrer la grandeur de la Raison qui arv à s'affranchir de l'expérience, mais qui frôle la folie en croyant trouver des objets en dehors de l'expérience. Au fond, les maths ont le même aspect de pureté que la philosophie, car ils se détachent ts deux de l'expérience. MAIS, là où les maths se base sur des constructions de concepts, et non pas de simples concepts; la philosophie va penser ts les objets comme des concepts quitte à en produire qui n'aient aucun lien avec la réalité. Ainsi, philosophie = système de connaissances rationnelles, qu'on peut assoc à celui des sciences où le savoir s'organise autour d'un principe d'unité qui forme une totalité (métaphore du corps, pr dire que ttes les parties taffent ensemble pr le bon dvp du Tout qui deter les fonctions de ces parties.) Le «Tout» = formé par ensemble de connaissances qui deter la place des connaissances et leur rôle au sein de cette totalité. La philosophie = un ensemble où ttes ses parties œuvrent en vue d'atteindre une fin précise. Elle a une struct téléologique (< du grec : tellos), dont le but = pratique et extra-spéculatif (car dépasse la simple réalité) et qui consiste à définir la «destination totale de l'homme» qui lui accorderait une dignité morale. Il faut agir ds le but d'être digne d'être heureux, se comporter d'une manière telle pr accueillir le souverain Bien. Philosophie = ensemble de connaissance rationnelle ds ordre autant pratique que théorique qui vise à satisfaire l'intérêt le plus élevé de la Raison qui consist à un achèvement du système de connaissances la détermination de la fin de l'homme Cette téléologie prétend à une visée d'unité totale + d'espérance en l'avenir. 3) Le projet critique De base les 3 textes = ébauches pr réaliser Métaphys des Moeurs, qu'il a jamais eu le temps d'écrire. Malgré leur aspect propédeutique, ils constituent une révolution. Pourtant, c légit de se demander à quoi sert de critiquer la raison ? Est ce qu-elle ne connaît pas elle-même ses propres limites ? Ds le sens courant «critique» assoc à dire tt ce qui est mvais pr le changer et le rendre meilleur, ou à un jugement porté sur la qualité de l'objet par évaluation argumentée. Pr se faire faut élaborer des distinctions au sein de la chose étudiée + proposer une appréciation de l'ensemble se basant sur évaluation de ses éléments composants. Ainsi Kant →divise la Raison en différents éléments (sensibilité, entendement, raison)se compare ainsi à un chimiste qui décompose matière en éléments indivisibles, pr assigner à chacun leur place et donc mieux les distinguer → propose une évaluation argumentée sur le fait que la Raison prétend à des connaissances; pr se demander si cette prétention est légit ou pas. Il aime pas l'idée de la philosophie d'avancer selon des principes qu'elle a jamais remis en ? Kant va forcer la Raison à un examen pr ne pas s'arrêter aux simples jugements, et ds le but d'acquérir des connaissances fondées et sûres. La critique = indispensable pr sortir de l'état de Nature, donc être libre par l'exercice de soi- même. Elle a une réelle positivité car elle remet la sensibilité à sa place en distinguant les principes qui valent pr le monde spéculatif perçu par nos sens VS les principes de l'ultra sensible qui appartiennent au monde de la liberté. Le «criticisme» de Kant constitue *changement majeure ds la méthode philosophique *mesure que l'on s'impose à soi-même *mesure nécessaire à la Raison pr sortir des impasses où elle est contenue 4) Introduction à la Critique de la Raison Pure LE BESOIN DE LA RAISON Au deb de la première préface, Kant parle de «destin de la R», c-a-d qu'en vertu de sa nature propre, elle se pose des ? qu'elle est incap de rep elle-même. Elle se base sur des principes qui régissent l'expérience pr décrire une situation simple. Ainsi elle cherche unité qui se trouve en dehors de la réalité, ds le monde de l'inconditionnel. Elle trouvera jamais le principe 1er car elle est prise ds la série infini des causes. Pr trouver cette cause ultime, elle se résout à abandonner les principes, sur lesquels elle se basait, pr plonger ds l'obscurité et les contradictions. En se détachant de l'expérience, elle ne lui sert plus de «pierre de touche» (pr vérifier validité d'énoncés/principes). Mais du cp, elle se ref à rien et revient à consid l'expérience pr valider les principes qu'elle a établit. La métaphysique = tendance naturelle de la Raison qui l'amène à consid son besoin de connaissance du 1er principe en s'échappant du domaine de l'expérience. Or, si la Nature nous a doté de cette tendance de la raison, c'est justement qu'en la uploads/Philosophie/ introduction-a-la-critique-de-la-raison-pure-de-kant.pdf