Résumé Syllabus E.E.W par Pascaline Chauvier 1er BAC LLM. LINGUISTIQUE ET SÉMIO

Résumé Syllabus E.E.W par Pascaline Chauvier 1er BAC LLM. LINGUISTIQUE ET SÉMIOLOGIE GÉNÉRALE : RÉSUMÉ DU SYLLABUS D’EBENE ELIZABETH WINAND. De l’antiquité à la Renaissance : A. Le Trivium : - Ensemble de disciplines qui portent un discours sur le langage : o La rhétorique : Etudie la force que le langage peut avoir sur un auditoire : Force de persuasion, efficacité … o La Logique : Etudie les moyens langagiers qui permettent d’accéder à la connaissance. o La Grammaire : Observe la langue écrite en tant qu’elle permet d’accéder aux textes écrits dans cette langue. Le Quadrivium : - Ensemble composé de quatre arts relatifs aux nombres : o L’arithmétique o La musique o La géométrie o L’astronomie Ces trois voies s’intéressent au langage en tant qu’il permet d’accomplir quelque chose, on ne prête attention à son fonctionnement que s’il est mis au service de quelque chose. B. Zoom sur la grammaire antique : La grammaire originelle n’avait pas d’ambition théorique, mais bien un but pratique, à savoir : Pouvoir décrire des faits de langue écrits et accéder à des textes littéraires. a. Le Tekhnê de Denys Le Thrace : Il s’agit d’une des premières grammaires du monde occidental. Sa particularité réside dans le fait qu’elle contient une notion qui nous est familière : La notion de la Partie du Discours. En effet Denys Le Thrace est le premier à les avoir identifiés et classifiés, chaque partie se caractérisant par le cas (casus en Latin) qu’elle peut recevoir. Le Tekhnê est une grammaire qui s’en tient au niveau élémentaire du mot, sans envisager les relations qu’ils peuvent avoir entre eux. b. L’Ars Grammatica de Donat : Monument de la grammaire occidentale qui sera utilisé jusqu'à la Renaissance. La raison de son grand succès est son caractère très didactique. Il est divisé en « Ars Minor » (Résumé) et « Ars Maior » (Exhaustif). Son plus est qu’il fonctionne par « Question-réponse ». La diffusion de cette grammaire, qui est une transcription du latin classique va permettre à cette langue de perdurer, puisqu’il y avait transmission de la norme. Ainsi, à la Renaissance, le latin pratiqué par les humanistes était fort proche du latin classique. La différence avec le Tekhnê, c’est que l’Ars Grammatica possède une visée normative. Il servira également de modèle aux premières grammaires de variété non latines. Résumé Syllabus E.E.W par Pascaline Chauvier 1er BAC LLM. Transfert du latin à une langue non latine : - Traduction en français des explications de Donat. Objet étudié = Latin, Mais Métalangage différent. - Traduction des exemples : Frontière entre les deux grammaires de plus en plus mince - Suppression des formes latines pour ne garder que le Français. Le Donait François devient la première grammaire du français et est directement dérivée de L’Ars Grammatica. Il n’empêche que bien que révolutionnaire cette traduction progressive du français au latin pose un problème majeur : Les formes qui conviennent au latin, ne conviennent pas spécialement au français. Prenons l’exemple du cas en latin, il est très pertinent, mais n’a pas grand intérêt en français. C. Au Moyen Age : Les grammairiens Modistes Il s’agit d’un autre type de grammaire beaucoup plus spéculatif, qui réfléchit sur le langage dans sa généralité : Recherche de la manière dans le sens fonctionne dans le langage. Les modistes privilégient la réflexion grammaticale à la description. Les Modistes : Leurs noms proviennent des traités qu’ils rédigeaient : De Modis significandi. (=Produire du sens). Attention : Différence entre Modis Signandi (Au niveau du mot et des concepts) et Modis Significandi (Mises en relation des mots pour former une unité de sens supérieure). En Insistant sur le second aspect les modistes franchissent le pas entre une grammaire du mot et une syntaxe phrastique. D. La Renaissance : a. Contexte culturel : A cette époque une série de mutations importantes vont conditionner la réflexion sur le langage. - Opposition structurante entre Langues anciennes et Langues vernaculaires : Lorsque l’on redécouvre les langues de l’antiquité (Latin, Grec, Hébreu) on se rend compte que ce sont des langues mortes car elles ne correspondent plus à l’usage contemporain. Tandis que les langues vernaculaires sont des langues utilisées par une communauté et dans lesquelles la communauté se reconnaît (=Identitaire). Il y a prise de conscience du caractère illégitime des langues vernaculaire par rapport aux langues anciennes, malgré leur importance aux yeux des locuteurs. Dante Alighieri décide donc qu’il faut les doter d’un prestige et les conservées comme un objet de savoir. Il publie : De Vulgari eloquentia. (Eloquence du parler vulgaire). Résumé Syllabus E.E.W par Pascaline Chauvier 1er BAC LLM. - Rivalité politico-culturelles : A cette époque des rapports de rivalités s’établissent entre des Etats-nations en formation, une conscience nationale est en voie d’émergence, dans ce genre de rapport la langue joue un rôle symbolique fondamental (car elle permet aux nations de se mesurer entre elles) et elle mérite d’être défendue. En 1549, Joachim Du Bellay publie « Deffence et illustration de la langue françoyse ». - Invention de l’imprimerie : L’imprimerie va avoir une influence considérable sur notre rapport avec le langage, puisqu’elle pousse à stabiliser les formes linguistiques. Si on décide d’imprimer un texte en français, il faut pouvoir choisir sa variété ; La variété devient alors norme et cette norme ce diffuse. b. Premières grammaires vernaculaires : - John Palgrave : « L’esclarcissement de la langue françoyse » : Une des premières grammaires du français destinée aux anglais voulant apprendre la langue. Le français est alors considéré comme assez prestigieux pour être enseigné en tant que langue étrangère. - Antonio de Nebrija : “Gramática de la lengua castellana”, 1492 : Etroitement lié au prestige de la cour de castille. Le but politique poursuivi par la rédaction de cette grammaire : préserver et valoriser la langue castillane. - Louis Meigret : « Tretté de la grammere françoèze » 1550. L’auteur cherche ici à fixer des règles d’orthographe de la grammaire française en la systématisant de la manière la plus rationnelle et plus efficace possible. c. Compilation linguistiques : Avec la découverte de mondes nouveaux, donc de nouveaux peuples, on se rend compte du nombre de langues existantes, il devient nécessaire de connaître les langues que ces nouveaux peuples parlent pour poursuivre leur but d’évangélisation. Apparaissent alors les compilations linguistiques dont le but est d’inventorier le plus de langues possible et d’observer leur usage dans le monde connu avec une visée pratique (L’évangélisation). Compilation célèbre : Mithridates de Conrad Gessner (1555) qui propose 27 traductions du notre père. Ce recueil fournit un matériau précieux pour la description linguistique mais également pour le comparatisme. Avec cette idée de comparer les mêmes textes de plusieurs langues différentes on met en évidence les principes communs sur lesquelles elles reposent. Résumé Syllabus E.E.W par Pascaline Chauvier 1er BAC LLM. L’époque Classique A. Grammaire générale et raisonnée de Port Royal : Rédigée par les Jésuites de port royal qui étaient des intellectuels au mode de vie austère, cette grammaire se place dans la lignée des modistes. La réflexion des Jésuites est axée autour d’une association étroite entre langage et pensée. Selon eux décrire le langage revient à décrire la pensée. Cette approche peut être définie comme mentaliste et universalisante de la grammaire. Mentaliste car on considère le langage comme une excroissance de la pensée. Universalisante car selon une description de la pensée est valable pour toutes les langues. Selon les Jésuites de Port Royal, trois opérations sont possibles : - Concevoir (Pas forcément une traduction langagière, pour eux on peut concevoir une notion sans donner de traduction linguistique). - Juger (Le jugement à une proposition linguistique, qui est la proposition) - Raisonner (Fruit de la combinaison de )plusieurs jugements. Cette vision langagière mène à quitter la grammaire du mot pour arriver à la syntaxe de l’énoncé. Les grammairiens de Port Royal vont également développer la notion de complément (principal constituant de la phrase). Le 19e Siècle a. Une mutation épistémologique générale : Le 19e siècle est caractérisé par un changement radical dans la manière de construire la connaissance. Elle se fait à partir de faits objectifs (Méthode inductive : Partir des faits pour essayer d’en tirer une loi générale) et sera attentive à la temporalité. b. Grammaire historico comparative : Cela part d’une obsession chez les linguistes qui est de retrouver la langue mère. Pour cela, il faut comparer entre elles le plus grand nombre de langues et retrouver l’étymon originel. Pour être pertinentes ces correspondances doivent porter sur au moins deux termes différents ayant des points communs et être issu du lexique fondamental : Famille et Nature. Ces ressemblances sont le plus souvent phonétiques : Il s’agit d’établir des lois à partir desquelles ont reforme des langues par prédiction rétrospective. Résumé Syllabus E.E.W par Pascaline Chauvier 1er BAC LLM. c. Typologie des langues : L’allemand Humboldt à créer une typologie pertinente pour décrire le fonctionnement des langues sur le plan morphosyntaxique. Trois groupes sont identifiables : - Les langues isolantes : Peu de variations de la forme uploads/Philosophie/ introduction-a-la-linguistique-et-a-la-semiologie-generales.pdf

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