LE MONDE DES RELATIONS La Gnosis définit trois types de relation. 1. Nous somme

LE MONDE DES RELATIONS La Gnosis définit trois types de relation. 1. Nous sommes en relation avec notre corps physique appelé aussi corps planétaire, et en conséquence, nous sommes aussi en relation avec toutes les fonctions de ce corps: ce que nous pensons, ce que nous sentons, ce que nous expérimentons, ce que nous faisons, la digestion, les cinq sens, la respiration, le cœur, tous les organes, etc. 2. Nous vivons sur la planète terre et en conséquence nous sommes en relation avec le monde extérieur, avec la famille, la société, la mécanique propre aux problèmes et situations qui nous entourent, avec la nature, avec les arbres, les plantes et les animaux, etc. 3. L'homme est en relation avec lui-même. En général nous accordons peu d’importance à ce type de relation. Nous nous intéressons essentiellement aux deux premiers types de relation et démontrons une certaine indifférence fase à ce troisième type de relation, même s’il nous arrive souvent de souffrir moralement. Au sujet des souffrances morales, nous nous contentons bien souvent d’une analyse assez superficielle où nous voyons les causes de ces souffrances dans les différents évènements ou situations de notre existence. Nous pensons souvent que, si ces évènements disparaissaient, disparaîtraient les souffrances morales qui leur sont associées. La nourriture, la santé, l'argent, les affaires, la famille, fonder un foyer, travailler, améliorer sa situation, s’éléver dans l'échelle sociale constituent nos principales préoccupations. Il est évident que le corps physique autant que les événements du monde sont extérieurs à nous. Parfois, notre corps physique est malade, parfois il est en bonne santé et ainsi de suite. Si notre corps physique est malade, cela indique que nous sommes en mauvaise relation avec lui. Le deuxième type de relation, la relation que nous avons avec le monde extérieur, se caractérise par toutes les circonstances de notre vie quotidienne. La Science Gnostique nous amene à comprendre que nous sommes victimes des circonstances. Pourquoi une telle affirmation? Nous avons tous constaté que les évènements nous arrivent sans que nous sachions pourquoi. Nous nous retrouvons dans des situations que nous n'avons ni demandées ni cherchées. Nous aurions beau souhaité que tel ou tel évènement ne nous arrive pas, et pourtant il nous arrive. Et quand il arrive, nous supportons la situation comme nous pouvons. Et bien après elle passe, mais pour se répéter plus tard dans le temps. Nous voudrions bien comprendre la raison de cette mécanique, la raison du manque chronique de félicité, et nous ne savons comment faire. Il est sûr que le contact que nous avons tous les jours avec le monde extérieur implique un certain nombre d'évènements. La Gnosis enseigne que ces évènements sont la conséquence secrète de la relation intime que nous avons établie avec le monde; il est indéniable que nous ne connaissons pas cette relation. Bien souvent, nous croyons connaître la relation que nous avons avec le monde. Cette croyance nous fait croire que nous nous conduisons de façon juste, correcte, équilibrée, sincère, honnête, etc…Evidemment, les autres vivent dans l’erreur... Et si nous avouons avoir un quelconque défaut, c’est pour montrer à quel point nous sommes honnêtes, sincères et judicieux… Secrètement, nous nous sentons être supra intelligents, et nous sentons que « les gens » se conduisent mal, qu’ils ne nous comprennent pas, qu’ils ne font pas ce qu’il faut, etc. Quel que soit le visage que nous essayons de montrer aux autres, nous devons bien admettre que nous ne connaissons pas la secrète relation que nous avons avec le monde; nous nous surprenons toujours d’avoir de mauvaises relations avec les voisins, les collègues, avec la famille, avec telle ou telle personne qui, en plus, a pu être notre meilleur(e) ami(e), etc… Si nous établissons des relations inadéquates avec le monde, il en résulte des conflits dans la famille, dans la société, des problèmes d'argent, des problèmes de travail, et nous nous sentons victimes des évènements ; nous aurons tendance à rendre notre entourage et le monde en général, responsables de notre situation. Si nous réfléchissons à propos de ce que nous sommes, du point de vue du travail ésotérique gnostique, il en résulte qu’il est urgent de connaître lequel de ces trois types de relation nous fait défaut. Il peut se faire que nous ayons de mauvaises relations avec le corps physique et la conséquence, c'est la maladie. Si nous avons des mauvaises relations avec le monde extérieur, apparaissent les conflits, problèmes économiques, problèmes sociaux, etc. Il peut se faire que nous soyons en mauvaise relation avec nous-mêmes; si nous sommes en mauvaise relation avec nous-mêmes, nous souffrons du manque d'illumination intérieure. Qu'est-ce que c’est avoir une mauvaise relation avec soi-même? Chacun de nous a son Être Interne. Le fait de ne pas nous intéressés avec objectivité à la relation avec nous-mêmes nous a éloignés de l'Être. L'Être est la raison de notre existence. Vouloir définir l'Être c’est se vouer à l'échec car l'Être échappe à toute idée. L'Être est au-delà des pensées et des émotions. Quand nous nous intéressons à faire taire la «légion» de «Mois Psychologiques» que nous portons à l'intérieur, quand nous aspirons au silence intime, quand nous reconnaissons notre incapacité à comprendre les mystères de notre propre existence, alors peu à peu, nous nous tournons vers l'intérieur de nous-mêmes, dans l'immense espace du cœur, pour faire l'expérience de l'Être, et établir une véritable relation avec nous-mêmes. Incontestablement, nous avons besoin d'établir des relations correctes non seulement avec notre corps planétaire (corps physique) et avec le monde extérieur mais aussi avec chacune des parties qui constituent notre propre Être Interne. Dans les moments difficiles de la vie, nous devons faire appel à l'intime «Rappel de Soi». Nous pouvons tirer grand profit des circonstances adverses si nous savons nous intégrer avec les parties supérieures de notre Être: Dieu Père et Dieu Mère. À l'intérieur de chacun de nous, se trouve la «Tonantzin» des Mystères Aztèques, la «Stella Maris» des Alchimistes Médiévaux, «Isis» des Mystères Egyptiens, la «Maria» des Mystères Chrétiens, «Artémis» des Mystères Grecs, la chaste «Diane» des Mystères Romains; Elle, Dieu Mère, est un aspect de notre Être. Elle, la Déesse Mère Particulière de chacun de nous, attend en silence dans l’Occulte Silence de notre Intimité. Elle attend d’être éveillée pour soulager notre cœur endolori et nous guider sur le sentier mystérieux de la compréhension de toute situation de la vie. La compréhension d'une situation délicate est une grâce que nous accorde notre Déesse Mère Particulière Intérieure, quand nous sommes en bonne relation avec nous-mêmes. Etablir une bonne relation avec nous-mêmes, nous pouvons y arriver, en mettant de l'ordre et en faisant preuve de rectitude dans ce que nous pensons, sentons et faisons. Faisons-nous preuve de rectitude dans nos pensées quand aujourd’hui, nous affirmons une chose, et le lendemain le contraire ou quand nous sommes incapables de respecter le point de vue, la réligion ou la philosophie d'autrui, ou quand nous utilisons le mensonge pour nous en sortir «sans problème» d'une situation compliquée? Faisons-nous preuve de rectitude dans nos sentiments quand nous sommes d'humeur toujours changeante, quand nous démontrons beaucoup d'enthousiasme, et un moment après, l'enthousiasme laisse place à l'ennui ou à la tristesse? Ou quand la perte d'un objet, ou une émission de radio ou de télévision, ou la réflexion d'un ami ou d'une personne croisée dans la rue nous laissent dans un état émotionnel de profonde mélancolie ou tristesse pouvant même nous faire tomber malades? Faisons-nous preuve de rectitude dans nos actions lorsque, en pensant bien faire, nous provoquons des drames, et que nous n'admettons pas que nous avons pu nous tromper puisque nous étions en train de bien faire? Ou quand, en ayant posé un objet quelque part, nous le cherchons en pensant que quelqu'un nous l'a déplacé, que nous commençons à nous énerver et à parler de façon désagréable à ceux qui se trouvent malheureusement là à ce moment, que nous rendons ces personnes évidemment responsables de la perte de cet objet, et que nous leur faisons supporter notre manque de conscience? Notre manière de penser, de sentir et d'agir caractérise ce que nous sommes intérieurement. La mécanicité des pensées, des sentiments et des actions fait que ce que nous sommes intérieurement ne change jamais; cette mécanicité fait aussi que nous manquions d'illumination intérieure. Quand nous nous rendons compte que nous avons besoin de changer notre manière de penser, sentir et agir, nous faisons alors l'effort de nous connaître nous-mêmes; c'est ainsi que nous apprenons peu à peu à savoir ce que nous pensons, sentons et faisons ; ainsi, il est posible pour nous d'apprendre ce qu'il y a à changer et comment le faire. Quand quelqu'un commence à s'observer lui-même, à observer son corps physique, ses pensées, ses émotions, et à observer le monde extérieur, sans oublier l'intime rappel de soi, et qu'il le fait souvent et de plus en plus naturellement, la Conscience s'éveille peu à peu. Ceci présente un immense avantage car la Conscience éveillée projette une lumière intérieure; et c’est cette lumière de la Conscience qui depuis uploads/Philosophie/ lecon-7-le-monde-des-relations.pdf

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