Leçon d’astronomie dans un parc L’ouvrage « Leçon d’astronomie dans un parc » c

Leçon d’astronomie dans un parc L’ouvrage « Leçon d’astronomie dans un parc » contient six soirées. Il y a la fiction d’une promenade dans le jardin. Le philosophe et la marquise sont les participants. Il n’y a pas une rigueur thématique dans les soirs ; c’est une conversation libre qui imite non pas seulement le ton, mais l’organisation de la conversation libre. Dans cet extrait, c’est le début. Le philosophe explique sa démarche et la marquise veut montrer qu’elle s’adapte facilement. Elle veut montrer qu’elle accepte facilement la nouvelle vérité et les nouveaux savoirs. Le premier paragraphe parle de l’inquiétude du philosophe. Il veut savoir si ses paroles peuvent intéresser une mondaine, une femme de salon, parce que la science et la philosophie étaient réservées au savants. Avant de l’époque des Lumières c’était mal vu d’être instruit. La science était réservée à une élite étroite. Savoir faire des vers, chanter, danser, savoir manier une épée, monter au cheval : c’était le savoir requis de la noblesse. Maintenant, le monde des savants et le monde des salons commencent à se mélanger. Il s’agit de la cour de Louis XIV, où il y avait des spectacles tous les jours. Tout est publique, et les plaisirs sont dans l’opéra, dans le théâtre, dans la musique… Il y avait une sorte de savoir-vivre qu’il ne restait pas de l’énergie pour d’autre sorte d’intérêt. « Selon moi, il n’y a pas jusqu’aux vérités à qui l’agrément ne soit pas nécessaire. »-Po mom mišljenju, čak je i istinama neophodno da budu u prijatnoj formi. La marquise accepte de se soumettre à la nouvelle méthode. La philosophie pourrait lui offrir n’importe quel genre de vérité et elle accepterait. Il lui dit que ce n’est pas un plaisir que nous avons en regardant une comédie de Molière. Il utilise l’expression : « je ne sais où ». Ce genre d’expressions est beaucoup utilisé dans la littérature du XVIIe siècle : je ne sais où, comment ou quoi. Une thèse de doctorat a été même écrite : « Je ne sais quoi dans la littérature du XVIIe siècle ». C’est l’idée que les choses ne sont pas dicibles, qu’elles sont floues. On ne peut pas les saisir par les mots. C’est une sorte de plaisir qui se trouve dans la raison. La marquise prétende qu’elle est capable da tire plaisir d’autres choses et qu’elle va le prouver. La dernière réplique de philosophe est le code de la galanterie. To je jedan čitav sistem ponašanja sa posebnim šiframa. Na jedan unapred određen način se izražavaju emocije i na takav način da onaj drugi može da ih dešifruje. Imali su društvenu igru koja se zvala „galantni portret“. Opisivala se jedna ličnost, a drugi treba da pogode. Njeni kvaliteti se opisuju preko šifara. Sve je zaodenuto u mitološku priču. Postojala je la carte du tendre. Postoji galantno-herojski roman gde je galantnost podrazumevala kurtoazni duh. Glavnu reč u tome vode žene, one daju kodove. Te romane čitaju oni koji nisu imali prilike da privire u dvorove. C’est complétement contraire au code de la galanterie de parler aux choses sérieuses et de ne pas faire la cour à la dame en présence de qui on s’est trouvé dans une forêt le soir. C’est la notion des fêtes gallantes. Une peinture de Vateau: okuplja se družina, maskirana u pastire i pastirice, odlaze u šumske kudice, koje podsedaju na skromne dvorce. Ideja je pojednostavljenje života-prave se da su ljudi iz običnog života. Udvaraju se jedni drugima. Recituje se poezija, prave se pozorišne predstave. Spremaju se prefinjena jela, pa se parovi povlače po šumarcima... Taj fenomen se javlja onda kada je Luj XIV potpao pod uticaj gospođe de Metnon i kada je njegov dvor postao dosadan. Do tada se na dvoru sve dešavalo. La marquise y trouvera des plaisirs intellectuels et spirituels. La conversation ne sera pas unilatérale ou unipersonnelle. Marquise va toujours poser des questions, elle va le taquiner… Le deuxième paragraphe : le philosophe commence par sa thèse. Il va introduire l’attitude des savants et des philosophes. Il y a une disproportion entre la curiosité des hommes et leur incapacité de saisir tout par leurs esprits ou par leurs organes, c'est-à-dire par leurs sens (« les yeux mauvaises »). Il existe un décalage. Il dit si on avait des yeux meilleurs on savait s’il s’agit des soleils ou non. La difficulté réside dans ce manque de la capacité humaine. Notre problème est que nous ne voyons pas les choses qu’on voit d’une bonne façon. On veut détourner le résultat de notre vue. Les philosophes sont conscients de leur défaut et ils ne croient pas à ce qu’ils voient. Il existe trois problèmes : la curiosité, l’insuffisance de notre intellect et de nos organes et l’attitude mentale des philosophes (nous sommes conscients de la contradiction de ces deux choses et on se doute de tout). Ce n’est pas quelque chose qu’on doit envier aux philosophes. Il pose sa thèse : Nous ne connaissons pas l’essence des choses, nous ne comprenons pas l’univers, pour ces trois raisons. Il prend l’exemple du spectacle à l’Opéra. Au lieu de faire une comparaison savante et abstraite pour rapprocher le sujet à la marquise il prend un exemple du monde mondain. Au théâtre, on ne voit pas tout comme il est. La salle est arrangée de façon qu’on ne puisse pas tout y voir. Le créateur a fait le monde de façon à ce que l’homme ne peut tout percevoir. La nature ou l’univers garde les secrets. Il revient sur cette idée. Il dit qu’il ne faut pas être prétentieux si nous avons découvert une partie de ce mécanisme, parce qu’il reste tant d’autres choses et la nature ne s’ouvrira jamais complètement à nos yeux. La nature restera une sorte d’arrangement artificiel même si nous avions l’impression d’avoir découvert ce mécanisme. Fontenelle n’est pas un athée. Il garde le domaine du sacré comme quelque chose intouchable. La réaction ordinaire des gens est de ne pas s’intéresser aux ces choses : ils savent qu’il y a quelque chose derrière, mais ils sont seulement éblouis pas la complexité de tous ces mécanismes. Les causes principales et les principes ne les intéressent pas. Le philosophe est comme un machiniste. La comparaison entre le théâtre et l’univers est valable, mais l’univers est encore plus compliqué et difficile à saisir. Il imagine des philosophes de l’antiquité à l’Opéra telle qu’il était à XVIIe siècle à Versailles. Il imagine si Aristote, Pythagore, Platon et les autres se rendaient à ce spectacle. Aristote disait que le Phaéton possède une vertu secrète. On samo ono što vidi izrazi drugom logičko-gramatičkom formom: On leti.=On ima sposobnost letenja. Pythagore a une théorie assez abstraite : il dit que le monde repose sur les nombres. Il dirait que Phaéton est composé des nombres. Platon dirait que Phaéton s’envole parce qu’il aime être en haut. Rien de nouveau. Le dernier argument, satyrique, fait référence à horor vacui-strah od praznine. Selon cette théorie, un vide doit tout de suite être rempli par quelque matière. Prema Dekartu res extensa-sve je ispunjeno nekom materijom. Faeton uzlede da gornji deo ne bi bio prazan. Pour lui ce n’est qu’une rêverie. Fontenelle est cartésien. Il défende la théorie de Descartes. Sa théorie sera dépassée et repoussée par celle de Newton, parce que Descartes explique les astres par la théorie des tourbillons. Newton a donné sa théorie de l’attraction universelle. Fontenelle restera cartésien jusqu'à la fin. Fontenelle croit que Descartes est venu pour sauver la science, et il a donné son explication : il existe une cause matérielle. Descartes a compris le mécanisme du vol. La marquise conclut : elle dit que la philosophie est devenue mécanique. Značenje mehaničkog je ovde u kontekstu uzročno- posledične determinisanosti i uticaja jednog tela na drugo. Astronomija se tada zvala la mécanique céleste. La marquise tombe d’accord avec le philosophe. Et il lui contredit. Il fait la comparaison avec une montre. C’est honteux ; parce que l’homme devient prétentieux s’il commence à comprendre les mécanismes. Dés que la notion mystique de l’univers se perde, nous avons la tendance de le mépriser. Il dit qu’il ne faut pas exagérer et ôter au monde une partie divine et incompréhensible. On doit garder de l’admiration même si on avance à comprendre l’univers. La grandeur de l’univers repose sur le fait que le mécanisme roule sur les choses qui sont simples. uploads/Philosophie/ lecon-d-x27-astronomie-dans-un-parc.pdf

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