1 L’ÊTRE HUMAIN SES LIMITES ET SES POSSIBILITÉS C’est avec le plus grand plaisi
1 L’ÊTRE HUMAIN SES LIMITES ET SES POSSIBILITÉS C’est avec le plus grand plaisir que je m’adresse à vous tous en général. Il est certain que vous êtes ici pour m’écouter et que je suis ici pour vous parler. Le but de cette conférence est d’explorer un peu ce qu’on appelle « l’homme ». Il est indubitable qu’en m’adressant à vous, je le fais avec le désir de vous orienter positivement dans la Connaissance de Soi. Il est nécessaire de connaître l’homme au maximum, avec ses limites et ses possibilités. Si nous voyons un homme, nous croyons connaître son physique, mais vraiment, en réalité, nous ne le connaissons pas. Le corps physique n’est pas tout. Le corps physique est composé d’organes, les organes de cellules, les cellules de molécules, les molécules d’atomes et si nous désintégrons un atome de l’organisme humain (d’amidon, de fer ou d’albumine, etc.) nous libérons de l’énergie. En dernière synthèse, l’organisme se résume à différents types et sous-types d’énergie. Donc, vraiment, en réalité, le corps est une énergie dé- terminée et déterminative ; déterminée par d’anciennes moda- lités ou ondulations et déterminative de nouvelles ondula- tions... Le Moi est un nœud dans le libre flux de l’énergie cos- mique, un nœud qu’il faut dénouer. Le Moi en lui-même n’est pas quelque chose d’exclusivement homogène ; je veux dire, de manière emphatique, qu’il est hétérogène. Je vous disais ce matin que la mort est un reste de frac- tions et c’est la vérité. Chacun de nous est un point mathéma- tique dans l’espace qui consent à servir de véhicule à une 2 somme déterminée de « valeurs ». Il est évident que le corps physique une fois mort, c’est-à-dire une fois l’opération ma- thématique terminée, la seule chose qui continue, ce sont les valeurs (celles-ci sont énergétiques). Vraiment, en réalité, les valeurs continuent dans la dimension inconnue ; les valeurs, en elles-mêmes, continuent leur processus dans l’espace psycho- logique. Nous pourrions détruire l’organisme physique, mais nous ne pourrions jamais détruire les valeurs énergétiques, car la physique nous a enseigné que l’énergie ne peut pas être dé- truite. Elle peut être modifiée, oui, ou transformée, mais jamais détruite. On ne connaît, jusqu’à présent, aucun procédé scienti- fique qui permette de détruire l’énergie. Nous pouvons dénouer le nœud énergétique du Moi pour que l’énergie s’écoule libre- ment ; nous pouvons dissoudre les valeurs psychologiques, mais l’énergie continuera sous une autre forme, avec d’autres modes du mouvement cosmique. Donc, vraiment, en réalité, la mort en elle-même, je le ré- pète, est un reste de fractions. Cependant, les valeurs énergé- tiques se réincorporent tôt ou tard ; elles continuent dans un nouvel organisme et cela est démontré. En vérité, à l’intérieur de nous, il existe des valeurs éner- gétiques, psychologiques, qui ont existé dans un autre orga- nisme, dans le passé. Ces valeurs proviennent précisément de la Nature et il y a des valeurs négatives et des valeurs cos- miques. Nous aurions beaucoup de chance, par exemple, si nous avions en nous-mêmes, dans notre psyché les valeurs d’un Hermès Trismégiste ou d’un Quetzalcóatl, mais vraiment, en réalité, nous ne possédons pas encore ces mêmes valeurs. Les valeurs d’un Nietzsche, par exemple, sont très différentes de celles d’un Bouddha (c’est évident) ou de celles d’un Jésus de Nazareth. 3 À l’intérieur de chacun de nous, il y a des valeurs qui ont appartenu à un quelconque personnage du passé. Il se peut que ce personnage ait été un génie ou un homme médiocre, mais ces valeurs sont exclusivement celles de la Nature et nous les avons. Si elles ont appartenu, par exemple, à un charpentier ou à un médecin ou à un artisan ou à un astronome, elles devront évidemment se manifester tôt ou tard dans notre personnalité humaine. En tout cas, je veux que vous compreniez qu’au moment de mourir, ces valeurs continuent ; je veux que vous compreniez que ces valeurs reviennent, qu’elles se réincorpo- rent dans un nouvel organisme. Nous sommes ici présents, mais les valeurs énergétiques ne se voient pas beaucoup. Il est indiscutable qu’elles ont appartenu à une autre personne du passé ; elles vivent toutes en nous depuis un certain temps et si nous voulons savoir quelque chose sur ces valeurs, c’est-à-dire sur notre propre vie, nous devons passer indubitablement par beaucoup de change- ments et nous autoconnaître... Une machine organique est très intéressante, c’est pour- quoi cela vaut la peine de la connaître. Le corps humain, en lui- même et par lui-même, a sa biologie, son anatomie, sa patholo- gie, etc., et chaque zone du cerveau a, indubitablement, beau- coup de pouvoirs vitaux en réserve. Il y a trois cerveaux que nous ne pouvons pas nier : pre- mièrement, le cerveau intellectuel deuxièmement, le cerveau émotionnel et, troisièmement, le cerveau moteur. Il existe des valeurs énergétiques dans le cerveau intellectuel (les valeurs que la Nature a mises dans le cerveau intellectuel). Par exemple, les criminels possèdent des valeurs intellectuelles médiocres et quand nous avons un développement magnifique, il n’y a pas de doute qu’alors s’expriment à travers nous, à travers notre propre cerveau intellectuel, des valeurs géniales, 4 car, je le répète, ces valeurs sont celles de la Nature. Le cerveau émotionnel s’avère aussi très important. Le cerveau émotionnel est situé dans le cœur et les centres spéci- fiques nerveux du système grand sympathique, ainsi que dans le plexus solaire. Les valeurs émotionnelles s’avèrent d’une grande importance pour notre vie. Si les valeurs émotionnelles n’existaient pas, nous ne nous enthousiasmerions pas pour une idée, nous ne nous réjouirions pas sur un terrain de sport, et la vie se déroulerait sans les différents facteurs qu’on imagine, avec une indifférence épouvantable. Si nous existions sans valeurs émotionnelles, même dans l’art, par exemple, s’il apparaissait sur scène un pianiste ou n’importe quel chanteur célèbre, si nous n’avions pas de va- leurs émotionnelles, nous ne ressentirions vraiment, en réalité, aucun intérêt ; ou nous resterions complètement indifférents parmi le public, nous n’applaudirions pas les artistes, le spec- tacle ne nous réjouirait pas... Le cerveau moteur, situé dans la partie supérieure de l’épine dorsale, est aussi très intéressant pour nous. Les valeurs qui sont situées dans ce cerveau nous permettent de marcher, de nous déplacer, d’aller ici et là dans différentes directions : de jouer au base-ball, au basket-ball, de faire de la gymnastique, etc. Si nous n’avions pas de valeurs dans le cerveau moteur, les sports ne nous intéresseraient pratiquement pas, ni les prome- nades, ni les excursions, ni rien qui serait en rapport avec le mouvement. Donc, les trois cerveaux sont vraiment très importants. Maintenant, si nous essayons d’apprendre des sports de façon abusive, les valeurs du cerveau moteur vont évidemment s’épuiser de manière définitive. Et si, dans le gymnase, nous considérons que le cerveau émotionnel et le cerveau moteur sont quelque chose auquel nous devons être reliés à toute 5 heure (en donnant des coups, en gesticulant, en criant, en discutant, etc.), il arrive, naturellement, un moment donné où les valeurs du cerveau moteur sont épuisées et, dans ces condi- tions, un tel cerveau doit mourir. Beaucoup de gens sont dans les « cliniques de repos men- tal », c’est-à-dire dans les asiles psychiatriques, parce qu’ils ont épuisé les valeurs de leur cerveau intellectuel. Beaucoup de gens qui sont en état, disons, de « coma », ont épuisé leurs valeurs vitales (résultat fatal d’avoir vécu de façon erronée). Il y en a d’autres qui ont épuisé les valeurs vitales de leur cerveau émotionnel. Par conséquent, ils soufflent de palpita- tions et de troubles nerveux, c’est-à-dire qu’ils ont tendance à souffrir du cœur ; c’est pourquoi, sans aucun doute, ils ont tôt ou tard un infarctus du myocarde. L’infarctus apparaît beau- coup chez les fanatiques du sport et chez les artistes, chez les émotifs et les sentimentaux qui ont épuisé les valeurs du cerveau émotionnel. Et que dire du cerveau moteur ? Celui-ci, nous l’avons dé- jà dit, nous permet de jouer un peu ; il nous permet de jouer au football, au base-ball, etc., mais si nous abusons du cerveau moteur, tôt ou tard ce cerveau mourra et nous aurons alors évidemment des maladies comme l’embolie cérébrale, la paralysie, etc. On meurt toujours par tiers. Par exemple, il y a quelque temps, l’un de nos amis est tombé malade ; il avait trop abusé du cerveau intellectuel. Cet homme avait très peu d’émotions et un jour il a commencé à devenir malade. Il s’était exclusive- ment consacré à l’intellect et un jour cela lui a provoqué une embolie. Nous avons observé son cas ; nous avons fait des recherches et quand nous sommes allés lui rendre visite, ce qui est arrivé, c’est que son cerveau intellectuel ne pouvait plus coordonner ses idées. Quelques jours plus tard, son cerveau 6 moteur est mort ; il est alors évident qu’il ne pouvait plus bouger. Finalement, le cerveau émotionnel est mort et il a eu un arrêt cardiaque. Donc, on meurt toujours par tiers et c’est bien démontré. Tout ceci uploads/Philosophie/ s2-02-letre-humain-ses-limites-et-ses-possibilites.pdf
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- Publié le Fev 10, 2022
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