1 Je crois… Catéchèse 3ème 2015 - 2016 2 9 raisons de croire en l'existence de

1 Je crois… Catéchèse 3ème 2015 - 2016 2 9 raisons de croire en l'existence de Dieu La nécessité de croire Chacun croit en quelque chose. Personne ne peut supporter les tensions et les contraintes de la vie s'il n'a pas foi en une chose dont l'existence, en fin de compte, ne peut être prouvée. Les athées ne peuvent pas prouver que Dieu n'existe pas. Croire en quelque chose est inévitable, même si nous décidons de n'avoir foi qu'en nous-mêmes. Les limites de la science L'analyse scientifique est par définition incapable de répondre aux questions touchant à l'origine de l'être, au sens de la vie ou à la morale. En ces domaines, la science est soumise aux valeurs et aux convictions de ceux qui l'emploient. Ainsi, la science a permis de mettre au point des vaccins et des poisons, des centrales et des armes nucléaires, d’assainir l'environnement autant que de le polluer. La science n'offre pas l'orientation morale et les valeurs dont nous avons besoin pour gérer nos vies. Elle ne peut que décrire les lois de la nature, sans en révéler les origines. Les limites de l'évolutionnisme Certains ont pensé qu'une explication évolutionniste de la vie rendrait inutile la recherche de Dieu. La vie serait apparue et se serait développée progressivement, sur de longues périodes, à partir du « big bang ». Les lois de la probabilité montrent pourtant encore le besoin d'un Créateur. C'est ainsi que bien des scientifiques qui soutiennent la théorie évolutionniste, croient également que l'univers, dans son immensité et sa complexité, n'est pas le fruit du hasard. Nombreux sont ceux qui se sentent forcés de reconnaître comme possible, voire probable, l'existence d'un créateur doué de raison, qui fournit les éléments nécessaires à la vie et fait agir des lois qui ont permettent à celle-ci de se développer. Les habitudes du cœur Il y a quelque chose dans la vérité, la beauté et l'amour qui nous serre le cœur. Même lorsque nous critiquons un Dieu qui permet l'injustice et la souffrance, nous nous servons de notre conscience morale pour affirmer que la vie n'est pas telle qu'elle devrait être (Rm 2:14-15). Volontairement ou non, nous aspirons à quelque existence supérieure à la nôtre. Les textes bibliques Les premières paroles de la Bible semblent indiquer l'existence d'un Dieu. De l'Exode à la venue du Messie, le Dieu de la Bible appuie ses déclarations sur des personnages historiques et des événements qui se sont réellement produits à des époques données et dans des lieux précis : David, Salomon, sortie d’Egypte… 3 Les affirmations du Christ Ceux qui doutent de l'existence de Dieu se rassurent parfois par la pensée que "Si Dieu veut que nous croyions en lui, il nous fera savoir qu'il existe". Selon la Bible, c'est ce que Dieu a fait. Au 7ème siècle avant notre ère, le prophète Isaïe a écrit que Dieu donnerait un signe à son peuple. Une jeune femme vierge donnerait naissance à un fils, lequel porterait le nom "Dieu avec nous" (Es 7:14; Mt 1:23). Isaïe dit que ce Fils serait appelé "Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix" (Es 9:5). Le prophète a aussi prédit que cet enfant mourrait pour les péchés de son peuple, que Dieu prolongerait ensuite ses jours et le glorifierait (Es 53). Selon le Nouveau Testament, Jésus a affirmé être ce Messie. Sous l'autorité du gouverneur romain Ponce Pilate, Jésus a été crucifié, accusé d'avoir déclaré être le Roi d'Israël et l'égal de Dieu (Jn 5:18). Les miracles de Jésus Les témoignages des premiers disciples de Jésus s'accordent à dire que Jésus a fait plus que simplement déclarer être le Messie tant attendu. Ces témoins affirment qu'il a gagné leur confiance en guérissant des paralytiques, en marchant sur l'eau, puis en acceptant de mourir d'une mort pénible et non méritée, avant de ressusciter d'entre les morts (1 Co 15:1-8). Plus étonnant encore : ils ont affirmé que de nombreuses personnes, après avoir trouvé le tombeau du Christ vide, ont vu le Christ lui ont parlé, et ont même assisté à la « pêche miraculeuse », avant de le voir monter au ciel. Ces témoins n'avaient rien à gagner sur terre par leurs affirmations. Beaucoup sont devenus des martyrs, affirmant jusqu'au bout que le Messie avait vécu parmi eux, qu'il s'était offert en sacrifice pour leurs péchés, et qu'il était ressuscité d'entre les morts, pour leur montrer qu'il était capable de les ramener à Dieu. La nature Certains estiment qu'un Dieu qui crée un univers immense est trop loin pour se préoccuper des hommes. Pourtant, Jésus a affirmé que Dieu est assez bienveillant pour se préoccuper des plus petits détails de chacune de nos vies. Il nous a décrit un Dieu qui non seulement voit chacun de nos mouvements, mais nous connaît tous intimement. Jésus enseigne que Dieu connaît le nombre de cheveux sur notre tête et les préoccupations de notre cœur (Ps 139 ; Mt 6). L'expérience A ceux qui tendent la main vers Dieu, les Ecritures disent qu'il se tient assez près de nous pour que nous puissions le trouver. Selon l'apôtre Paul, Dieu est un Esprit dans lequel nous avons la vie, la croissance et l'être. La Bible montre tout aussi clairement qu'il nous faut rechercher Dieu à sa façon plutôt qu'à la nôtre. Dieu promet qu'il se laisse trouver par ceux qui reconnaissent avoir besoin de lui et qui sont prêts à mettre leur confiance en lui plutôt qu'en eux-mêmes. Si tu trouves difficile d'accepter la proclamation de Jésus, qui a dit être Dieu marchant parmi les hommes, sache que le Christ a promis d'envoyer de l'aide à ceux qui ont envie d'accomplir la volonté de Dieu. Ce sont là des preuves qui attestent que Dieu s'est révélé à nous par son Fils. La Bible dit que le Christ est mort pour nous racheter de nos péchés, et que quiconque croit en lui recevra le pardon et la vie éternelle. Le salut que nous offre le Christ n'est pas une récompense pour nos efforts, mais un don fait à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus-Christ. 4 Credo Symbole de Nicée-Constantinople Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible, Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu Engendré non pas créé, de même nature que le Père ; et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel; Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Ecritures, et il monta au ciel; il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts et son règne n'aura pas de fin. Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire; il a parlé par les prophètes. Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen 5 Texte grec Le symbole de Nicée-Constantinople a été formulé en grec. Bien que le texte original contienne les termes « Πιστεύομεν… ὁμολογοῦμεν… προσδοκοῦμεν » (Nous croyons… nous confessons… nous attendons), le texte utilisé dans la liturgie met ces trois verbes à la première personne du singulier « Πιστεύω… ὁμολογῶ… προσδοκῶ » (Je crois… je confesse… j'attends), pour accentuer le caractère personnel de la proclamation du credo. Πιστεύω εἰς ἕνα Θεόν, Πατέρα, Παντοκράτορα, ποιητὴν οὐρανοῦ καὶ γῆς, ὁρατῶν τε πάντων καὶ ἀοράτων. Καὶ εἰς ἕνα Κύριον Ἰησοῦν Χριστόν, τὸν Υἱὸν τοῦ Θεοῦ τὸν μονογενῆ, τὸν ἐκ τοῦ Πατρὸς γεννηθέντα πρὸ πάντων τῶν αἰώνων· φῶς ἐκ φωτός, Θεὸν ἀληθινὸν ἐκ Θεοῦ ἀληθινοῦ, γεννηθέντα οὐ ποιηθέντα, ὁμοούσιον τῷ Πατρί, δι' οὗ τὰ πάντα ἐγένετο. Τὸν δι' ἡμᾶς τοὺς ἀνθρώπους καὶ διὰ τὴν ἡμετέραν σωτηρίαν κατελθόντα ἐκ τῶν οὐρανῶν καὶ σαρκωθέντα ἐκ Πνεύματος Ἁγίου καὶ Μαρίας τῆς Παρθένου καὶ ἐνανθρωπήσαντα. Σταυρωθέντα τε ὑπὲρ ἡμῶν ἐπὶ Ποντίου Πιλάτου, καὶ παθόντα καὶ ταφέντα. Καὶ ἀναστάντα τῇ τρίτῃ ἡμέρα κατὰ τὰς Γραφάς. Καὶ ἀνελθόντα εἰς τοὺς οὐρανοὺς καὶ καθεζόμενον ἐκ δεξιῶν τοῦ Πατρός. Καὶ πάλιν ἐρχόμενον μετὰ δόξης κρῖναι ζῶντας καὶ νεκρούς, οὗ τῆς βασιλείας οὐκ ἔσται τέλος. Καὶ εἰς τὸ Πνεῦμα τὸ Ἅγιον, τὸ κύριον, τὸ ζωοποιόν, τὸ ἐκ τοῦ Πατρὸς ἐκπορευόμενον, τὸ σὺν Πατρὶ καὶ Υἱῷ συμπροσκυνούμενον καὶ συνδοξαζόμενον, τὸ λαλῆσαν διὰ τῶν προφητῶν. Εἰς μίαν, Ἁγίαν, Καθολικὴν καὶ Ἀποστολικὴν Ἐκκλησίαν. Ὁμολογῶ ἓν βάπτισμα εἰς ἄφεσιν ἁμαρτιῶν. Προσδοκῶ ἀνάστασιν νεκρῶν. Καὶ ζωὴν τοῦ μέλλοντος αἰῶνος. Ἀμήν. 6 Texte latin Le symbole de Nicée-Constantinople, tel uploads/Philosophie/ livret-kt-credo-15-16.pdf

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