Maine de BIRAN 1852 I Mémoire sur la décomposition de la pensée Précédé de la N

Maine de BIRAN 1852 I Mémoire sur la décomposition de la pensée Précédé de la Note sur les rapports de l'idéologie et des mathématiques Introduction et notes critiques par Pierre Tisserand Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel: mailto:mabergeron@videotron.ca Site web: http://slsj.areq.qc.net/ Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée… (1852) 2 Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec courriel: mailto:mabergeron@videotron.ca site web: http://slsj.areq.qc.net – Secteur Chicoutimi-Valin À partir de : Marie François Pierre Gontier de Biran, dit Maine de Biran, (1766-1824), Mémoire sur la décomposition de la pensée, tome I et Notes critiques par Pierre Tisserand. Une édition électronique réalisée à partir du texte publié en 1952 : Mémoire sur la décomposition de la pensée, tome I, précédé de la Note sur les rapports de l’idéologie et des mathématiques, ainsi que d’une introduction de Pierre Tisserand, par les Presses Universitaires de France, 108, Boulevard St-Germain, Paris, 282 pp. Polices de caractères utilisés : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 22 juin 2004 à Chicoutimi, Québec. Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée… (1852) 3 Maine De Biran Mémoire sur la décomposition de la pensée Tome I Paris : Presses Universitaires de France, 1952, 282 pp. Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée… (1852) 4 Table des matières ________ Introduction de l'éditeur, par Pierre Tisserand, juillet 1921. Note sur les rapports de l'idéologie et des mathématiques. Mémoire sur la décomposition de la pensée : I. – Notice historique et bibliographique. II. – Plan général du mémoire. III. – La méthode. IV. – Quelles sont les facultés élémentaires de la pensée ? V. – D 'une analyse des sens , considérée sous le rapport d'origine et de dérivation de deux ordres de facultés élémentaires et d'idées élémentaires. VI. – D'une analyse des facultés humaines considérées dans leur exercice général. Mémoire de l'Académie de Berlin. Mémoire de Copenhague. Note sur les rapports de l’idéologie et des mathématiques. Mémoire sur la décomposition de la pensée. Note de l'auteur. Première partie Comment on doit décomposer la pensée. Introduction. – § 1. § 2. – Considérations générales sur l'application du principe de causalité dans la physique générale et le sens qu'y prennent les termes forces, facultés, etc. § 3. – Des notions générales de facultés dans la physiologie en particulier. § 4. – Vues sur l'application de la physiologie à l'analyse des facultés humaines, et de son alliance plus particulière avec certains systèmes de philosophie. Fondement de diverses méthodes d'analyse idéologiques et métaphysiques. § 5. – De l'analyse des facultés humaines dans divers systèmes de philosophie. Projet d'une méthode particulière de décomposition : I. – Analyse idéologique de Condillac. II. – Fondement d'une analyse de décomposition. Doctrine de Locke. III. – F ondements d'une analyse métaphysique. Points de vue de Descartes, de Leibnitz et de Kant. IV. – Projet d'une nouvelle analyse de décomposition. Note relative à la page 57. Note relative à la page 86. Seconde partie Quelles sont les facultés élémentaires de la pensée ? Première section. – Base fondamentale d'une division des facultés humaines, de la sensibilité affective et de la motilité volontaire. Chapitre I – De l'affection simple, ou d'une existence purement affective, de ses conditions apparentes dans le physique et de ses signes dans le moral. Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée… (1852) 5 § 1 . – Comment nous concevons une simple capacité d'affections sans personnalité. § 2. – Vues de quelques philosophes qui ont distingué, sous différents titres, des affections simples sans personnalité. § 3. – Mêmes distinctions établies par les physiologistes. § 4. – Doutes sur l'analyse physiologique de la sensation. § 5. – Divers signes auxquels nous pouvons reconnaître un état purement affectif. Chapitre II. – De la motilité volontaire et de la puissance d'effort. Premiers signes qui manifestent une volonté. Conditions et moyens de son exercice. Hypothèses et recherches sur l'origine de la personnalité, premières sensations composées. Division fondamentale des sens. § 1. – Accord de plusieurs philosophes dans l'énoncé du principe qui fait résider le moi dans la volonté. § 2. – Hypothèses métaphysiques sur la volonté et la puissance de mouvoir. § 3. – D'une analyse physiologique de la motilité. Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée… (1852) 6 Introduction de l'éditeur Note sur « les rapports de l'idéologie et des mathématiques » _______________________________________________ Retour à la page des matières C'est pendant le séjour que Maine de Biran fit à Paris, à la fin de l'année 1802, par conséquent après le couronnement de son second Mémoire sur l'Habitude, que se nouèrent entre Cabanis et lui ces liens d'amitié que le temps ne fit que fortifier et qui durèrent jusqu'à sa mort. Cabanis avait hérité de Mme Helvétius, avec l'abbé de la Roche, la jouissance de sa maison d'Auteuil, et toute l'élite intellectuelle du temps, ou, selon le mot de Garat, « les États généraux de l'esprit humain » continuait à s'y réunir. Ce fut une bonne fortune pour Maine de Biran d'y être admis, et si l'on en juge par le ton affectueux des lettres que Cabanis lui adressait 1, après son retour à Grateloup, le jeune lauréat de l'Institut dut produire, sur « les philosophes » d'Auteuil, la plus favorable impression. Cabanis, à qui les sciences mathématiques étaient beaucoup moins familières que la physiologie et la médecine, fut frappé par la sûreté et l'étendue de ses connaissances dans les sciences exactes ; et peut-être est-ce sur sa demande, que Maine de Biran rédigea pour lui, à Grateloup, la Note sur les Rapports de l'Idéologie et des Mathématiques que Cabanis utilisa ensuite, dans un rapport qu'il fit à l'Institut sur cette question. 1 Une lettre de Cabanis du 19 thermidor an XI, qui commence ainsi – « Mon excellent camarade, et j'ose dire, ami », se termine par ces mots de chaude affection : « Si vous voyez Berrut, rappelez-moi, je vous prie, à son amitié ; veuillez aussi m'accorder la vôtre, je la mérite, mon cher camarade, par les sentiments de haute estime, et par le profond attrait de cœur que vous m'avez inspirés » (Correspondance inédite de Cabanis et de Maine de Biran). Genève. Maine de Biran, Mémoire sur la décomposition de la pensée… (1852) 7 Maine de Biran manifesta toujours un goût très vif pour les mathématiques. Il connaissait les travaux les plus approfondis, des mathématiciens du XVIIe et du XVIIIe siècle. On trouve, à chaque instant, dans les manuscrits de cette époque, des pages couvertes de signes algébriques et de figures. Sa compétence dans cette science était si bien reconnue, que son ami Van Hulthem, ayant lu dans un journal qu'une chaire de mathématiques était vacante à Versailles, y songea pour lui et l'engagea à adresser aussitôt une demande au jury central d'Instruction publique du département. « Vos amis Cabanis, ajoutait-il, Destutt, Degérando, Beyts et moi devraient écrire également ; ces témoignages suffiraient, à ce que je pense, pour vous procurer la place 1. » Cabanis, de son côté, lui écrit, le 19 thermidor an XI (1803) : « Votre ami Van Hulthem aurait voulu que vous demandassiez la chaire de mathématiques qui vaquait à Versailles et il vous avait écrit pour cela. Il n'y a point de doute que les Inspecteurs de 1'Instruction publique ne soient très disposés à vous proposer pour quelque place ; mais nous voudrions bien que cela ne fût pas trop loin de Paris ; nous avons besoin de conserver l'espérance de vous y voir 2. » Est-ce que Maine de Biran, suivant le conseil de son ami, adressa une demande au jury, ou sa demande parvient-elle trop tard à sa destination, ou encore lui préféra- t-on un candidat ayant pris part au Concours que l'on avait institué à cette occasion ? Ce qui est certain, c'est que Maine de Biran me fut pas nommé et nous savons que le fait de n'avoir occupé aucune fonction dans l'Université fut un obstacle, en 1808 à sa nomination de Recteur. Que serait-il arrivé, si, au lieu d'être détourné de sa vocation naturelle vers les fonctions administratives, Maine de Biran avait, comme son ami Ampère, comme Biot, que Van Hulthem lui cite comme exemple, occupé un poste dans l'Université ? ; il est permis de penser, qu'au lieu de uploads/Philosophie/ maine-de-biran-de-la-decomposition-de-la-pensee-i.pdf

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