1 DEPARTEMENT DE LANGUE ET LITTERATURE FRANÇAISES OPTION : LINGUISTIQUE MÉMOIRE

1 DEPARTEMENT DE LANGUE ET LITTERATURE FRANÇAISES OPTION : LINGUISTIQUE MÉMOIRE DE LICENCE SOUS LE THÈME 01 ف 144 2 Table des matières Introduction………………………………………..……..………………1 Problématique…………….……………………………….……….…..…3 I- genèse du langage………………………………..…..……..……..…..5 I-1. L’acquisition du langage ………………………….……………..6 I.2. L’apprentissage du langage ……………………………….…….9 II- Panorama des troubles du langage ………………………….………11 II.1 Définition .………………………….….…………………………11 II-2 classificatio……………………………….…….…………...…….11 II-2-1 les troubles du langage oral…………………..…………12 II.2.1.1. L’aphasie d’expressio……………….……………..12 II.2.1.2. L’aphasie amnésiqu…………..............…….………12 II.2.1.3 L’aphasie sensorielle ……………….…….………..12 II.2.2. Les troubles du langage écrit ……………..…….………..13 II.2.2.1 L’alexie …………………………………….…….…13 II.2.2.2. L’agraphie….…………………………...……….…13 III- La dyslexie……………………………………………….…..………...15 III.1- L’approche neuro-anatomique…………………..……………..15 III.2- L’approche psychologique ……………………….…………....16 III.3- La thèse cognitivist………….………………..……...………....18 III.4- La thèse psycho-pédagog…………………………..……..…....18 IV- Etude du contexte linguistique: Le français au Maroc...……….….23 V- La dyslexie dans l’école marocaine……………………..…..….……25 - Informateurs……………………………………………...……....26 - Corp……………………………………..…………………….…..26 - le dépistage……………………………………..………..…….….31 -Analyse du corpus…………………………..…..………..…….…45 VI- La rééducatio….…………………………….…………..………...….50 VII- Synthèse…………………………………………...……………..…..52 VIII- Dyslexie et enseignement de la lecture : recommandations …..….53 Conclusion……………………………………………………..…..57 3 Remerciements Ce n’est ni pour simple formalité ni pour respect des coutumes du mémoire mais pour forte conviction et modeste gratitude que j’adresse à mon directeur de mémoire, M.Ahmed Alioua, mes vifs remerciements comme la moindre contre partie de ses recommandations méthodiques et scientifiques qui nous ont balisé le chemin vers le réussite de ce travail exploratoire. Je tiens à remercier également l’orthophoniste M.Saâd Khadraji qui a assuré l’encadrement professionnel de ce projet et auquel on doit une fière chandelle pour l’accomplissement de ce mémoire. 4 Introduction L'enseignement/apprentissage en général et celui des langues –maternelles ou étrangères- plus particulièrement se trouve souvent handicapé par une panoplie d’obstacles qui relèvent de la didactique ou de la méthodologie, mais parfois ces handicaps sont d'ordre interne relevant de l'état neuropsychologique du sujet apprenant. Ce dernier peut alors manifester des difficultés plus ou moins considérables qui l’empêchent à poursuivre son parcours estudiantin de la manière la plus normale. Ces difficultés connues sous l'appellation de "troubles de langage" constituent une entrave à effectuer une acquisition des langues, ou de toutes autres compétences que ce soit dans l’enceinte de la classe ou à travers les activités quotidiennes du sujet souffrant. Les innombrables études effectuées sur l’apprentissage de la langue écrite ont mis le point sur les multiples foyers des troubles et ont aidé à faire connaître les éventuelles causes des difficultés. Elles ont révélé aussi une pluralité des approches de l’analyse et du traitement de ce phénomène. Chaque approche étudie le phénomène pathologique d’un angle précis en manipulant des outils et des théories propres à une discipline précise. Toutefois, toute étude dans ce domaine doit absolument faire face à plusieurs obstacles qui relèvent de la nature de cette recherche-analyse. Le chercheur est confronté tout le temps de son travail à une pléthore d’obstacles de différentes natures : d’ordre épistémologique (en rapport avec les connaissances dont la littérature dispose en la matière et avec les concepts qui sont utilisés différemment par les chercheurs), d’ordre méthodologique (la pluralité des méthodes d’approches du phénomène et les difficultés liées à la transposition des résultats des études dans le domaine pratique, celui de l’enseignement en l’occurrence). A cela s’ajoutent un nombre indéterminé de lacunes qui sont en rapport avec le maniement personnel de l’étude comme la part non négligeable de la subjectivité du chercheur dans son étude et le manque de considérations pour les différences individuelles, sociales et culturelles. Et enfin, nous parlons souvent de problèmes d’apprentissage de la langue écrite sans préciser, dans la plupart des cas, le statut de la langue en question dans le paysage linguistique qui abrite cet enseignement/apprentissage comme si l’apprentissage d’une langue seconde ne se démarque pas de celui de la langue première. Loin de prétendre effectuer une analyse complète de ces troubles, ce dossier de recherche s'est assigné l’objectif d’une étude bien précise, d'un seul cas aphasique bien déterminé, celui de la dyslexie. La dyslexie étant un phénomène langagier qui est assez répandu et qui a suscité et suscite de nombreuses études sur tous les plans: neurologique, psychologique, linguistique et didactique. Un trouble dont le dépistage est assez délicat vu qu'il est dans la plupart des cas mal compris et mal interprété par les enseignants. Du point de 5 vue pédagogique, la dyslexie mérite d'être prise en considération dans les classes d'enseignement des langues, car elle peut constituer un véritable obstacle devant l'acquisition des langues. De par sa complexité, ce trouble est insaisissable dans toutes ses dimensions, et, partant, la présente étude ne peut prétendre l'exhaustivité mais, elle tenterait d'atteindre une certaine cohérence nécessaire à sa scientificité. Pour ce faire, nous essaierons d’analyser le trouble en relation avec l'enseignement des langues étrangères à travers l'étude du cas de la langue française dans les écoles marocaines sans pour autant manquer l'opportunité offerte par cette étude pour réfléchir sur la dyslexie et l’enseignement de la lecture. 6 Problématique La lecture est sans doute l’une des principales disciplines de base pour l’apprentissage d’une langue seconde. En plus, l’écrit est aussi, s’il n’est pas une fin en soi, un outil pour l’efficacité d’un enseignement qui peut buter devant le caractère éphémère du code oral. La part du texte est royale au sein de tout processus d’enseignement. C’est un facilitateur, un intermédiaire et un support authentique pour la passation du savoir. Toutefois, ce support écrit peut se transformer en une source de difficulté et de malaise pour l’apprenant, et, au lieu de lui servir d’outil d’apprentissage, il lui présente la principale haie. Une haie qui gagne en hauteur tant que l’apprenant tarde à la surmonter. En effet, dans le cas qui nous occupe, la lecture dans les classes de la langue française, l’apprentissage de l’écrit présente une surcharge de difficultés vu que le code linguistique est souvent peu familier, et que les méthodes d’enseignement peuvent ne pas prendre en considérations la particularité de ce code dans tel ou tel contexte d’apprentissage. Dans ces classes, le rapport apprenant/texte est régi par un certain nombre de facteurs, linguistiques, psychologiques et didactiques certes, mais les données socio-culturelles sont aussi des facteurs qui entrent en jeu et colorent la qualité de cet apprentissage. Une profusion de données qui gouverne l’apprentissage de la lecture et pluralise les sources de défaillances. Par conséquent, elle complexifie la tâche de l’enseignant, du pédagogue et surtout du chercheur essayant de cerner les foyers du trouble. En effet, l’analyse est souvent nuancée par des couleurs spécifiques d’un contexte précis ce qui ferait de toute généralisation des résultats un abus scientifique. Le problème de la dyslexie est sans doute le fruit d’un ensemble de désordres et de troubles émanant d’un contexte pédagogique en relation avec l’enseignement, d’un contexte linguistique en rapport avec la langue enseignée, d’un contexte culturel, ou aussi d’une désorganisation neurologique ou psychologique du sujet apprenant. Les théories explicatives sont nombreuses et différentes, et chacune fait l’état du trouble d’un angle particulier, celui de sa spécialité. Afin de ne pas errer dans ce labyrinthe des théories, l’étude de la dyslexie dans ce mémoire, après avoir débroussaillé le champ théorique qui circonscrit ce cas aphasique, déterminera le contexte sociolinguistique de l’analyse et mettra tout naturellement les résultats en rapport direct avec ce contexte dans le quel l’enquête est réalisée tout en généralisant prudemment les aboutissements de cette étude à ceux similaires. L’étude se focalisera sur l’apprentissage et la réception de la lecture de la langue française chez les élèves marocains dans l’école primaire. L’objectif visé est de caractériser le trouble dans ce 7 milieu et en corrélation avec chaque étape des études afin de ressortir les progressions du trouble et ses différents états. Pour ce faire, un travail d’enquête, d’orthophonie, d’analyse et de classification s’impose. L’enquête, le dépistage et l’analyse sont menés sous la direction d’un orthophoniste ce qui garantira une légitimité de la recherche et permettra d’éviter de tomber dans des interprétations et des analyses stéréotypées ou calquées sur des recherches qui ne partagent pas avec celle-ci ni ses particularités ni son cadre académique. Pour ne pas perdre de vue le cadre professionnel de cette étude, Les résultats de cette analyse devront permettre de relever les foyers du trouble dans l’objectif de prendre en conscience ces foyers lors de l’enseignement de la lecture. En effet, cette étude débouchera sur un ensemble de recommandations pédagogiques adressées aux enseignants de la langue française afin de pouvoir minimiser le degré de l’apparition de la dyslexie et de savoir faire face à ses répercussions négatives sur le parcours estudiantin de l’apprenant quand la dyslexie apparaît. I- genèse du langage Le langage humain trouve son centre de contrôle dans une partie du cerveau. Les recherches en neuro-anatomie ont pu décrire les zones ou les aires du cerveau. Chaque aire prend en charge le contrôle d’une fonction. On trouve par exemple l’aire auditive, l’aire temporale d’association, l’aire visuelle, etc., et des aires du langage dont les plus expérimentées, d’après J.Cambier, M.Masson, H.Dehen(2000)1, sont l’aire de Broca, la zone de Heschl et l’aire de Wernicke. 1 J. Gambier, M. Masson, H. Dehen ; 2000 : Abrégé de Neurologie. Paris. Masson. p.147 8 L’air de Broca est la zone motrice qui assure le contrôle phonétique de l’expression. La zone de Heschl est la zone réceptive où le uploads/Philosophie/ memoire-le-probleme-de-la-dyslexie-etude-de-cas.pdf

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