Méthode de la dissertation. Qu'est-ce qu'une dissertation ? L’épreuve se compos

Méthode de la dissertation. Qu'est-ce qu'une dissertation ? L’épreuve se compose d’un sujet auquel il faut répondre de manière organisée, argumentée et illustrée. Il s'agit de construire une réflexion logique qui réponde au(x) question(s) soulevée(s) par le sujet donné ; cette réflexion s’appuie sur de solides connaissances qui permettent de comprendre les enjeux du sujet et qui permettent aussi d’y répondre de plusieurs manières. Il s'agit donc d'une démonstration : le devoir répond à une problématique (une question) à l'aide de connaissances. Elle sert également à évaluer vos capacités en expression écrite. p16 du manuel de Terminale + p168 du manuel de Première. Les étapes du travail : A-Travail préparatoire au brouillon : 1-L’analyse du sujet : Repérer les mots-clés et les définir : définitions approfondies des notions du cours (= mots-clés explicites) puis les mettre en relation avec les notions du programme qui leur sont liées (= mots-clés implicites). Repérer les mots de liaison, ils mettent en relation les mots-clés. Délimiter le cadre chronologique : si le sujet comporte des dates, s'interroger sur leur signification et leur importance par rapport au sujet ; si le sujet n'en comporte pas, s'interroger sur celles qui pourraient être utilisées pour entrer et sortir du sujet. Délimiter le cadre spatial : où se déroule le sujet ? S'interroger sur l’intérêt du sujet dans le cadre du thème étudié. 2-Lister vos connaissances susceptibles de répondre au sujet. 3-La problématique. C'est une question ouverte, donc assez large qui permet une réponse développée. Ainsi, une problématique à laquelle on peut répondre par oui ou par non est en général trop limitée. La question doit être claire, elle doit reprendre les mots-clés du sujet et votre début de réflexion. Il est conseillé de la rédiger sous forme interrogative. 4-L’ébauche de plan : Vous organisez et éventuellement vous complétez les connaissances listées (2-) pour établir un plan. Le type de plan dépend du sujet, de la problématique, de votre choix de démonstration. Le plan comporte au minimum deux parties, divisées en sous-parties. -Plan chronologique : les parties sont structurées par des bornes chronologiques. -Plan thématique : les parties sont construites par grands domaines (ex : politique, économique, social). -Plan dialectique : les parties proposent des arguments opposés avant de faire une synthèse, éventuellement, dans une troisième partie. -Plan comparatif : les parties abordent les points communs puis les différences, éventuellement une troisième partie sous forme de synthèse. CONSEILS : -Toutes les parties doivent répondre à la problématique posée au départ et au sujet, on doit toujours s'y référer. -Attention, il ne faut pas tout rédiger au brouillon ! Il faut organiser ses connaissances sous forme de prise de notes. -Le plan doit être équilibré (pas de partie deux fois plus longue qu’une autre). -Les arguments ne doivent pas se répéter. -L’enchainement des (sous)-parties doit être pensé, logique. -Sélectionner les exemples les plus pertinents, à même d’être développés et de nourrir une véritable réflexion sur le sujet (1 seul exemple mais bien exploité). -Une production graphique (croquis schématisé ou schéma fléché) est facultative mais sera valorisée si elle est faite à bon escient, si elle est bien incluse dans le paragraphe de la copie auquel elle est le mieux relié. 5-rédiger l’introduction et la conclusion : elles sont la première et la dernière impressions qui vous laissez à votre correcteur. -Rédiger l’introduction en respectant ses 4 étapes dans l’ordre suivant : L’amorce = une citation, un fait d’actualité, éviter les banalités. La définition du sujet = analyse des mots-clés et cadre spatio-temporel. La problématique = sous forme de question, vous pouvez commencer votre phrase ainsi : « Ce qui nous amène à nous demander... ». L’annonce du plan = annoncez les grandes parties, vous pouvez utiliser les « Dans une première partie, nous verrons que... », même-s’il est préférable d'utiliser des mots de transition : « Après avoir analysé… nous verrons… Enfin,... ». -Rédiger la conclusion. Elle doit répondre à la problématique de manière synthétique, en reprenant les idées majeures du plan. Puis, elle prolonge la réflexion avec une ouverture (thématique plus large, changement d’échelles ou de temporalité). Evitez absolument le faux suspens sous forme de question et l’emploi du futur, B-Sur la copie, la rédaction du développement : Rédigez une phrase d'introduction pour chaque grande partie qui expose son idée générale et permet de la relier au sujet et à la problématique. Ainsi, le correcteur peut véritablement suivre l’avancée de votre raisonnement. Organisez ensuite les arguments de manière logique. Il faut toujours baser sa rédaction sur la méthode idée, argument / exemple, l’exemple est alors une preuve qui permet d'appuyer son argument. Faites des phrases courtes. En fin de grande partie, rédigez une phrase bilan de la partie. Ménager une transition avec la suivante. C-Mise en forme. Il ne faut pas rédiger les titres des parties et des sous-parties. L’organisation de votre copie doit apparaître grâce à la mise en forme. Sautez plusieurs lignes entre chaque grande partie et, entre l'introduction, le développement et la conclusion. N’oubliez pas les alinéas à chacun de vos retours à la ligne. Pour les sous-parties (paragraphes), ne sautez pas de ligne, revenez à la ligne et utilisez les alinéas. Se référer au modèle ci-joint. uploads/Philosophie/ methode-de-la-dissertation 1 .pdf

  • 10
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager