U.E :U.E. Méthodologique : Méthodologie de mémoire Auteur/s : Mr. RAMOUL T… /PE

U.E :U.E. Méthodologique : Méthodologie de mémoire Auteur/s : Mr. RAMOUL T… /PEPM /INFSPM Médéa Email : behaviorisme26@hotmail.fr 1 Année Pédagogique 2014 – 2015 Semestre 4 Ce document est destiné aux stagiaires et aux formateurs, il est la base du contrat passé entre eux pour la réalisation du mémoire professionnel. Il prend en compte les exigences institutionnelles tant au niveau national qu'au niveau local en particulier pour ce qui relève de l’évaluation et de la validation. U.E :U.E. Méthodologique : Méthodologie de mémoire Auteur/s : Mr. RAMOUL T… /PEPM /INFSPM Médéa Email : behaviorisme26@hotmail.fr 2 Année Pédagogique 2014 – 2015 Semestre 4 LE MÉMOIRE PROFESSIONNEL I. QU’EST-CE QU’UN MÉMOIRE PROFESSIONNEL ? C’est un écrit structuré, articulé à une pratique professionnelle mise en œuvre effectivement par son rédacteur. Il présente les éléments de contexte permettant de comprendre les enjeux, contraintes et ressources de la situation professionnelle. Il comporte une problématique élaborée, c’est-à-dire, tout à la fois : une question précisément formulée et une hypothèse de réponse qui devra être mise à l’épreuve. La question et l’hypothèse renvoient à la légitimité d’une pratique (Est-ce souhaitable ?), à son caractère pertinent (Qu’est-ce que cela permet ?), aux conditions de sa mise en œuvre (A quelles conditions est-ce efficace ?), à l’observation des effets attendus et produits (Comment peut-on les évaluer ?). La démarche peut mettre en évidence des écarts avec les prévisions qu’il convient, alors, de tenter d’expliquer et de comprendre. Ainsi, le mémoire professionnel permet-il, sur un objet de travail précis, de prendre de la distance par rapport à l’action en recherchant des éclairages théoriques et en mettant en œuvre une démarche réflexive : questionnement, hypothèses, recherche et expérimentation d’outils ou de méthodes, observation, évaluation. C’est un moyen d’y voir clair sur un problème professionnel identifié et de développer, à son sujet, une attitude professionnelle de“ résolution de problème ”. Il anticipe ainsi le comportement de tout professionnel tout au long de sa carrière. Sur le plan matériel, le mémoire professionnel doit être obligatoirement remis en cinq exemplaires. Enfin, un mémoire professionnel peut être réalisé par deux stagiaires ensemble, dès lors que chacun des rédacteurs est en mesure de préciser son apport spécifique (la contribution de chacun doit apparaître nettement) lors de la soutenance. II. À QUOI SERT UN MÉMOIRE PROFESSIONNEL ? La rédaction du mémoire permet de se donner une contrainte intellectuelle pour passer de l’imitation ou de l’intuition d’un praticien débutant à la posture d’un praticien réflexif. Elle permet aussi d’engager une réflexion sur le long terme, en se dégageant des contraintes de l’urgence pour pouvoir, précisément, mieux les gérer ensuite. Par ailleurs, le mémoire professionnel met son rédacteur en situation d’interrogation et de demande, de stimulation de la conceptualisation et de la rigueur intellectuelle. Enfin, un mémoire professionnel doit pouvoir être communiqué à des pairs qui doivent en comprendre le sens et pouvoir en discuter la portée. Il permet de : - Se confronter à une analyse rationnelle de la pratique professionnelle ; - S’initier à une attitude de « recherche pédagogique ». III. COMMENT LE MÉMOIRE PROFESSIONNEL S’INSCRIT-IL DANS LA FORMATION À L’IFSPM ? Le mémoire professionnel permet de mettre en relation les pratiques d’un ou plusieurs stages avec des modèles théoriques. Cette mise en relation concrétise le processus de l’alternance qui fonde la formation à l’EFPM. Elle est l’occasion d’intégrer et de mettre en cohérence l’ensemble des éléments de la formation : stages en responsabilité et de pratique accompagnée, visites, apports didactiques, apports pédagogiques et institutionnels, rencontres avec différents partenaires du système de santé, recherche documentaire. Le travail d’élaboration imposé par l’écriture elle-même permet la construction de l’identité professionnelle. Le mémoire c’est la traduction de l’identité professionnelle U.E :U.E. Méthodologique : Méthodologie de mémoire Auteur/s : Mr. RAMOUL T… /PEPM /INFSPM Médéa Email : behaviorisme26@hotmail.fr 3 Année Pédagogique 2014 – 2015 Semestre 4 IV. QUELLES SONT LES PRINCIPALES EXIGENCES DÉONTOLOGIQUES À RESPECTER DANS L’ÉLABORATION D’UN MÉMOIRE PROFESSIONNEL ? Un mémoire professionnel se doit de respecter trois types d’exigences déontologiques : le respect des droits fondamentaux de la personne dans la conduite de l’expérimentation, le respect de la propriété intellectuelle des sources utilisées et les devoirs d’un fonctionnaire. D’une part, aucune expérimentation ne doit pouvoir porter préjudice aux personnes impliquées (malades, professionnels…) ; tout enregistrement audio ou vidéo doit être réalisé en totale transparence vis-à-vis des personnes concernées ; les données recueillies ne peuvent être diffusées sans être anonymes. D’autre part, toute forme de plagiat est à proscrire et les sources, quelle que soit leur origine (propos oraux, articles, Internet, etc.), doivent toujours être strictement identifiées. Enfin, en tant que fonctionnaire, le stagiaire est tenu à l’obligation de réserve à l’égard des acteurs de l’institution et ne peut se livrer, dans son mémoire, à des attaques ad hominem (qui sont dirigées contre les personnes impliquées dans le thème). V. QU’EST-CE QUE SOUTENIR UN MÉMOIRE PROFESSIONNEL ? La soutenance, individuelle, du mémoire doit permettre de vérifier l'implication du stagiaire dans ce travail et de mesurer ses capacités d'argumentation. Soutenir un mémoire ce n’est pas le répéter ou le résumer sans analyse et réflexion critique devant un jury qui l’a lu. C’est le présenter, en expliciter la genèse, dire les difficultés que l’on a eues et comment on les a surmontées. C’est, aussi, porter un regard critique compte tenu de la relecture qu’on a pu en faire depuis la fin de sa rédaction. C’est, enfin, engager la discussion avec le jury, sans céder sur ses convictions mais en étant capable d’entendre les objections et d’y répondre. Déroulement de la soutenance Les chefs d’options fixent une date limite de remise du mémoire. La date de soutenance est connue par l’étudiant au minimum 15 jours avant l’épreuve, par affichage ou par convocation écrite. Les membres du jury (désignés par le chef d’option) s’accordent avant la soutenance sur la note définitive de l’écrit. Le chef d’option rappelle les modalités de l’épreuve et du déroulement de la soutenance. Il régule l’ensemble de la séance. Le jury se présente (nom, prénom, qualité). L’étudiant se présente (nom, prénom, option et année) et expose son travail pendant 10 minutes. Les échanges débutent et se déroulent sur une durée maximum de 45 minutes. Le jury délibère en l’absence de l’étudiant et ne communique aucune note ni appréciation. Ce travail de fin d'études est noté sur 20 points dont : 10 points sont attribués au contenu écrit 10 points à la soutenance Il rédige un rapport en cas de note éliminatoire et propose des pistes pour la réalisation d’un nouveau travail ou d’une amélioration de son travail. La soutenance peut être publique. Elle est ouverte aux professionnels et élèves intéressés par le thème traité, après accord du candidat et de l’équipe pédagogique. Ces auditeurs n’interviennent en aucun cas durant l’ensemble de l’épreuve. U.E :U.E. Méthodologique : Méthodologie de mémoire Auteur/s : Mr. RAMOUL T… /PEPM /INFSPM Médéa Email : behaviorisme26@hotmail.fr 4 Année Pédagogique 2014 – 2015 Semestre 4 VI. QU’EST-CE QU’UN DIRECTEUR DE MÉMOIRE ? Le travail de fin d’études est obligatoire, en conséquence la direction du mémoire ne peut être entièrement facultative. Le directeur du mémoire est la personne qui assure, dans une interaction dynamique, la guidance de l’étudiant. Le choix du directeur se fait par l’élève selon les modalités définies par L’EFPM. Pour réussir ce travail exigeant, tous les élèves doivent bénéficier d’une direction de mémoire. Les directeurs de mémoire doivent donc veiller aux choix des sujets, proposer un suivi efficace. Ils favoriseront le travail en équipe. Pour permettre un suivi plus efficace, les exigences de la direction du mémoire seront contractualisées (engagements réciproques explicités, calendriers des rencontres, ateliers méthodologiques, échéancier des productions intermédiaires, etc.). Les étapes du travail sont jalonnées par des rencontres individuelles selon le besoin de l’élève ; on peut aussi envisager des regroupements au cours desquels les stagiaires présenteraient collectivement l’avancée de leur travail, les apports de leurs lectures, etc. Le directeur de mémoire : - Est garant de la procédure en regard des textes réglementaires ; - Prodigue des conseils argumentés aux différentes étapes de l’établissement du travail ; Exemple : Pour la première phase du travail de recherche – l’analyse –, le directeur de mémoire demande à l’élève d’apporter la retranscription de son premier entretien et dégage avec lui les thèmes principaux. L’élève applique ensuite cette méthode aux autres entretiens. - Valide l’orientation de la problématique et de la question de recherche ; - Conseille l’élève sur le choix et la construction des outils ; - Oriente l’élève vers un éventuel réajustement ; - Est garant du respect des règles éthiques et déontologiques ; - Il peut orienter vers des personnes ressources. - Il est doté d’une expertise : *Dans la spécialité, c’est un professionnel, *En méthodologie, c’est plutôt un formateur. - Il est garant d’un processus de maturation et non d’un résultat. Le directeur de mémoire n’intervient aucunement dans la rédaction finale. Il donne des conseils éventuellement à partir de documents écrits intermédiaires, produits par l’étudiant. U.E :U.E. Méthodologique : Méthodologie de mémoire Auteur/s : Mr. RAMOUL T… /PEPM /INFSPM uploads/Philosophie/ mthodologie-mmoire.pdf

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