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«';>l;lî' iW;Sîfff! Archives D'Études Orientales publiées par J.-A. I^undell ^°*-* ? FEB rm '^-.';^' ;>...,; Études phonologiques sur le dialecte arabe vulgaire de Beyrouth par Erinanuel Mattsson 1911 Upsala. K. W. Appelberg ' Livr. 1 Leipzig: 3 3 6 40 Sont parus: 1. Etudes phonologiques sur le dialecte arabe vulgaire de routh, par Emanuel Mattsson. 2. Etudes sur le culte d'Ichtar, par Nils -Nilsson. 3. Sur la formation du gén. plur. en serbo-croate, par Anton Karl- gren. 4. Les débuts de la cartographie du Japon, par E. W. Dahlg7'en. Vont paraître dans les Archives: La Suède et l'Orient. Etudes archéologiques sur les relations de la Suède et de l'Orient pendant l'âge des vikings et le moyen- âge, par T. y. Arne. Etudes sur la déclinaison des dialectes russes, par Anton Karlgren. Les traditions des Tsazzega et Hazzega. Textes tigrigna, traduction et commentaire, avec une introduction sur le dialecte tigrigna de Hamaséne, par Joh, Kohnodin. Armenica. Par Evald Lidén. Introduction à la phonétique des langues slaves, par J.-A, Lundell. Babylonien och Assyrien. Yttre och inre historia. Materiell och andlig kultur. Av D. Myhrman. Contributions to the history of the Mensa*^ people (textes tigré avec traduction anglaise); by G. Sundstrôm, ARCHIVES D'ÉTUDES ORIENTALES Publiées par J.-A. LUNDELL Vol. 1 ETUDES PHONOLOGIQUES SUR LE DIALECTE ARABE VULGAIRE DE BEYROUTH PAR EMANUEl^ MAXXSSON 2« EDITION UPSAL 1911 La i^ édition de ce traité a été présentée comme thèse pour le doctorat à la Faculté des lettres de l'Université d'Upsal le 30 mai 1910. La 2^ éd., définitive, ne diffère de la i^ qu'en ce que l'on a pu y introduire quelques corrections peu importantes. UPPSALA 1911 K. \V. APPELRERGS BOKTRYCKEBI Introduction. Dans les pages suivantes nous tâcherons de donner un exposé succinct de la phonologie du dialecte arabe «vulgaire» de Beyrouth, tel qu'il est parlé par les gens cultivés. Comme nous avons surtout fréquenté les chrétiens, nous avons dû nous borner à l'étude de leur langue, dont diffère assez sensiblement, sur plusieurs points, celle des mahométans. Grâce au puissant mouvement pour le développement de l'en- seignement qui s'est produit surtout à Beyrouth au cours de ces 30 ou 40 dernières années, une grande partie de la classe moyenne et même des classes inférieures s'est trouvée rentrer dans la caté- gorie des gens cultivés. C'est parmi ceux-ci, qui au fond, par leur façon de vivre, sont encore du peuple, qu'il faut chercher, croyons-nous, la langue qui joue le plus grand rôle, et qui, par conséquent, présente d'un côté le plus d'intérêt pour une étude de ce genre. On pourrait l'appeler la langue parlée cultivée, mais elle ne diffère de la véritable langue populaire que par un certain raffinement, que semble toujours devoir donner la culture. Notre exposé se base presque exclusivement sur nos propres notes, prises pendant notre séjour en Syrie de nov. 1903 à sept. 1905. Nous ne sommes demeuré, il est vrai, qu'à peine la moitié de ce temps à Beyrouth même, mais pendant tout le reste du temps nous avons eu l'occasion de fréquenter au Liban des personnes originaires de Beyrouth ou élevées dans cette ville. Au début, nous avons eu pour professeur le maronite Joseph Har- fouch, professeur à la Faculté orientale de l'Université de St. Joseph.. Celui qui, par la suite, nous a fourni les renseignements les plus im- portants et les plus sûrs, fut un jeune professeur au Collège amé- ricain de Beyrouth, nommé Nasïb Tâbit, petit-fils du lexicographe bien connu Butrus al-Bistâni. Avec lui, nous avons étudié également divers imprimés en arabe vulgaire. Nous mentionnons ici le plus im- portant, dont l'auteur est un syrien, nommé Sukrï al-Hîlrî, domi- ciUé au Brésil, et dont le titre est Tïdit iVumr, ouvrage auquel 4 Mattsson, Le dialecte arabe de Beyrouth nous renverrons quelquefois. La personne à qui nous devons en quelque sorte le plus, et qui s'est beaucoup intéressée à notre travail, est sœur Nustâs Haddâd, institutrice au village de Bhamdûn dans le Li- ban, dans la maison de qui nous avons passé une année entière. Elle fut élevée dès son jeune âge à Beyrouth, mais était venue se fixer dans son village natal. Parfois nous citerons aussi la prononciation employée dans le village de Bhamdûn. Parmi les ouvrages d'autres auteurs, nous n'avons tenu compte, en somme, que de r«Arabischer sprachfùhrer» de Hartmann, qui, bien que populaire, ofifre sans doute, suivant notre expérience, les données les plus sûres qui aient été publiées sur notre dialecte. Les «Proverbes et dictons» de Landberg présentent quantité de matériaux reconnus très précieux, mais, en ce qui concerne les voyelles, et surtout le caractère essentiel de notre dialecte, savoir la chute des voyelles, l'opinion de cet auteur est en complet désaccord avec nos propres observations. Aussi bien le travail de Landberg est-il surtout consacré au dialecte de Sidon. Quant aux autres travaux dans notre domaine, ils sont pour la pjupart sans au- cun intérêt pour une étude de la phonologie. Outre ceux qui sont de pure poésie, la plupart ont été écrits sous la dictée d'indi- gènes, et comme tels ils ne peuvent pas toujours être considérés comme des documents de la vraie langue parlée, que la plupart des indigènes ont beaucoup de difficulté à reproduire en dictant. Nous avons considéré comme notre principale tâche de donner une description des sons plus exacte que celle qu'on trouve géné- ralement dans les études consacrées aux dialectes sémitiques. Même dans les cas où des observations linguistiques extrêmement conscien- cieuses ont été faites — sous ce rapport, les recherches de Stumme occupent sans aucun doute le premier rang^ — on s'étonne sou- vent de voir avec quelles faibles connaissances phonétiques les diffé- rents auteurs ont entrepris leurs recherches^. Alors même que nous nous serions trompé sur plusieurs points, notre travail ne serait pas ^ Bien après Stumme il faut placer, à ce point de vue, Bauer, dont la grammaire de l'arabe parlé en Palestine a été mise avec bien- veillance par Dalman au premier rang parmi les traités sur les dialectes arabes (voir l'Avant-Propos, p. VI). ^ C'est ainsi qu'on retrouve encore chez Stumme, dans sa «Gram- matik des tunis. arabisch», 1896, p. i, vme expression telle que «n nasalisé» pour la nasale vélo-palatale (g). Introduction 5 inutile, s'il pouvait contribuer à attirer un peu plus l'attention sur les questions phonétiques. La partie historique, du moins en ce qui concerne les con- sonnes, est assez restreinte. Nous avons presque ressenti le besoin de réagir contre la tendance à établir de soi-disant «lois phonétiques», dont plusieurs ne s'appliquent qu'à un ou deux exemples isolés. En conséquence, nous ne noterons que les faits ayant un intérêt géné- ral ou grammatical quelconque. Par contre, nous avons laissé de côté une foule de particularités que l'on retrouve dans les manuels, de même que dans le «Grundriss» de Brockelmann. La notation des sons est une question difficile, et il serait ex- trêmement désirable, pour les recherches futures dans ce domaine, qu'on pût se mettre quelque peu d'accord sur ce point. Nous ne saurions dire que nous ayons eu en vue de contribuer à la réalisation de ce desi- deratum. Lorsque nous nous servons, surtout pour les voyelles, d'une partie des lettres de l'alphabet dialectal suédois, c'est principale- ment pour des raisons d'ordre pratique. Nous avons adopté, il est vrai, le principe sur lequel se base ce système, savoir que chaque son, déterminé quant à sa qualité, doit avoir son propre signe sans signes accessoires détachés; mais comme nous n'avons nullement pu appliquer ce principe aux consonnes, nous aimons autant ne pas nous attarder sur ce point de vue. Nous avons plutôt voulu éviter de donner ici un système nouveau qui nous soit propre, ce qui n'aurait pu qu'augmenter la confusion. En pareil cas, nous avons emprunté les signes nécessaires au système ci-dessus mentionné, qui est d'un emploi étendu et qui s'est montré en état de satisfaire à de gran- des exigences en matière de recherches dialectales. L'adoption de cet alphabet pour les voyelles a entraîné l'emploi du mode de figuration de la quantité usité dans ce système. Le tableau suivant de la transcription facilitera, nous l'espérons, la lecture pour ceux qui ne sont pas au courant de l'alphabet dialectal suédois. Pour les consonnes, nous nous sommes servi de signes connus, sauf pour n correspondant au g v.-ar. Le signe ^ n'est pas nouveau. Pour un m dentilabial nous avons quelquefois employé le signe w. Comme les mediae soufflées n'ont pas été, que nous sachions, notées auparavant à l'aide de signes spéciaux, nous avons eu libre choix sur ce point, et nous avons emprunté ici encore les signes nécessaires à l'al- phabet dialectal suédois. Le signe accessoire que portent les let- tres b et d (5, ff) marque que la glotte reste ouverte. Excep- 6 Mattsson, Le dialecte arabe de Beyrouth tionnellement, on trouvera r et 1 pour noter r et 1 soufflés. Pour la notation des mots du vieil-arabe, nous avons employé les signes conventionnels généralement adoptés. Au cours de mon travail j ai contracté des dettes de grati- tude que je ne uploads/Philosophie/ phonetique-dialecte-arabe-de-beyrouth.pdf
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- Publié le Fev 12, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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