Socrate/Platon: « Je sais que je ne sais rien » car seuls les Dieux et le sage
Socrate/Platon: « Je sais que je ne sais rien » car seuls les Dieux et le sage savent, mais en ça il est philosophe car il reconnaît son non-savoir, contrairement aux insensés qui croient savoir. Le philosophe tend vers le savoir sans jamais l'atteindre, il se rapproche du divin. Les Dieux et le sage ne philosophent pas, car ils n'en ont pas besoin. Ainsi on ne peut juger que ce qu'on connait (juger la statue après l'avoir dépoussiérée, pour ne pas juger la poussière qui est dessus). La Forme est ce qui est unique dans chaque genre, et qui n'est perçu que par la raison. éloge d'un amour désincarné au détriment du plaisir du corps (amour platonique) Ce qui est Beau est Bien (voir l'expression idiomatique en grec). La philosophie est la connaissance du Vrai et du Bien, être Juste ( des Formes en général, seules immuables). La vertu est univoque et absolue. Il n'y a ni vertu ni rapport au Bien en dehors de la connaissance (voir Ménon). La vertu est connaissance (propriété de l'âme qui permet la réussite de tout action) La vérité ne peut être établie que dans le dialogue et la réfutation (dialectique). « La pensée est un dialogue avec soi-même » La morale est avant tout une notion mathématique: « l'égalité géométrique toute puissante chez les hommes comme chez les Dieux » Pour Socrate, la morale est une valeur absolue, pour laquelle on doit mourir. Il essaie donc de faire ressortir cette morale chez l'autre en lui montrant qu'il ne sait rien, ce qui l'amène à regarder en soi pour qu'il cherche ce qu'il doit faire (morale). Le seul savoir est intérieur. Socrate n'a donc pas transmis le savoir mais le non-savoir, c'est pour cela qu'il n'a rien écrit. « La justice de l'intelligence est la sagesse. Le sage n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure, » Dans Le Banquet, Socrate affirme que si aimer, c'est avant tout le désir de ce qu'on ne possède pas, alors Eros (fils de penia (la pauvreté) et poros (la richesse) ) est un daimon (mi-homme mi-Dieux) qui ne peut être beau ni rien de ce qui définit l'amour. De la même manière, Socrate et le philosophe ne possèdent pas la sagesse mais la recherchent, en cela il est mi insensé mi sage. Le philosophe est donc un amoureux, il est amoureux de la sagesse (philo-sophia). Diotime lui a enseigné que la procréation selon le corps, qui se réalise par l'union de l'homme et la femme permet à l'homme de se perpétuer dans le beau et dans le bien au niveau du monde sensible. En revanche, la création selon l'âme, qui ne se réalise que dans le contact entre hommes, permet à l'homme de trouver la véritable immortalité qui se situe au niveau de l'intelligible. Théorie du Beau chez Platon: 1. Le premier degré consiste en une attraction charnelle où les plaisirs de la chair l'emportent, première étape sur le chemin de l'amour des idées. Il s'agit déjà d'un amour de la perfection : celle des formes. 2. La seconde phase recherche quelque chose de plus : la personne est appréciée pour son esprit, complément de son corps, deuxième étape de l'ascension de l'âme. 3. Enfin, on en arrive au détachement complet du sensible pour atteindre une recherche intégrale des idées intelligibles : c'est l'amour des idées. Pour Socrate, la philosophie est une science de la mort car l'homme doit se séparer du monde sensible, trompeur, pour le monde intelligible, afin de se connaître soi-même (connais-toi toi- même). C'est donc une séparation de l'âme et du corps, tout comme la mort, c'est la dualisme. Il considère l'âme comme supérieure au corps, par son caractère divin, qui elle seule peut d'ailleurs se rapprocher du divin. Une vie sans philosopher ne mérite pas d'être vécue car on doit tendre vers la sagesse divine. « Les vrais philosophes s'exercent à mourir, et ils sont, de tous les hommes, ceux qui ont le moins peur de la mort. » Trois parties de l'âme: - la partie désirante recherche les richesses ( sensible ) – la partie agressive recherche les honneurs et la réputation ( sensible ) – la partie rationnelle recherche le savoir, ( intelligible ) Ion: Définition de l'art (tekhné) incomplète,un art est spécifique et porte sur UN sujet spécifique. Chaque art a son domaine de compétence. Si un art prétend avoir des compétences multiples alors ce n'en est pas un. L'art vise ce qui est bien pour l'homme, il ne cherche pas à satisfaire ses désirs mais à ce qu'il devienne bon. Ainsi la rhétorique et la cuisine médecine sont des savoir-faire (recherchent à plaire à l'âme ou au corps sans vouloir son bien), la philosophie et la médecine sont des arts (recherchent le bien de l'âme ou du corps) Ex: l'art des mathématiques, de la musique... Le rhapsode et le poéte ne sont pas des artistes, mais son touchés par l'inspiration divine des Muses. Si la rhapsodie était un art, alors Ion pourrait parler aussi d'Hésiode, et pas que d'Homère. Apologie de Socrate: Chéréphon avait demandé à l'oracle, qui était le plus sage de tous à Athènes, et l'oracle répondit Socrate. Socrate alla donc converser avec les « savants » poètes, politiques et gens de métiers pour voir en quoi il était plus savant qu'eux. Et il en tira que s'il était plus savant, c'est qu'il savait qu'il ne savait pas. Le poète et le politique savent rarement ce qu'ils disent, et les gens de métier possèdent un véritable connaissance mais pensent aussi connaître d'autres domaines, à tort. Par l'ironie Socratique, il a donc montré aux Athéniens qu'ils ne savaient pas, pour les inciter à se remettre en cause et se connaître soi-même. Il croyait que cette mission lui avait été donnée par Apollon, par l'intermédiaire des voix qu'il entendait, des songes et des oracles. Il pensait d'ailleurs que seule la raison pouvait interpréter ces messages, ce qui va a l'encontre de l'idée de piété des Athéniens. Socrate est donc accusé par Mélétos (poète), Anytos (gens de métier) et Lycon (politique) de: - Ne pas reconnaître les Dieux. - Corrompre la jeunesse en leur enseignant des divinités nouvelles (Alcibiade et d'autres avaient été accusé d'impiété) et en faisant payer son enseignement, comme les sophistes (ce qui est faux). Criton: Socrate refuse de payer une amende ou de s'échapper de sa prison, car sa mission a été confiée par Apollon, et la morale est une valeur absolue. Socrate devait mourir pour que vive la philosophie. Dialogue avec les Lois: la Cité l'a élevé, éduqué, nourri, logé, … comme une mère, comment pourrait-il trahir la trahir? Gorgias: Tout homme recherche le Bien, mais parfois le Bien (santé, savoir, richesse) n'est pas là ou il le pense (plaisir/Bien). Gorgias, Polos et Calliclès sont des rhéteurs et non des sophistes, ils ne prétendent pas enseigner ce qui est vertueux (a priori). Dans le Gorgias, Socrate use de son ironie socratique, sépare le sensible de l'intelligible, et essaie de faire en sorte que chaque interlocuteur ait un regard sur lui-même. SUR LA DEMOCRATIE: « C'est grâce à une véritable « culture de la honte » que l'hypocrisie sociale reste préservée d'un immoralsime radical qu'elle ne revendique pas d'ailleurs ». Avant de remettre en question la Justice il faut déjà se remettre en question soi-même, puis l'autre. On ne confierait pas le travail de médecin public à quelqu'un qui n'a jamais réussi à soigner personne, ni soi-même. Socrate; « Je suis le seul Athénien qui s'intéresse à ce qu'est vraiment la politique et je suis la seul à faire de la politique ». En effet Socrate recherche le Bien et le Juste, seules profitable à l'homme. Le seul vrai pouvoir est le pouvoir sur soi-même CROYANCE/SAVOIR: – Gorgias: la rhétorique est l'art qui s'exécute avec le discours pour seul instrument – Socrate: l'arithmétique, dont le discours est aussi le seul instrument, serait donc aussi une rhétorique? – Gorgias: la rhétorique permet le Bien suprême, par son pouvoir de convaincre. – Socrate: mais l'arithmétique sait également nous convaincre, comme beaucoup d'autres arts. « conviction donnée par la connaissance des nombres pairs et impairs » – Socrate: sur quels genres de convictions porte la rhétorique? – Gorgias: sur la détermination de ce qui est Juste ou Injuste. – Socrate: croyance et conviction sont dissociables, le rhéteur qui n'est pas un expert dans un domaine mais peut convaincre une foule qu'il est plus expert que l'expert lui-même, mais devant une foule, il ne peut y avoir de démonstrations concrète du savoir. La rhétorique persuade donc, mais ne convainc pas. Elle ne renseigne en rien sur ce qui est Juste ou Injuste mais le fait croire et non savoir. « si tu veux qu'un garçon vive avec les Dieux, enseigne lui la philosophie, si c'est avec les hommes, enseigne lui la rhétorique » LE JUSTE: Socrate considère que le Juste est Bon car les Dieux Eaque et Rhadamante décident de l'avenir de uploads/Philosophie/ socrate-platon.pdf
Documents similaires










-
43
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 04, 2022
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1495MB