SOMMAIRE INTRODUCTION..........................................................
SOMMAIRE INTRODUCTION.........................................................................................................2 I- GÉNÉRALITÉS.....................................................................................................3 1- Définition................................................................................................................3 2- Les horizons de la philosophie contemporaine, les 19ème et 20ème siècles...........3 2-1. Le 19ème siècle : le soupçon face à la toute-puissance de la modernité.................3 2-2. Le 20ème siècle : la contestation des Lumières s’amplifie.....................................7 II- LES COURANTS MAJEUR DE LA PHILOSOPHIE DE LA PÉRIODE CONTEMPORAINE.....................................................................................................9 1- Le libéralisme..........................................................................................................9 2- L’existentialisme...................................................................................................11 3- Le structuralisme...................................................................................................12 4- Le freudisme.........................................................................................................13 5- Le Marxisme.........................................................................................................13 6- Le nihilisme..........................................................................................................15 CONCLUSION...........................................................................................................16 1 INTRODUCTION L'histoire générale néglige trop, parfois, l'histoire des idées ; on a protesté, non sans raison, contre l'envahissement de l'histoire politique, et l'on a justement étendu la part des faits économiques dans nos manuels. Tous présentent aujourd'hui un équilibre assez heureux entre l'exposé des règnes, des guerres, des traités — et l'exposé des faits sociaux au sens large. C'est toute l'évolution humaine, de la préhistoire à la crise contemporaine, qu'on aspire à tracer. Mais, si l'art, la religion, le travail ont leur place normale, l'évolution des idées philosophiques ne l'a guère ; et pourtant, n'est-ce pas elle qui, implicitement peut-être, donne un sens à tout le reste ? Ces vingt-cinq dernières années se sont ouvertes sur une crise des philosophies de l'histoire et une remise en cause de la raison moderne. La recherche d'une sagesse, celle d'un humanisme ancré dans la nature sont devenues des thèmes centraux de la réflexion contemporaine. Importants, mais pas forcément convergents : toute sagesse ne mène pas à l'humanisme, et la nature peut être le support d'une pensée métaphysique. Les faits précités vont favoriser l’avènement d’une autre ère philosophie : la philosophie de la période contemporaine ou la philosophie contemporaine. Cependant, qu’est-ce que cette philosophie ? Qu’est ce qui la caractérise ? La réponse à ces questions sera au cœur de cette étude. 2 I- GÉNÉRALITÉS 1- Définition La philosophie contemporaine est une expression utilisée pour désigner les différents courants philosophiques nés de la modernité. La philosophie contemporaine a germé au XIXe siècle des semences d'Emmanuel Kant. Celui-ci avait élaboré une théorie de la connaissance basée sur les catégories de l'entendement et en particulier sur les jugements synthétiques a priori. La découverte de géométries non euclidiennes au cours du XIXe siècle (Lobatchevski, Bolyai, Riemann) ébranle ces fondements déjà remis en cause par Bolzano. Le coup de grâce à la géométrie euclidienne sera porté au début du XXe siècle par Albert Einstein, qui montre que la géométrie décrivant notre monde n'est pas euclidienne. Cela entraîne une crise du fondement des mathématiques les axiomes ne peuvent pas être fondés sur l'intuition, sur les « semences de vérité » (certitudes innées) chères à Descartes et à Kant. Les positivistes logiques affirmeront que toutes les vérités ne peuvent provenir que de l'expérience, les « évidences a priori » ne disant rien, et n'étant que des tautologies. Cette crise se noue à Vienne autour de Brentano, professeur qui enseigne à Frege et Husserl. De ces deux derniers auteurs naîtront les deux branches (voire les seules [Quoi ?]) de la philosophie contemporaine : la philosophie analytique (initiée par Frege) et la phénoménologie (inventée par Husserl), aussi connue dans les termes de philosophie continentale. 2- Les horizons de la philosophie contemporaine, les 19ème et 20ème siècles. 2-1. Le 19ème siècle : le soupçon face à la toute-puissance de la modernité Le 19ème siècle est l'héritier de la révolution scientifique du 17ème siècle, de l’idéal de la Raison universelle menant les peuples et des premiers effets de la révolution industrielle du 18ème siècle. C'est un siècle de bouleversement total, économique, politique, technique et scientifique. 3 Cette mutation est interprétée comme une étape décisive, qui prend le nom de "modernité" dans le processus historique d'évolution de l'humanité. L'Europe se conçoit comme l'avant-garde d'un âge d'or de l'humanité, où grâce à l'essor d'une raison scientifique triomphante, tout sera au mieux dans le meilleur des mondes. Le formidable progrès des sciences de la nature et de la technique joue un rôle capital dans le climat intellectuel de l'époque. C'est sur lui que se fonde la croyance optimiste, voire utopique, dans les ressources quasi-illimitées du Progrès, dans cette capacité que les hommes ont de transformer le monde, grâce à la raison. La figure de l'ingénieur, qui transpose le savoir théorique en application pratique, devient le symbole de cette nouvelle foi. L'article "Progrès" du Grand Dictionnaire universel de Larousse, en 1865, fournit un témoignage précis de la domination de cette idéologie : "Cette idée que l'humanité devient de jour en jour meilleure et plus heureuse est particulièrement chère à notre siècle. La foi à la loi du progrès est la vraie foi de notre âge." Mais il est un autre 19ème siècle…. celui de certains philosophes et écrivains. Baudelaire s’interroge : "Quoi de plus absurde que le Progrès ?" La nécessité de revenir les pieds sur terre engendre les philosophies critiques dites "du soupçon". Délivrer la vie vraie, l’existence vraie, en critiquant le principe de Hegel :"Tout ce qui est réel est rationnel". Le soupçon est donc une réaction à l’hyper-rationalité développée au siècle des Lumières. Après la mort de Hegel en 1831, un contre-courant part d'une critique de l'idéalisme, et veut explorer de nouvelles voies. Karl Marx résume sa critique des philosophies précédentes dans la célèbre phrase : "Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde ; ce qui importe, c'est de le transformer." Le socialisme scientifique trouve son fondement théorique dans l'œuvre de Marx et Engels. En reprenant de façon critique la philosophie de Hegel, Marx développe une analyse globale, dialectique et matérialiste, de la société et du cours de l'histoire, sur la base des conditions économiques. 4 Charles Darwin démontre l'évolution du vivant et Sigmund Freud découvre les moteurs inconscients de la vie du sujet, provoquent une transformation décisive de l'image de l'homme. On appelle généralement les maîtres du soupçon Marx (1818-1883), Nietzsche (1844-1900) et Freud (1856-1939). Mais je vais plutôt vous parler de trois philosophes du soupçon qui vont réellement ébranler les fondements de la philosophie moderne. Les trois grands philosophes du soupçon : Schopenhauer, Kierkegaard et Nietzsche. Schopenhauer, Kierkegaard et Nietzsche remettent en cause l'optimisme et le rationalisme des Lumières. Chacun à sa manière, ouvre les portes de l'ère du soupçon et pose les fondements de la philosophie contemporaine. Dans une Europe traumatisée par les Révolutions politique et la brutalité de la Révolution industrielle, ils sont les premiers à remettre en cause la dictature de la Raison et à douter des lendemains qui chantent. Ils pressentent les horreurs du 20ème siècle et instaurent une rupture fondamentale et irréversible avec l'optimisme et le rationalisme des Lumières. C'est par cette rupture qu'ils ouvrent l'espace de la pensée contemporaine. Schopenhauer : 1788 – 1860 Non seulement, le réel n'est pas rationnel, mais il est le non-rationnel par excellence. L'univers de la conscience, et de la représentation n'est que la partie émergée de l'iceberg. Tous les grands récits scientifiques, métaphysiques ou religieux par lesquels nous cherchons à donner du sens à nos vies sont de pures et vaines fictions. Le fond du réel, une sorte de vouloir anonyme et cosmique, est le règne sans partage de pulsions dépourvues de toute cause et de toute finalité ultimes. C'est ainsi que l'idéal des Lumières, l'optimisme et l'humanisme rationaliste et progressiste se trouve anéanti. Il a été le premier à penser l'inconscient comme étant la clé de l'homme, avant Freud. Kierkegaard : 1813 – 1855 Philosophe danois, il dirige ses attaques contre le vide existentiel de la pensée abstraite, visant plus particulièrement Hegel dans sa critique, mais aussi Descartes. 5 L'univers des représentations rationnelles, scientifique ou philosophique, passe totalement à côté du réel. L'existence singulière est rebelle à toutes les catégories de la raison. Or c'est cette existence singulière qui seule importe. Nous sommes cette existence singulière et c'est à ce niveau que se joue notre destinée, pas à celui des lois et des concepts abstraits élaborés par la raison. "Qu'est-ce que la pensée abstraite ? C'est la pensée dans laquelle il n'y a pas de pensant. Qu'est-ce que la pensée concrète ? C'est la pensée dans laquelle il y a un pensant, dans laquelle l'existence donne au penseur existant la pensée, le temps et l'espace. " Kierkegaard défend le sujet concret comme fondement de toute pensée, par opposition à sa dissolution dans une généralité abstraite, ce qui donnera une impulsion décisive à la pensée existentielle du 20ème siècle. Schopenhauer et Kierkegaard ouvrent la voie à la critique de Nietzsche, qui inaugure véritablement la philosophie contemporaine. Nietzsche : 1844 – 1900 Nietzsche soumet les valeurs morales traditionnelles à une critique aigue. Son œuvre tardive inaugure la vision d'un âge nouveau, fondé sur le renversement de toutes les valeurs. Les idéaux, qu'ils soient religieux, métaphysiques ou laïques, humanistes ou matérialistes, sont tous des idoles qui imitent la structure de l'au-delà opposé à l'ici- bas, de ce ciel dont on se sert pour annihiler la terre. Il annonce le crépuscule des valeurs transcendantes et pourvoyeuses de sens qui, pour lui, sont inventées par les hommes pour donner un sens à leur vie, pour refuser la vie telle uploads/Philosophie/ sommaire-2122-la-periode-contemporaine 1 .pdf
Documents similaires
-
11
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 10, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1587MB