REMERCIEMENTS Je tiens à remercier : Monsieur Pierre Leclercq pour l’intérêt co
REMERCIEMENTS Je tiens à remercier : Monsieur Pierre Leclercq pour l’intérêt constant manifesté pour ce travail et le temps précieux consacré à la relecture de ce mémoire. Monsieur Dimitri Schmitz pour le temps considérable qu’il a accordé à ce mémoire et les nombreux conseils qu’il m’a prodigués Monsieur Stéphane Safin pour le temps généreux qu’il a consacré à ce mémoire et les nombreux conseils qu’il m’a donnés. Madame Adélaïde Blavier pour les remarques pertinentes et les remaniements qu’elles ont suscités. Monsieur Michel Prégardien pour ces commentaires effectués tout au long de ce travail. Mes remerciements vont également à : Mesdames Christine Dewever, Annie Empain, Monique Renson et Ginette Ramackers ; Mesdemoiselles Stephanie Roloux, Christelle Rouby, Samantha Sinatra, Dilek Hasirci Rachel Van Leendert, Florence Camus et Catherine Elsen; Messieurs Michel Van de Vreken, Cedric Van de Vreken, Michel Daenen, Alain Empain, Francis Peeters, Nicolas Tomasetig et Ouattara Siedou; A vous tous merci pour le temps et la disponibilité dont vous avez fait preuve tout au long de ce travail. UN MOT DE L’AUTEUR UN MOT DE L’AUTEUR Je me suis lancée dans ce travail comme on se lance dans l’inconnu. Seul certitude, ce travail porterait sur la perception de l’espace. Pourquoi ? En fait, je ne sais plus vraiment pourquoi. Il s’agissait pour moi d’une évidence : l’espace architectural n’est-il pas, par tous ses aspects, le fait de la psychologie humaine ? N’est-il pas une expérience des sens de la vue et de l’ouie, du toucher, une expérience de chaud et de froid, de mouvement du corps, des sentiments et des émotions qui en résultent ? Bien sur, les besoins matériels semblent s’imposer en premier lieu : sans un toit pour s’abriter et des équipements pour assurer son confort, la vie humaine ne peut fonctionner correctement. Mais insister sur l’importance des besoins matériels et minimiser, voire ridiculiser le reste reviendrait à considérer un bâtiment comme une simple fin en soi. Or, je suis persuadée que la raison d’être d’un bâtiment se trouve dans la relation avec l’homme, non dans le bâtiment même. L’inéluctable est là : c’est la relation. La connaissance, la conception et la construction ne sont que des moyens de la réaliser. Le challenge est lancé : discuter de la perception de l’espace. Mais par où commencer ? Par là où commence tout projet d’architecture : la conception. Mais la conception n’est pas l’acte de l’architecte seul, il est le fruit du dialogue entre celui-ci et l’habitant. Pourquoi? Parce que concevoir avec sens demande de connaître aussi bien les gens que les choses, de s’intéresser à eux. Sans la compréhension approfondie des gens, il est impossible de façonner une construction qui les implique. La représentation est la clef de voûte de toute communication, d’une part pour les concepteurs qui composent pour les habitants, mais d’autre part, et surtout pour les habitants qui construisent leur projet. Un projet tend à la concrétisation d’un bâtiment, une représentation en donne une image. Les deux sont donc liés. Perception et représentation. Voilà les sujets ambitieux visés par ce travail. La plupart des travaux de fin d’étude débutent traditionnellement par des recherches bibliographiques. Je n’ai pas manqué à la tradition. Psychologie, psychologie de l’espace, psychologie de la perception, psychologie environnementale, systèmes de l’architecture, théories de la forme architecturale, théories de l’espace architectural, théories de dessin architectural ont été parcouru avec ma plus grande attention. C’est assurément à partir de ces lectures que naissent toutes les idées et pensées qui m’ont guidées tout au long de ce travail. En tentant d’éclaircir pour moi-même ces théories, je me suis rapidement rendue compte d’un besoin de mise à l’épreuve de ces modèles théoriques dans une réalité concrète. Pourquoi ? Parce que je considère qu’une théorie, peu importe à quoi elle aspire, ne peut être réellement significative si elle ne peut s’identifier dans des modèles qui rendent compte de sa réalité. Autrement dit, comment moi, en tant que concepteur, pourrais-je tirer profit de ces théories ? A quoi pouvaient- elles bien me servir ? C’est avec ces questions en tête que je suis entrée dans la deuxième partie de mon travail, et probablement la partie qui fut, d’un point de vue personnel, la plus enrichissante pour moi. UN MOT DE L’AUTEUR Cette seconde partie, qui vous est présentée comme une finalité dans ce travail, fut, au départ, une réelle incertitude : je ne saurais comptabiliser le nombre de fois où j’ai répété ne pas savoir où j’allais. Et c’est peut-être cette incertitude qui fut mon moteur tout au long de ma démarche. Ma première incertitude fut sans doute la mise en place du dispositif expérimental. Comment réaliser une méthode d’investigation permettant à la fois d’appréhender la relation entre l’individu et l’espace, et la relation entre l’individu et la représentation ce de même espace ? Sur quels critères se base-t-on ? Quelles sont les données dont on doit tenir compte ? Comment, finalement, à partir d’une simple idée, peut-être absurde au départ, atteindre un objectif clair et vérifiable ? Il s’agissait pour moi d’une démarche tout à fait nouvelle et inconnue. De nombreuses discussions et essais m’ont permis finalement d’atteindre ce premier objectif. La deuxième incertitude fut la mise en œuvre de ce dispositif expérimental. Il s’agit d’une difficulté réelle : on ne visite pas un espace comme on en observe sa représentation. On doit s’organiser, se déplacer (pour les participants), s’attacher à présenter un espace identique à chaque visite (pour l’expérimentateur)… La dernière incertitude fut l’interprétation des résultats. Il ne s’agit pas ici d’interpréter des impressions, mais d’établir des conclusions basées sur des résultats (scientifiques) incontestables et reconnus par tous. Cela nécessite une rigueur avec laquelle, en tant qu’étudiant en architecture, nous n’avons pas appris à travailler. Cela demande également de pouvoir accepter, et je pense que cette réflexion s’applique à toutes les études portant sur le comportement humain, de ne pas avoir de réponse logique à la situation qui se présente devant nous parce que le comportement humain est une machine compliquée pour laquelle on n’a pas de mode d’emploi et dont ne connaît pas encore toutes les subtilités. Malgré les difficultés et les sacrifices demandés par ce travail, le jeu en valait la chandelle. J’ai beaucoup appris de mes entretiens passés avec les personnes non architectes. Premièrement, sur la façon dont ceux-ci conçoivent l’espace et deuxièmement, sur la façon dont moi je le conçoit. Je sais aujourd’hui que de réelles différences existent et je commence seulement maintenant à les comprendre. Il reste encore beaucoup à découvrir, mais la voie est ouverte… SOMMAIRE INTRODUCTION…………………………………………………………………………………… 1 PARTIE THEORIQUE 1. HISTORIQUE ...………………………………………………………………………………. 2 2. PHENOMENES PERCEPTIFS………………………………………………………………… 4 3. ANTHROPOLOGIE DE L’ESPACE………………………………………………………….. 12 4. MATERIALISATION DE L’ESPACE………………………………………….……………… 16 5. REPRESENTATION DE L’ESPACE………………………………………………………….. 25 PARTIE EXPERIMENTALE 1. PROTOCOLE D’ETUDE……………………………………………………………………… 33 2. METHODOLOGIE DE TRAITEMENT DES DONNEES……….…………………………… 49 3. ANALYSE……………………………………………………………………………………… 52 4. TABLEAUX SYNTHETIQUES………………………………………………………………... 122 5. CONCLUSIONS GENERALES……………………………………………………………….. 126 6. AMELIORATIONS POSSIBLES………………………………………………………………. 135 INTRODUCTION 1 INTODUCTION Nous avons tous connu un jour, en tant qu’architecte, la frustration de ne pas pouvoir faire apprécier un espace tel que nous nous l’imaginions. Alors on ruse, on s’agite, on se perd dans de grands discours éloquents,…et finalement, au bout d’un long et fastidieux travail, on découvre LA solution, ce petit détail qui fait toute la différence et qui, à la réflexion, est tout à fait évident mais qui pour des raisons inconnues nous était tout à fait passé sous le nez. Parce que la représentation de l’espace fonctionne sur des évidences, faut-il encore pouvoir les connaître. La représentation de l’espace, au sens large, consiste d’abord en la sélection, l’organisation et la présentation d’informations destinées à un public particulier. Bien entendu, l’information donnée doit demeurer exacte et sa présentation ne doit pas la déformer, c’est la responsabilité même du concepteur qui est engagée sur ce point. Aussi, ce dernier devient un convertisseur d’idées en représentations qu’un public donné pourra facilement comprendre. Tout projet d’architecture est le résultat de l’interaction entre la perception, l’imagination et la représentation d’un espace. La perception recompose les images de l’environnement extérieur que l’on perçoit par nos sens : elle explore le monde. L’imagination façonne les images d’une réalité intérieure, qu’il s’agisse de souvenirs d’expériences passées ou des projections d’un futur imaginé. Puis, il y a la représentation, à l’aide de laquelle on exprime et communique ses pensées et ses perceptions. Loin de vouloir être exhaustif, ce travail propose une réflexion sur la représentation de l’espace architectural. Celui-ci se partage en deux parties : La première partie consiste en un état de l’art, faisant appel aux théories de l’architecture et de la psychologie. Elle comprend cinq chapitres. Le premier, historique, resitue la perception de l’espace dans le contexte actuel. Le deuxième introduit l’ensemble des phénomènes perceptifs attachés à l’espace architectural. Ainsi, il examine successivement la perception visuelle, haptique, sonore et olfactive. Le troisième, anthropologie de l’espace, présente les systèmes d’appréhension de l’espace, de même que les concepts d’espace personnel et de territorialité. Le quatrième chapitre, matérialisation de l’espace se concentre spécifiquement sur les éléments de composition architecturale, à savoir la paroi, l’ouverture, uploads/Philosophie/ tfe-perception-et-representation-de-l-espace-architectural.pdf
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- Publié le Apv 12, 2021
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