Activités 1. a) La Philosophie est une science qui étudie le sens de vie et du

Activités 1. a) La Philosophie est une science qui étudie le sens de vie et du bonheur et s’intéresse aux autres problèmes de la vie. b) La linguistique est la science qui étudie le langage et les langues. c) La philosophie du langage est une branche de la philosophie qui s’intéresse aux problèmes liées au langage; sa origine, son apprentissage, sa compréhension et son expression, Elle veut prendre en compte la signification et le sens général du langage pour la co,préhension du monde. d) Quelques problèmes philosophiques du langage : ❏L’origine du langage ; ❏Langage et réalité ; ❏ Langage et Pensée ; ❏Connaissance et langage ; ❏La relation entre le langage et d’autres modes d’expression ; ❏Plurilinguisme et diversité des modes de pensée ; ❏Les relations entre logique et grammaire ❏Les rapports entre le signe, le dialogue, le texte, le discours et l’énoncé ; ❏Le langage et la recherche ontologique ; ❏Le problème de la méthode en linguistique ; ❏Philosophie du langage et pragmatique. 2. Dans le vidéo il s’agit de la philosophie du langage. On dit que le langage est porteur d’une énigme. On ne peut pas parler de philosophie du langage sans attention aux sciences du langage. La philosophie du langage nous sert à mieux appréhender notre ésprit, notre essence spirituelle du parlant, notre existence pensente et agissante dans la langue. 4. Comment est-il apparu ? Pendant longtemps, une thèse a prévalu dans les sciences humaines (anthropologie, linguistique) : le langage était une « invention » humaine, au même titre que la technique, l'art ou plus tard l'écriture. L'être humain est considéré comme un être culturel « par nature ». N'ayant que peu de conduites instinctives, ce sont l'invention et la transmission culturelle qui dirigent ses conduites. L'aptitude la plus fondamentale de son cerveau serait de découvrir et d'apprendre. Dès lors, cette aptitude créatrice lui a permis un jour d'inventer le langage. Globalement, l'origine du langage est identifiée à celle de l'origine de la culture (2). C'est un produit social et collectif dont l'origine doit être cherchée dans la société et non dans le cerveau individuel (où on ne peut trouver au mieux que des conditions biologiques et psychologiques d'existence et non une cause première). Le langage serait le vecteur de la pensée symbolique. Car utiliser le langage, c'est donner forme à des concepts, des idées et les communiquer à autrui. Telle est la thèse avancée notamment par William Noble et Iain Davidson (3), pour lesquels le « big-bang culturel du paléolithique supérieur (invention de l'art, des sépultures, de nouvelles techniques) est la conséquence de l'invention du langage ». Récemment, certains auteurs, dont Steven Pinker, ont soutenu une thèse contre-intuitive : le langage exprimerait un « instinct humain, biologiquement programmé, au même titre que la marche sur deux jambes » (4). Les arguments avancés sont les suivants. - Les capacités d'apprentissage ne sont pas propres à l'homme. Beaucoup d'animaux disposent de capacités d'apprentissage très élaborées. Pourtant, seul l'homme parvient à maîtriser le langage évolué, et notamment les règles de grammaire. Toutes les expériences d'apprentissage de langue des signes à des chimpanzés montrent qu'ils ne parviennent péniblement qu'à atteindre le niveau linguistique d'un enfant de 2 ou 3 ans. Or, c'est justement à cet âge que les petits humains connaissent une véritable « explosion linguistique », apprenant à maîtriser les règles de grammaire et acquérant plusieurs mots nouveaux par jour. - Chez les enfants, l'acquisition du langage n'est pas le fruit d'un long et laborieux enseignement (comme on apprend le calcul mental ou le piano) : ils apprennent spontanément à parler en écoutant leur semblable. De plus, tous réussissent dans cette tâche avec une grande aisance. Or, si les enfants n'étaient pas « programmés » pour cette acquisition, il y aurait une proportion non négligeable d'échecs (comme on en trouve dans l'apprentissage de la lecture). - Les rares cas d'enfants élevés dans un isolement linguistique, comme les jeunes sourds-muets au Nicaragua réunis tardivement dans des centres spécialisés, ont montré une aptitude extraordinaire à recréer entre eux un langage évolué. Récemment, un chercheur américain, Terrence Deacon, a proposé un modèle intermédiaire entre la thèse culturaliste et innéiste du langage. Selon lui, au cours de l'hominisation, certains Homo erectus ont commencé à développer des capacités symboliques (capacité à forger des représentations mentales) utilisées pour la communication. Cette innovation a procuré un avantage adaptatif. Dès lors, ces premières formes de langage sont devenues des prolongements indispensables à leur existence (comme la construction d'un barrage par le castor). Ce milieu symbolique est devenu un nouveau « milieu culturel » qui s'est superposé au milieu naturel. Cet environnement symbolique a exercé une pression sélective pour le développement du cortex et des aires cérébrales dévolues aux capacités langagières. Il y aurait donc eu, selon T. Deacon, une « coévolution » du langage et du cerveau (5). Une hypothèse sur la construction du langage humain Selon le linguiste André Martinet, le langage humain est construit à partir d'une « double articulation ». - La première articulation est celle des unités sonores - les phonèmes - qui peuvent être assemblées pour former des mots différents. - La seconde articulation est celle des unités des sens (morphèmes, mots, phrases) qui permettent, par combinaison, de composer une infinité d'énoncés. Certains linguistes ont noté que le chant des oiseaux est également construit à partir d'unités sonores de base (les notes) qui s'agencent en variations mélodiques différentes : une centaine chez certaines espèces. Jean-François Dortier source: http://1libertaire.free.fr/OrigineLangage.html 5. Dans l’extrait Jean-Jacque Rousseau parle de l’origine des mots. À son avis les plus ancinnes mots sont dictés par la nature et dérivent des émotions comme : des cris, de plaintes. Il dit que toutes les passions rapprochent les hommes et que grâce à l’amour, à la pitié, à la haine, à la colère ont apparues les premières voix. Il n’est pas d’accord avec l’idée que la parole est apparue pour exprimer ses besions, il croit qu’on peut manger sans parler. uploads/Philosophie/ theme-i.pdf

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