INTRODUCTION : Manuel des relations internationales conseillé : +► Dario BATIST

INTRODUCTION : Manuel des relations internationales conseillé : +► Dario BATISTELLA (Vianes) : il distingue 4 débats paradigmatiques qui ont duré pendant un siècle qui sont différents par les buts : - Les idéalistes : ils veulent changer le monde qu’il n’y ait plus de guerre ; ils sont contre les réalistes. - Les réalistes eux sont moins ambitieux et pensent qu’il faut parler de ce qui est et non de ce que l’on souhaite. - Les behavioristes : c’est une révolution méthodologique. On peut mesurer, quantifier, faire de la science. Ce sont les comportementalistes (deuxième noms). - Le constructivisme. Les relations internationales sont principalement anglo-saxonnes. La plupart des livres dits de relations internationales sont américains car ces livres contiennent des connaissances réelles et sérieuses sur les ris et variables selon les auteurs de l’idéologie (c'est-à-dire système de justification de ceux qui dominent). Il existe des connaissances dites objectives (comme 2+1 = 3). Même s’il y a des domaines qui sont bien établis, l’idéologie est tout de même toujours présente. En effet, le simple fait de choisir, d’observer ceci ou cela, de parler ou de ne pas parler de cela, est un choix. C’est un choix qui n’est pas dénué d’idéologie. L’idéologie n’est pas imbriquée dans la matière étudiée mais elle se trouve dans les choix. L’idéologie est partout, elle oriente la recherche pharmaceutique également. Quand on parcourt un manuel des relations internationales, on ne voit pas défiler un nombre de paradigmes comme dans un livre de science. En science, il y a des théories qui s’imposent à un moment donné, et tout d’un coup une nouvelle observation conteste les théories antérieures. Puis, un paradigme arrive durant un certain temps. Il va ensuite construire une théorie qui englobe toutes les lois connues. Il y a plusieurs théories en 2 circulation, en contradiction, et, on attend quelque chose de nouveau pour pouvoir trancher entre les différentes théories qui existent. Egalement, en science il y a des lois qui se répètent. En théorie des relations internationales, il y a sans arrêt du changement dans les théories. Egalement, il y a la réalité des choses et la perception des choses. Et les relations internationales sont fondées sur la perception. L’or, c’est une réalité physique, un métal. En revanche, « faut-il acheté de l’or à la bourse », ce n’est pas une réalité mais une perception. Dans un livre des relations internationales aussi bien fait soit-il, la classification faite est toujours discutable et contestable. On a l’impression dans ce genre de livre d’être dans un livre de mode, il y a des cycles. Mais ce sont des modes sous contraintes de temps à autre. On a l’impression de voir beaucoup de théories différentes : - Différentes de par leur but : Certains affichent ouvertement leur objectif (favorable à la guerre, etc.) - Par leur méthodes : analyses systémique ou autres - Par leurs objets : certains vont s’occuper de leur Etat à eux seul d’autres des ONG etc. Le tout dans une chronologie courte ou plus longue. Aujourd’hui, le constructivisme est la théorie dominante des relations internationales qui s’impose aux individus et au choix des méthodes. En théorie des relations internationales, il y a une floraison de théorie. Mais sans que l’on soit capable de les distinguer entre elles, sauf pour être de part leur objet (Etat au lieu d’individu). Alexander WENDT dit qu’il faut « penser les relations internationales comme un hologramme ». Mais rien ne nous permet de dire que les réalistes ou les idéalistes ont raison par exemple. C’est donc pour cela, que la plupart du temps ces écoles sont en bagarre perpétuelle. C’est une vraie « guerre de religion » avec ni vainqueurs, ni vaincus. Par exemple, durant la guerre froide c’était la théorie réaliste qui dominait. Mais avec son effondrement, il y avait plus d’acteurs, le monde était plus morcelé donc on a changé de théorie. Il y a donc eu la naissance du constructivisme. Le constructivisme aujourd’hui, ne s’occupe plus des relations de puissance contrairement au réaliste. +►Le constructivisme : vient de la psychologie, il est apparu entre deux guerres. 3 C’est l’idée qu’un objet va avoir une signification. - La science postule l’idée selon laquelle la loi et la théorie peuvent être partagées. - La vision subjective par contre montre que la loi et la théorie peut avoir un sens différent pour chacun d’entre nous. La psychologie a commencé à voir comment on était formaté. Depuis Aristote on sait qu’il n’y a de science que du général, et c’est là que se pose le problème avec la psychologie. Une grande partie des successions d’écoles sont à mettre en relations avec des tournants historiques et l’incapacité de prévoir. Et il est vrai que dans les sciences de la nature, la capacité de prédiction est souvent considérée comme un facteur de scientificité. Mais il ne faut pas confondre prédire et expliquer qui sont deux choses différentes. C’est parce que les choses sont identiques qu’on peut expliquer les lois. Dans le domaine des relations internationales, il y a des choses identiques mais très peu. On est sans arrêt dans la métaphore et dans l’analogie. Le problème des relations internationales, c’est que la matière change tout le temps. Comment donc parler de vérité de quelque chose qui est toujours en changement ? Les anciens comme les modernes ont répondu qu’il fallait des catégories générales avec des choses qui ne changent pas. Qui produit les idées en Ri? Il y a des idées dominantes. Comment sont-elles imposées? 2 auteurs : Bernard LEWIS et Ralph PETER : les versions les plus nettes de la reconversion du grand Moyen-Orient : on fait sauter toutes les frontières selon des critères civilisationels, religieux,… Il fallait démonter l’empire perse. Ils voulaient faire sauter l’Arabie saoudite en leur laissant les lieux saints : le désert et la Mecque. Ils voulaient créer un Etat chiite pétrolier qui serait vassal de l’Amérique. On ferait sauter les Etats qui se trouvent être un peu trop gros. L’Amérique a organisé sans le vouloir la promotion de l’Iran en organisant la destruction de l’Irak. Le problème des variables pertinentes n’est pas évident. Si l’on prend Israël qui veut taper sur l’Iran, ils le font pour l’intérêt national : Israël veut rester le porte avion de l’Amérique et veut avoir le monopole nucléaire de la région et l’Iran pose problème. Il y a le présupposé de la dissuasion car Israël dispose de sa dissuasion nucléaire, de sous-marins nucléaires. Les israéliens veulent être le seul état nucléaire. Les réalistes et néoréalistes disent qu’il n’y a pas de danger mais les israéliens disent qu’ils font croire qu’il y a danger pour garder le monopole nucléaire. Cette idée de danger sert à défendre la position qu’Israël est le seul Etat à disposer de la bombe nucléaire. Aujourd’hui, il y a tension du fait des élections présidentielles aux Etats-Unis. Ce qu’il se passe à l’intérieur du pays est décisif? Quand on 4 voit les Etats à la manœuvre, ils manœuvrent en fonction de leur position dans le système international mais en même temps, on raisonne en fonction de ce qu’il se passe à l’intérieur du pays. Comment ces 2 positions vont se concilier? Les réalistes disent qu’à long terme, les contraintes structurelles ont tendance à s’imposer mais à court terme, ce n’est pas possible. En physique, le temps n’existe pas : on sait expliquer les choses mais devant un fait, on peut l’établir avec aisance mais c’est difficile de trouver à quelle théorie appartient ce fait. Aucune théorie n’est vraiment pertinente car le temps intervient en Ri. Il y a une transformation quotidienne des problèmes. Les théories présentes sont nombreuses, assez contradictoires entre elles et aucune ne peut être considérée comme solide. Le réalisme qui analyse les rapports de force en terme de puissance montre que l’Amérique décide que le $ restera la monnaie de change internationale. Mais les objets en Ri changent constamment, un jour c’est les Etats, ensuite les banques,.. Certaines théories marchent mieux que d’autres pour étudier certaines situations. Le constructivisme permet de comprendre les perceptions. Le réalisme est utile pour penser la puissance américaine dans le cadre d’une élection car le réalisme utilise ce qu’il se passe a l’intérieur du pays. Pour expliquer quelque chose de nouveau, on est obligé de créer une théorie intermédiaire entre 2 théories. Les systèmes internationaux sont des systèmes chaotiques à attracteur contingent. C’est encore trop complexe. Il faut élaborer des stratégies pour un monde inconnu. Il y a des réalités partagées par tout le monde : les acteurs premiers sont les Etats mais il y a aussi d’autres acteurs qui ne sont pas des Etats qui jouent dans l’arène nationale et internationale. Le politique est un ordre sensible à ce qu’il se passe dans les autres ordres. L’ordre politique est le seul ordre qui peut modifier les autres. Quelle stratégie utiliser si on veut accepter qu’il y a plusieurs acteurs mais qu’au cœur de cela, il y a le noyau dur de la recherche de la puissance? N’y uploads/Philosophie/ theorie-des-relations-internationales.pdf

  • 17
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager