Théories de l’apprentissage Psychologues et linguistes, biologistes et neurophy

Théories de l’apprentissage Psychologues et linguistes, biologistes et neurophysiologiste, anthropologues et sociologues ont essayé de répondre aux grandes questions par rapport à la capacité humaine du langage. Comment et pourquoi l’être humain à commencer à parler, que rapport il existe entre langage et pensée ? Quels facteurs interviennent dans l’apprentissage ? Comment on stocke, quel est le processus traitement de l’information ? Quels sont les traits en commun que les différentes langues possèdent ? On apprend la langue de la même manière? Il n’y a pas de réponses uniques, quelques-unes restent encore sans réponses. Il est possible seulement de présenter une relation brève des théories les plus remarquables sur l’acquisition qui ont permis de savoir un peu plus sur l’apprentissage de la L2. Les différentes théories essayent de répondre d’après leurs diverses perspectives aux questions. Le langage humain est un phénomène complexe et l’acquisition du langage ne diffère pas d’autres apprentissages puisqu’il s’agit d’un processus mental : développement progressive de la connaissance de structures et de différents traits linguistiques au travers de l’application de stratégies générales de perception, stockage et production : le L., c’est une autre capacité, la capacité humaine. Skinner (1957, conditionnement, conductivisme, courant béhavioriste) Base de l’apprentissage en général (la linguistique fait partie) dans la séquence stimulus-réponse-renforcement, la répétition de l’action constitue une habitude. Alors, l’apprentissage est la formation d’habitudes par imitation avec les séquences. L’acquisition essentiellement fondée sur des facteurs externes qui favorisent le renforcement visé. Chomsky (1951-1965, générativiste, innéiste) Les enfants n’apprennent pas à parler par imitation. Selon Chomsky l’apprentissage linguistique se produit parce que les humains naissent avec un dispositif d’acquisition du langage différent de la capacité de traitement, alors les enfants passent par les mêmes étapes dans le développement de leur capacité linguistique L’innéisme refuse précisément le recours au concept d’apprentissage tel qu’il est développé en psychologie. Ce mécanisme possèderait une GU avec des principes qui permettraient le traitement de n’importe quelle langue naturelle moyennant la fixation de paramètres concrets pour chaque langue. L’input, l’exposition à la langue, active, accélère le dispositif. Mais l’argument est insuffisant pour expliquer l’acquisition parfaite et rapide de la langue maternelle par l’enfant (problème de la pauvreté du stimulus : données linguistiques apportées souvent de mauvaise qualité, approximatives ou semi-grammaticales). Il existe des facteurs internes, biologiquement programmés. Les conceptions de Chomsky ont permis un développement de la psychologie et la psychopédagogie du langage. La grammaire peut être assimilée à une connaissance dont dispose le sujet et qui précède la réalisation de tout acte de langage. La grammaire d’une langue est un dispositif capable d’engendrer une infinité de phrases ce qui est important, central dans une telle grammaire, c’est son aspect créatif. Il existe des structures spécifiques aux acquisitions linguistiques et leur innéité est liée aux caractéristiques du langage humain. Cette théorie a séduit les psychologues soucieux alors de rendre compte des mécanismes sous-jacents, des processus mentaux à l’œuvre dans des comportements complexes. L’innéisme Il a une conception du cerveau : hardware et il faut un software, input, pour fonctionner linguistiquement. Le conexionnisme : le traitement de l’information est distribué par tout le cerveau en modules interconnextés grâce à un réseau. C.à.d. que l’individu n’apprend pas de règles par l’input, il stocke dans un lieu de son cerveau. L’apprentissage se voit comme un renforcement du réseau neuronal et des modules grâce aux stimulus de l’input. Le réseau ne connait pas de règles mais il agit comme s’il connaisse : généralisation spontanée : il extrait des régularités dans les modèles d’interconnexion. Gestalt Cette théorie préconise une appréhension des phénomènes de plus simples au plus complexes dans leur globalité parce que si les éléments sont dissociés dans leur ensemble, ils perdent toute signification. Apprendre, c’est organiser davantage les matériaux qui font objet de l’apprentissage. Le langage est un objet d’apprentissage privilégie : il sélectionne les éléments pertinents (phonologie, morphologie, syntaxe) et repère sa structure au travers des variantes et des invariantes (SGAV : globalisation des acquisitions, ex. phonétiques dans des tâches) Lenneberg (cognitiviste) Il considère plutôt que le Langage est un produit de la maturité ontogénique des processus cognitifs, structures psycholinguistiques latentes. C.à.d. que l’homme ne nait pas avec ce dispositif qui permet l’acquisition du L. Ce qui est important à remarquer, c’est que Lenneberg affirme qu’il existe une période critique de l’apprentissage entre les deux ans et le commencement de la puberté, après cette période, l’apprentissage d’une l.é. et arriver au niveau d’un natif est exceptionnel. D’après lui, l’acquisition du langage se produit chez les jeunes enfants, de manière relativement stable entre 18 mois et 4 ans. Le cerveau de l’enfant dispose d’une capacité à apprendre la langue. C’est une capacité dont l’adulte ne peut plus ensuite disposer. Lenneberg a fait des observations sur le développement anatomique et physiologique du cerveau, de la naissance à la maturité chez les enfants normaux et retardés au plan linguistique. Piaget (constructiviste-1926- fonctionnel et cognitif) - développement de l’enfant, sur l’intelligence, sur l’acquisition des connaissances. La pensée est antérieure au L parce que la source de connaissance est l’action qui se place dans les structures sensorimotrices antérieures aux conduites linguistiques. Coordination des actions physiques et mentales : structures instinctives et puis sensorimotrices et opérationnels de la pensée. Substrat biologique inné, fonctionnel et cognitif. Le langage enfantin est égocentrique, il mûrit et devient langage social. Replacer la perspective piagétienne sur le langage dans le cadre du développement de la psychologie cognitive. Celle-ci vise à élaborer une théorie de la connaissance qui s’enracine dans l’application d’une loi biologique fondamentale : l’organisme possède des structures adaptatives constituées de systèmes actifs de réponse et de réorganisation. La perspective piagétienne sur le L considère deux notions : Interactionnisme : le maintien de l’état d’équilibre qui a été détruit par des perturbations extérieures, l’organisme agit par un processus d’autorégulation Constructivisme l’action de l’organisme sur le milieu et les résistances que le milieu lui oppose. La structure de connaissances est progressive selon une succession d’équilibre et de perturbations : paliers ou stades, les acquis ne se perdent pas mais ils sont intégrés à un stade supérieur. Le langage se développe à travers des systèmes successifs dont chacun possède ses propres règles de fonctionnement, sa propre cohérence : - production des mots yuxtaposés ; - marquage syntaxique lié à l’intonation - complexification des relations fonctionnelles Il y a une liaison entre développement cognitif et développement linguistique, c. à. d. l’acquisition du langage utilise les structures opératoires de l’intelligence, elle n’est donc pas isolée du reste du développement intellectuelle. Le L. est seulement une des manifestations de la formation sémiotique comme le jeu symbolique ou l’imitation différée. Les structures de connaissances sont générales, elles trouvent leur fondement dans des structures biologiques mais il n’existe pas de manière innée, de structure spécialisée pour l’acquisition de la fonction spécifiquement humaine du L. L’équipement inné qui permet l’émergence de telles structures est fonctionnel, il permet l’application de mécanismes cognitifs aux échanges avec le milieu. L’analyse du L et de son acquisition se centre sur la fonction de R en négligeant celle de communication. Convergences. Les connaissances qui font l’objet d’un processus d’acquisition sont relatives à un système de règles. Découvrir les règles (hypothèses, stratégies) Les étapes de l’apprentissage linguistique sont cinq (à réviser) Hallyday (1971) cognitiviste, met en relief l’importance des facteurs sociolinguistiques. L’enfant emploie le Langage peu à peu : Dans une première phase, il utilise le langage pour 1- satisfaire ses besoins (instrument) 2- exercer un contrôle sur l’autre (régulatrice) grammaire 3- établir, maintenir le contact (interactionnelle) 4- exprimer son individualité (personnelle) 5- pour explorer son milieu (heuristique) 6- créer un monde propre (imaginative) 7- donner de l’information aux autres (informative) il utilise 5 ou 6 fonctions de manière différentes. Dans la deuxième phase, les fonctions arrivent simultanément et la grammaire naît. Dans la troisième (adulte) le L a beaucoup d’emplois. L’énoncé est idéationnelle, interpersonnelle et textuelle (cohésion). La maîtrise de la langue est le résultat de l’imitation pure et simple des modèles langagiers fournis par l’environnement. Acquérir une langue est seulement maîtriser son système phonologique, lexical, syntaxique. Vigostsky, Lev (représentant de l’école soviétique (1896 – 1934) Apport : la conception dialectique du rapport entre apprentissage avec médiation et le développement. La psychologie soviétique affirme que l’apprentissage est en fonction de la communication et du développement. La pensée d’après lui a une origine sociale externe (≠ Piaget). Le développement est le résultat de l’échange entre l’information génétique et le contact expérientiel avec les circonstances réelles du milieu historique. C à d que l’organisme s’imprègne du milieu qui l’entoure, du bagage culturel. Pour comprendre un phénomène d’apprentissage, il faut déterminer le niveau du développement atteint en fonction des expériences préalables. Ce niveau n’est pas un point stable mais un intervalle large et flexible. Ce qu’il faut bien comprendre c’est la zone de proche développement. Il s’oppose à Piaget parce qu’il soutient que le développement suit l’apprentissage parce que l’apprentissage crée la zone de proche développement ou zone proximale de développement. La validité repose sur l’hypothèse que l’apprentissage influence le développement. À partir des fonctions biologiques uploads/Philosophie/ theories-de-l-x27-apprentisage.pdf

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