Quant’HOM Institut L’espace quantique au service de l’Être Modèle et Analyse PO

Quant’HOM Institut L’espace quantique au service de l’Être Modèle et Analyse POEM © Concept déposé à l’INPI 1998, et 2008 Toute reproduction de cet article est strictement interdite sans l’accord écrit de Francis BUSSAT 1 Francis BUSSAT Psychologue, psychothérapeute Concepteur du modèle quantique et Psycho Organique des États du Moi (POEM) Utilisation des découvertes et principes de la physique quantique en psychothérapie Un changement de paradigme majeur en psychothérapie OBJECTIF DE CET ARTICLE : PRESENTER UNE CONCEPTION FORMELLE DU PSYCHISME DES LIENS CORPS ESPRIT ET DE LA PSYCHOTHERAPIE S’APPUYANT SUR LA PHYSIQUE QUANTIQUE ET LA BIOLOGIQUE. Résumé : Dans l’approche quantique et psycho Organique des États du Moi (POEM), il est proposé une jonction conceptuelle du corps et du psychisme. En d’autres termes, une mise en évidence des dénominateurs communs au corps et au psychisme. Le modèle et l’analyse POEM s’appuient sur une conception QUANTIQUE, STRUCTURALE et BIOLOGIQUE de la relation corps esprit et de la psychothérapie, pour restaurer les liens corps esprit, là où ils ont été originellement altérés. 1. Pourquoi associer la physique quantique à la psychothérapie ? Selon Henry Stapp, PhD en mathématiques et sciences physiques, « les neurosciences contemporaines sont fondées sur la biologie et la physique classique et ignorent la physique quantique. C’est à mes yeux une première absurdité puisque le cerveau, composé de molécules, puis d’atomes et donc de particules, est nécessairement le siège de phénomènes quantiques ». La nature et la « dimension » des processus quantiques ne nous permettent pas d’avoir conscience de ces phénomènes. Seuls les effets ou les conséquences de ces phénomènes sont accessibles à notre conscience. La manière de penser habituellement « guérison psychique » est causale (l’histoire familiale, le pourquoi, l’interprétation, la représentation mentale, l’émotion refoulée, les décisions prises etc …). Or le monde quantique n’est pas causal. Il est indéterminé. C’est à dire que mettre au jour où « mesurer » ce qui se passe dans notre psychisme révèle une réalité qu’on ne peut envisager que dans une certaine mesure. Ce qui est révélé ou « actualisé » ne peut être imaginé qu’en fonction de ce que l’on connaît déjà, et qu’en termes de probabilité. Nous ne pouvons donc pas nous projeter (envisager, projeter, avoir pour objectif…) dans quelque chose qui est inconcevable pour nous car refoulé et inconscient depuis longtemps ou jamais actualisé. Nous pouvons reconnaître la teneur d’états nouveaux car ils révèlent une réalité insoupçonnée qui est la notre. Parfois comme la lecture d’un texte mettant au jour un archétype de dynamique sociale ou psychique, ou d’un texte sacré qui parle de notre humanité, et qui se fait l’écho de nos profondeurs, de notre ontologie. Quant’HOM Institut L’espace quantique au service de l’Être Modèle et Analyse POEM © Concept déposé à l’INPI 1998, et 2008 Toute reproduction de cet article est strictement interdite sans l’accord écrit de Francis BUSSAT 2 2. Représentation des phénomènes quantiques La physique quantique fait référence à l’étude de l’indécelable. Dans ce monde de l’infiniment petit, ce qu’ont découvert les scientifiques, ne relève d’aucune notion que nos expériences personnelles et subjectives aient pu nous révéler. Le monde quantique est appréhendé par les mathématiques et des expériences en laboratoire d’une très grande complexité, étrangères au commun des mortels. Ainsi, lorsque l'on imagine une onde, il nous vient à l'esprit les vagues sur l'eau ; lorsque l'on imagine une particule, il nous vient à l'esprit une bille. Il serait cependant inexact de dire que la lumière (comme tout autre système quantique d’ailleurs) est à la fois une onde et un corpuscule, ce n’est ni l’un, ni l’autre. C’est l’absence d’équivalent macroscopique sur quoi nous pourrions nous référer qui nous force à penser les objets quantiques comme possédant des attributs contradictoires (ondes et corpuscules) de prime abord mais complémentaires dans la dynamique. Le manque d'un vocabulaire adéquat et l'impossibilité de se faire une représentation mentale intuitive des phénomènes à petite échelle nous font voir ces objets comme ayant une nature, par elle-même, antinomique. La seule compréhension que nous puissions avoir de la physique quantique ne peut se faire qu’avec la construction d’images ou d’analogies avec ce que nous connaissons de nos expériences quotidiennes. 3. Les limites conceptuelles de la psychologie et des neurosciences Dans l’ensemble de la recherche sur les relations corps esprit, le psychisme est envisagé aujourd’hui encore comme un « agrégat » immatériel et mystérieux. Il est composé de désirs plus ou moins inavouables, d’émotions plus ou moins refoulées, de représentations mentales plus ou moins fonctionnelles générant des comportements plus ou moins adaptés, déviants, nobles ou créatifs. Nos prédécesseurs ont développé des théories concernant ce qui anime l’humain : La théorie pulsionnelle du désir et de la sexualité, la théorie de l’attachement, la psycho dynamique du psychisme (le pourquoi de nos émotions et de nos comportements) et son contenu (les enjeux dont il est question), la psychologie du Moi etc. Bien qu’il soit question de l’humain, ces théories ne font que très peu référence aux liens corps esprit. Les forces psychiques identifiées ne sont pas associées au fonctionnement biologique qui en permet la manifestation. D’où l’impossibilité de prédire l’effet du « psy » sur le corps. Les canaux de perceptions n’étant que le support biologique pour la transmission d’informations utilisées dans la création ou l’expression de nos représentations mentales. Pour les scientifiques, la manière de l’étudier ne peut qu’être empirique. Tout ce qui est attribué au psychisme et à l’inconscient en particulier, n’appartient à priori pas à la science dites « dure », car subjectif, individuel non quantifiable et non reproductible. Les neurosciences observent et découvrent avec une précision sans précédent les processus biologiques impliqués dans telle ou telle activité psychique. Mais de telles corrélations ne donnent en rien la définition du psychisme, de son fonctionnement et encore moins du traitement des représentations mentales qui en constituent la « substance ». Quant’HOM Institut L’espace quantique au service de l’Être Modèle et Analyse POEM © Concept déposé à l’INPI 1998, et 2008 Toute reproduction de cet article est strictement interdite sans l’accord écrit de Francis BUSSAT 3 Ces insuffisances conceptuelles rendent notre compréhension des liens corps esprit scientifiquement impossible et rend ainsi le traitement psychothérapeutique pour une grande part aléatoire. 4. Le défi Le vivant est concerné par la biologie, la physique newtonienne, l’électromagnétisme. Le monde de la matière est régit par les lois de causes à effets. Le vivant est aussi concerné par le psychisme et la conscience à divers degré. Le psychisme est considéré comme un « agrégat » d’informations immatérielles (évènements mentaux) relevant de la physique quantique. Sont impact sur la matière varie selon le degré de conscience et potentiel d’action dont est capable l’organisme à un moment donné. Le monde immatériel du psychisme est régit par des lois de probabilités d’occurrence dont on ne sait pas nécessairement ce qui va être actualisé. On ne sait vraiment pas ce que nous allons rêver après tel ou tel événement. Le corps et le psychisme sont deux niveaux de réalité qui ne partagent pas le même référentiel, c’est à dire qu’ils ne sont pas régit par les mêmes lois. Ils ont néanmoins besoin de l’un et l’autre pour se manifester. Ils sont néanmoins issus de la même essence. Comment fonctionnent-ils en tandem ? 5. L’impasse En travaillant sur le psychisme on espère améliorer la santé, et en travaillant sur le corps on espère améliorer le moral. Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, cet espoir tient tout de même plus du vœu pieux que d’une démarche construite dont le résultat serait prévisible et durable. La question de fond pour le scientifique et le psychothérapeute est de savoir ce que sont ces « constituants » psychiques. Comment sont-ils en lien avec les constituants de notre corps ? Comment « s’emboîtent » ces deux morceaux de puzzle corps / esprit ? Dans le travail thérapeutique, le professionnel cherche le pourquoi, cherche le sens, vise le changement de cognition, de comportement, l’expression d’émotions, la résolution de conflits intrapsychiques où la résolution d’un problème de santé. Ceci grâce à un certains nombre de techniques, ou grâce à une gestion particulière de la relation. Ces visées thérapeutiques se heurtent au fait que ni les neurosciences ni la psychologie n’ont de conception psycho biologique, des structures psychiques et anatomiques impliquées dans le fonctionnement ou dysfonctionnement intrapsychique. En d’autres termes, quelles sont les structures biologiques impliquées dans le passage de la réalité biologique en une réalité psychique. Comment se fait l’ajustement entre le corps et le psychisme ? Où et comment s’opère le passage de l’information biologique à la représentation mentale, et inversement ? La médecine chinoise à INTUITIVEMENT ET EMPIRIQUEMENT associé les différentes émotions aux organes – la peur aux reins, la tristesse aux poumons, la colère au foie, l’amour au cœur, les soucis à la rate, etc, sans pour autant en expliciter ce qui les relie et ce qu’il y a de commun aux processus mentaux et aux organes. Quant’HOM Institut L’espace quantique au service de l’Être Modèle et Analyse POEM © Concept déposé à uploads/Philosophie/ utilisation-des-decouvertes-en-physiquequantique.pdf

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