A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers Deus Meumque Jus Rite Ecossais Anc
A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers Deus Meumque Jus Rite Ecossais Ancien et Accepté Ordo Ab Chao Au Nom et Sous les Auspices du Suprême Conseil de France Liberté – Egalité - Fraternité « Telo Martius » Sublime Aréopage N° 700 Camp de Toulon Première Vérité gnostique : “Il existe un principe premier, impensable, inconnaissable, Impénétrable, pénétrant l’Univers dans tous ses plans” Jean-François FREY 32° Le 11 Janvier 2005 1 Très Eminent Commandeur et vous tous mes frères Chevaliers Kadosch…. LA VERITE Peut-être devrions-nous, en premier lieu et afin d'éviter, à mon sens, de fausses ou différentes interprétations, nous mettre d'accord sur le terme ou mot VERITE. Pour le dictionnaire « Le Petit Larousse » : du latin veritas, qualité de ce qui est vrai. Ou, entre autre définition, conformité de ce que l'on dit avec ce qui est chose vraie. Pour le dictionnaire «Le Petit Robert» : Ce à quoi l'esprit peut et doit donner son assentiment. Voire même, connaissance à laquelle on attribue une grande valeur. Pour C.G. Jung : La vérité est ce qu'il y a de plus simple. Mais de quelle vérité parle-t-il ? La vérité courante - connaissance conforme au réel - La vérité logique - caractère d'un fait intellectuel - La vérité philosophique - conformité de l'être, de l'objet, d'un idéal - La vérité théologique - Dieu, fondement du vrai, Lumière, Verbe . Et pour le franc-maçon, à quelque degré que ce soit au cours de son parcours, que serait sa quête sans cette Vérité pleine et entière, sans fioriture, sans altération, sans limite, et que deviendrait alors sa raison d'appartenir à notre Ordre initiatique. Rappelons-nous, le Rite Ecossais Ancien et Accepté n'impose aucune limite à la recherche de la Vérité et c'est pour garantir à tous cette liberté qu'elle exige de tous la tolérance. Au contraire du dogme qui est un vérité première, primitive, évidente, mais indémontrable, donc imposée. Dans le rituel du Suprême Conseil de France allant du 19° degré au 30° degré on cite la Vérité à partir du 26° degré, en expliquant le but de ce grade : C'est la délivrance des âmes, prisonnières de l'ignorance et de l'erreur. II faut les libérer en leur faisant connaître la Vérité - Plus loin : - La cause première (la vérité sous entendue) qui a créé l'univers devient force par la pensée et est exprimée par la Sagesse. Et aussi par la 13° figure de la troisième explication du tableau triangulaire de Loge : - Le flambeau est la Vérité qui doit éclairer nos actions ; Lumière, Force, Sûreté. Pour en terminer avec le 26° degré, je citerais la première phrase du 3° serment : « Je jure sur ce que j'ai de plus sacré, sur mon honneur et la Vérité.. etc ». Quant au 28° degré, l'un des officiers du Conseil, c'est ainsi que se nomme la Loge, est le Second Grand Juge, il représente la Vérité et se nomme le Frère Vérité. A ce grade, le 2 récipiendaire vient du centre des Ténèbres, et désire en sortir pour voir la vraie Lumière, celle de la Vérité. Alors le Président du Conseil lui précise que certains rituels modernes ont voulu expliciter le sens du grade par la révélation de sept vérités dites gnostiques. Elles sont ainsi formulées : 1 : II existe un principe premier, impensable, inconnaissable, impénétrable, pénétrant l'Univers dans tous ses plans. 2 : La vie humaine n'est qu'un point dans l'éternité. 3 : L'harmonie universelle résulte de la complémentarité des contraires. 4 : L'absolu est l'esprit existant par lui-même. 5 : Le visible n'est que manifestation de l'invisible. 6 : Le mal, le malheur et la misère sont inséparables de la condition humaine. 7 : L'analogie est l'unique Clef de la nature. Donc, notre franc-maçon, tout au long de ses voyages initiatiques depuis son passage par le cabinet des réflexions qui le rend conscient de sa propre ignorance, de ses propres lacunes, décide de travailler sans relâche avec le concours de ses Frères dans cette voie visant à la connaissance suprême, combinant plusieurs systèmes de pensées, en la comparant même à certaines doctrines, pour tenter d'arriver à cette sublime étape, la découverte de la Vérité fondamentale, celle que l'on ne peut expliquer, celle que l'on ne peut contredire, car elle Est. Ne dit-on pas que là ou toute possibilité de débat cesse, la recherche de la vérité échoue au profit de l'idéologie et de la pensée totalitaire ? La recherche de la Vérité est donc un choix. Un choix parmi d'autres possibilités que nous offre la voie de la franc-maçonnerie dès son début, dès que le nouvel initié a reçu la Lumière. On aurait pu opter pour le symbolisme et ses multiples facettes, ou partir sur une étude de la Kabbale, de la numérologie, voire même du volume de la loi sacrée, la Bible; tant de voies, tant de chemins, tant de sujets qui conduisent tous au même but. La Vérité est d'abord une valeur et c'est en tant que telle qu'elle doit être interrogée, vécue, domptée et, ne l'oublions pas, surtout aimée. Nous venons de parcourir, très brièvement, la Vérité non dogmatique, Vérité qui se veut et qui ne peut se concevoir que sans frontières, qui dépasse par cela les limites du Bien et du Mal. Cela pourrait engendrer qu'elle n'est pas tangible dans ce monde réel que nous côtoyons. 3 Mais cette Vérité nous la désirons, nous la voulons et nous la cherchons. Voilà notre quête, voilà notre choix. LE PRINCIPE et/ou l'UN La première des Vérités gnostiques débute par ces mots : « II existe un principe premier... » On lit aussi dans la Bible, notre volume de la loi Sacrée : « Vous manifesterez toutes vos qualités d'Initié en travaillant afin que tous soient un » (Jean 17 :21) Voici deux mots posés, « PRINCIPE» et « UN» que l'on pourrait croire, en première lecture, sans rapport direct. Mais en étudiant de plus près ces deux termes, on est forcé de constater qu'il existe un lien très étroit entre eux, allant jusqu'à affirmer que L'UN est également LE PRINCIPE. Non manifesté, c'est de lui que découle toute manifestation et c'est à lui qu'elle revient, son existence éphémère épuisée. Il est alors le principe actif, le créateur. Dans ses déclarations de « principes » le Convent de Lausanne du 22 septembre 1875 est explicite : « La Franc-maçonnerie proclame comme elle l'a proclamé dès son origine, l'existence d'un « principe » créateur, sous le nom de Grand Architecte de l'Univers ». Parlons maintenant un bref instant de L'UN. On différenciera, d'une part le nombre « un » qui a un caractère qualificatif du chiffre « 1 » qui lui, exprime une quantité, donc un caractère purement matériel. II y a lieu aussi de distinguer l'UN de l'unicité qui exprime l'être absolu sans commune mesure, le transcendant, le Dieu seul et unique. On prendra donc le nombre « UN » au caractère qualificatif, immatériel, comme symbole de l'homme debout, dressé vers le haut, vers la lumière, but de sa recherche. Certes, au début de celle-ci, il ne peut le savoir, rien n'est écrit, rien ne se dit. C'est petit à petit qu'il va le découvrir, par lui-même et en lui même que cette lumière tant recherchée est la représentation de l'unité, le tout, le principe de toute chose qui contient tout et qui n'est contenu par rien. L'UN est le lieu symbolique de l'être, source et fin de toute chose, centre cosmique et ontologique. Symbole de l'être, mais aussi de la Révélation, qui est la médiatrice pour élever l'homme, par la connaissance, à un niveau supérieur. L'UN est aussi le centre mystique, d'où rayonne l'Esprit, comme un soleil. Mais que devient notre franc-maçon au travers de ces définitions du PRINCIPE et de l'UN ? Si il a bien assimilé que la Franc-maçonnerie est un ordre initiatique traditionnel, se rattachant, entre autre, au pythagorisme dont la base de l'enseignement est la science des nombres, et dont le nombre UN est à la base de toute chose. On lui a donc enseigné, et il a 4 compris, de réaliser en soi-même l'équilibre et l'unité, harmonie intérieure permettant ensuite de les instaurer au sein de sa loge ou en tous lieux. II faut savoir connaître avant de pouvoir enseigner. -« Des autres tu feras l'UN que si tu es devenu UN toi même », disait Dorneus, un alchimiste du XVI ème siècle. Le philosophe, ami de la sagesse, appelle de tous ses voeux un discours qui ne laisse apparaître aucune faille logique, dans laquelle le premier contradicteur venu pourrait s'engouffrer pour détruire son système. Il se sert de ses écrits comme une arme et comme d'un bouclier. Mais en fait, le philosophe n'invente pas, il s'oriente dans la pensée à travers sa culture, à travers son temps, comme le disait François Châtelet. Alors là, notre Franc-maçon se retrouve, reprend espoir. Espoir qu'il n'a jamais perdu, mais seulement douté. II se sent prêt pour partir au combat. LE uploads/Philosophie/ frey-10-verite-gnostique-reaa-supreme-conseil-320.pdf
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- Publié le Jui 01, 2021
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