Théories des Organisations : Le Béhaviorisme THEORIES DES ORGANISATIONS : L’ECO

Théories des Organisations : Le Béhaviorisme THEORIES DES ORGANISATIONS : L’ECOLE BEHAVIORISTE MOUVEMENT DES RELATIONS HUMAINES « MAYO (1945), ROETHLISBERGER ET DICKSON (1939) » COURANT RESSOURCES HUMAINES « MASLOW(1954), ARGYRIS(1956), MCGRREGOR(1960), LIKERT (1961), HERZBERG (1966) » « ECOLE CARNEGIE » Fait par : Encadré par M. le Professeur : Bencheikh Mohammed Yassine A. Taghzouti Boubkri Mounir El Ghannouchi Ismail ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 - 2014 Université Sidi Mohammed Ben Abdellah ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION Théories des Organisations : Le Béhaviorisme PLAN DU SUJET INTRODUCTION LE BEHAVIORISME HISTOIRE DU BEHAVIORISME LES THEORICIENS BEHAVIORISTES CELEBRES I- IVAN PAVLOV II- JOHN WATSON III- BURRHUS SKINNER IV- CLARK HULL V- EDWARD TOLMAN FONDEMENTS DU BEHAVIORISME : LE CONDITIONNEMENT I- CONDITIONNEMENT CLASSIQUE ET CONDITIONNEMENT OPERANT II- "LA BOITE DE SKINNER" : EXPERIENCES SUR LA MOTIVATION ET LES APPRENTISSAGES. APPLICATIONS DU BEHAVIORISME I- L’ETUDE DES PHOBIES : LE CAS DU PETIT ALBERT II- BURRHUS FREDERIC SKINNER ET LA MACHINE A ENSEIGNER III- THERAPIE COMPORTEMENTALE RATIONNELLE EMOTIVE LES MOUVEMENTS DE L’ECOLE BEHAVIORISTE I- ECOLE DES RELATIONS HUMAINES « MAYO (1945) II- L’'ETUDE DES MOTIVATIONS: LES THEORIES DITES «DE CONTENU», LES THEORIES DITES «DE PROCESSUS»: COMPARAISON ENTRE LES PRINCIPAUX COURANTS THEORIQUES DE L’ENSEIGNEMENT ET DE L’APPRENTISSAGE : UN POINT DE VUE HISTORIQUE I- LE BEHAVIORISME II- LE CONSTRUCTIVISME III- LE COGNITIVISME IV- SOCIO-CONSTRUCTIVISME CRITIQUES DU BEHAVIORISME Critique de la théorie behavioriste Critique de l'épistémologie behavioriste Une réduction de l'homme Conséquences pour l'enseignement, la formation Théories des Organisations : Le Béhaviorisme LA THEORIE DU POUVOIR DE H. SIMON : UNE LECTURE CONVENTIONNALISTE I- L’AUTORITE FORMELLE EN TANT QUE RAPPORT HIERARCHIQUE II- TROIS ASPECTS « NON HIERARCHIQUES » DU POUVOIR ORGANISATIONNEL CHEZ SIMON III- L’INCOMPLETUDE DES ORDRES ET DES REGLES HIERARCHIQUES IV- LE PARADIGME SIMONIEN ET L’ECONOMIE DES CONVENTIONS V- LE PARADIGME SIMONIEN ET LA THEORIE DES REGLES DE J.-D. REYNAUD CONCLUSION : LE BEHAVIORISME : REFLEXIONS ET PERSPECTIVES Théories des Organisations : Le Béhaviorisme INTRODUCTION Dans un article publié dans la revue américaine Studies in Science Education, Novak (1988) affirme: «La psychologie de l'apprentissage relative à 1'homme a pris ses distances de manière significative, par rapport à la psychologie béhavioriste qui a exercé sa domination dans ce domaine 75 ans durant, pour se rapprocher d'une science du fonctionnement cognitiviste qui met l'accent plus particulièrement sur le rôle que les concepts et les structures conceptuelles jouent sur la construction de la signification chez l'homme». La psychologie béhavioriste fonde sa conception de l’apprentissage sur le conditionnement. « Béhaviorisme » provient du mot anglais « behavior » (orthographe américaine) qui signifie « comportement ». Elle ne fait aucune différence entre les mécanismes d'apprentissage humains et des animaux. Tout apprentissage se ramène à des conditions extérieures (stimulus) qui déclenchent un comportement (réponse). Le béhaviorisme est réductionniste en ce qu'il exprime tout apprentissage selon le modèle stimulus-réponse (S-R). Selon le modèle constructiviste de l'apprentissage, fondé sur la psychologie cognitive, l'homme apprend en modifiant son rapport au monde. Il assimile des éléments du milieu extérieur en se réorganisant, en s'accommodant. Il agit donc sur les objets, il construit son savoir en modifiant sa structure conceptuelle. Toute théorie efficiente de l'apprentissage doit donc tenir compte de ce qui se passe dans la tête du sujet apprenant, et de la spécificité du contenu conceptuel de chaque discipline pour favoriser l'appropriation de ce savoir particulier. C'est dans cet espace que se développent les recherches actuelles en didactique des disciplines. . Voilà d'emblée campé le débat que nous voulons susciter et qui, s'il est clos sous d'autres cieux à l'avantage d'une conception constructiviste et cognitiviste de l'apprentissage humain, ne semble pas être dépassé chez nous. Nous devrions dire, pour être plus proche de la vérité, qu'il n'est pas engagé, le parti pris sur la place étant, en général, en faveur du courant béhavioriste. Faisons très rapidement le point sur la question à partir de chacun des deux points de vue. Pour faire vite, nous ne donnerons de chacun d'eux que les traits essentiels qui le caractérisent. Nous avancerons, à la fin, pour conclure, notre point de vue de didacticien des Sciences, de la Biologie précisément. Théories des Organisations : Le Béhaviorisme LE BEHAVIORISME Le béhaviorisme (ou comportementalisme) définit l’apprentissage comme une modification durable du comportement résultant de la conséquence d’un entraînement particulier. Le terme « béhavioriste » fut utilisé pour la première fois par John B. Watson en 1913 dans un article portant sur la nécessité d’observer les comportements pour pouvoir les étudier. De 1920 jusqu'au milieu du siècle, le béhaviorisme domina la psychologie aux États-Unis, tout en exerçant une puissante influence partout dans le monde. Dès les années 1950, ce nouveau mouvement avait produit une telle masse de données que des psychologues expérimentaux purent formuler leurs propres théories de l'apprentissage et du comportement. Il existe plusieurs théories dans le champ du béhaviorisme (les théories associationnistes, environnementales et les théories comportementales. La pensée béhavioriste considère donc que les comportements des individus sont des réactions à des stimuli, venus du monde extérieur. En cela, elle a modifié les rapports entre la psychologie (qui s'intéresse aux réactions des stimuli naturels) et la sociologie (qui étudie les stimuli sociaux). Les béhavioristes découvrent à travers des expérimentations sur des animaux en laboratoire des conditions d'apprentissage. Cette série de travaux scientifiques met en évidence l'influence de l'environnement sur le comportement. Le terme de conditionnement évoque les travaux de Pavlov. Le béhaviorisme ou comportementalisme veut faire de la psychologie l’étude expérimentale des comportements observables. Ivan Pavlov peut être considéré comme le père de cette doctrine. Son protocole expérimental en stimulus-réponse fut repris comme paradigme pour la psychologie aussi bien en Russie qu’aux États-Unis ou en Europe. Selon cette doctrine, toute référence à la conscience est écartée et l’on se borne à observer des stimuli et des réponses. L’individu est considéré comme une « boite noire » à laquelle le psychologue ne cherche pas à avoir accès. La doctrine fut légèrement modifiée par Burrhus Frederic Skinner, au milieu du siècle, avec la mise au point du conditionnement dit « opérant ». Ce type de conditionnement considère que l’action de l’individu sur le milieu permet d’obtenir un renforcement positif. Skinner mis au point une méthode de renforcement positif ou négatif des comportements. Le béhaviorisme récuse que l’on doive connaître les déterminations internes à l’individu, (qu'elles soient biologiques ou représentationnelles) et simplifie l’observable de manière importante. Son domaine d’étude est constitué par les comportements simples (des individus humains ou animaux) vu comme des réponses à des stimulations. Théories des Organisations : Le Béhaviorisme HISTOIRE DU BEHAVIORISME Historiquement, le béhaviorisme est apparu en réaction aux approches dites « mentalistes » qui voyant dans le mental la cause de toute action défendaient l'introspection en tant que méthode d'accès à la compréhension de l'esprit. Suivant l'impact de Sigmund Freud et ses théories structuralistes, la psychologie s'est partagée entre les Européens et les Américains, qui ont poursuivi la perception, et le béhaviorisme respectivement (Carlson et Heth, 2010). En 1913, John Broadus Watson établit les principes de base du béhaviorisme (dont il invente le nom) en affirmant, dans un article intitulé La psychologie telle que le béhavioriste la voit3 que si la psychologie veut être perçue comme une science naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font appel à des notions telles que la conscience et en condamnant, sur le plan méthodologique, l'usage de l'introspection « aussi peu utile à la psychologie qu'elle l'est à la chimie ou la physique ». Il fait de l'apprentissage un objet central pour l'étude du comportement, qui doit être approché uniquement sous l'angle des comportements mesurables produits en réponse à des stimuli de l'environnement. Cette position de principe défendue par Watson correspond à ce qu'on a appelé par la suite le « béhaviorisme méthodologique » pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance. En effet, dans les années 1940 et 1950, Burrus F. Skinner introduit la notion de conditionnement opérant sur la base des observations qu'il effectue sur les animaux placés dans des paradigmes opérationnels au cours desquels ils apprennent par essai- erreur les actions à effectuer pour obtenir une récompense. Alors que Watson la rejetait, Skinner s'appuie sur la loi de l'effet de Thorndike qui établit que le comportement est fonction de ses conséquences, pour développer les notions de renforcement, de façonnement, d'apprentissage programmé. Ces principes marquent une divergence profonde avec le béhaviorisme méthodologique de Watson en acceptant l'idée que des variables internes à l'individu puissent intervenir dans l'analyse du comportement. De plus, ce courant ne rejette pas les processus internes comme les pensées ou les émotions mais les qualifie d'« événements privés » auxquels peuvent tout aussi bien s'appliquer les principes de la psychologie opérante ; ce qui revient à dire « tout est du comportement », y compris les événements mentaux, d'où le terme « béhaviorisme radical » qui désigne cette approche. Théories des Organisations : Le Béhaviorisme LES THEORICIENS BEHAVIORISTES CELEBRES VI- IVAN PAVLOV Ivan Petrovitch Pavlov (en russe : Иван Петрович Павлов), né uploads/Philosophie/behavior-is-me.pdf

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