Le plan du compte rendu Présentation de l'ouvrage Biographie de l'auteure: Stru

Le plan du compte rendu Présentation de l'ouvrage Biographie de l'auteure: Structure de l’essai : Compte rendu de TOME 1 Introduction PREMIÈRE PARTIE : Destin Chapitre I : Les données de la biologie Chapitre II : le point de vue psychanalytique Chapitre III : le point de vue du matérialisme historique DEUXIEME PARTIE : HISTOIRE 1) L’ère préhistorique. 2) De l’ère chrétienne à la révolution de 1789 3) De la révolution de 1789 à 1949 TROISIEME PARTIE : MYTHES Chapitre I Chapitre II I. MONTHERLANT OU LE PAIN DU DÉGOÛT II. D. H. LAWRENCE OU L’ORGUEIL PHALLIQUE III. CLAUDEL ET LA SERVANTE DU SEIGNEUR IV. STENDHAL OU LE ROMANESQUE DU VRAI V. Chapitre III Compte rendu de TOME 2 Introduction PREMIÈRE PARTIE : FROMATION DE LA FEMME Chapitre I : Enfance Chapitre II : La jeune fille Chapitre III : L’initiation sexuelle Chapitre IV : La lesbienne DEUXIEME PARTIE : SITUATION DE LA FEMME Chapitre V : La femme mariée Chapitre VI : La mère Chapitre VII : La vie de société Chapitre VIII : Prostituées et hétaïres Chapitre IX : De la maturité à la vieillesse Chapitre X : Situation et caractère de la femme TROISIEME PARTIE : JUSTIFICATIONS Chapitre XI : La narcissiste Chapitre XII : L’amoureuse Chapitre XIII : La mystique QUTRIEME PARTIE : DE L’OPPRESSION A LA LIBERATION Chapitre XIV: La femme indépendante Conclusion La critique et la postérité du Deuxième Sexe Présentation de l'ouvrage : Le Deuxième Sexe est un essai existentialiste et féministe de Simone de Beauvoir, paru en 1949. Cet essai est divisé en deux tomes. L'ouvrage s'inscrit dans un double cadre philosophique, celui de l’existentialisme et celui de la phénoménologie. Ainsi, son essai n’est pas un simple constat sur la situation des femmes après la Seconde Guerre mondiale ; c’est une œuvre à teneur philosophique, un ouvrage scientifique qui s’appuie sur de nombreuses lectures et fait référence aux travaux les plus marquants dans le domaine des sciences naturelles, expérimentales et humaines (biologie, physiologie, histoire, psychologie, sociologie, etc...). l'ouvrage est violemment critiqué notamment par les intellectuels catholiques mais également par les communistes. Le Deuxième Sexe s’est vendu à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde, traduit dans de nombreuses langues. Il reste à ce jour une référence majeure de la philosophie féministe. C'est une analyse complète et cohérente de la condition féminine à travers les âges et un procès du patriarcat, du pouvoir mâle. En partant de quelques postulats fondamentaux, Simone de Beauvoir accumule en 1 000 pages les faits les plus divers à l’appui d’une thèse qu’on peut résumer ainsi : la majorité des femmes a toujours été tenue à l’écart de la marche du monde, parce que les hommes, qui se posèrent d’emblée comme les seuls responsables, leur refusèrent les possibilités d’une existence autonome. Biographie de l’auteure : Simone de Beauvoir née le 9 janvier 1908 dans le 6e arrondissement de Paris, ville où elle est morte le 14 avril 1986, est une philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française. En 1954, après plusieurs romans dont L'Invitée(1943) et Le Sang des autres (1945), elle obtient le prix Goncourt pour Les Mandarins et devient l'une des auteures les plus lues dans le monde. Souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe publié en 1949, Simone de Beauvoir a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Elle a partagé sa vie avec le philosophe Jean-Paul Sartre. Leurs philosophies, bien que très proches, ne sauraient être confondues. Structure de l’essai : Le Deuxième sexe est divisé en deux tomes composés respectivement de trois et quatre parties. TOME I. Introduction / Première partie : « Destin » / Deuxième partie : « Histoire » / Troisième partie : « Mythes ». TOME II. Introduction / Première partie : « Formation » / Deuxième partie : « Situation » / Troisième partie : « Justifications » / Quatrième partie : « Vers la libération » Conclusion Compte rendu de TOME 1 Introduction Dans une tradition purement existentielle, Simone de Bouvoir commence son essai en s’interrogeant sur la soumission fatale du sexe féminin au sexe masculin, constatant que l’essence de la femme est indéfinissable, sa valeur, son existence dépend absurdement de l’homme tout en affirmant que (L’homme se pense sans la femme, mais la femme ne se pense pas sans l’homme), elle se questionne sur cette souveraineté masculine qui considère l’homme comme l’absolu, un sujet et la femme un être relatif (l’autre) « L’humanité est mâle et l’homme définit la femme non en soi mais relativement à lui » ; « elle est l’inessentiel en face de l’essentiel. Il est le Sujet, il est l’Absolu : elle est l’Autre » , selon l’auteure , la division des sexes est à l’origine , et surtout les plans , est essentiellement une division d’un ordre biologique et non un simple moment de l’histoire et pour justifier ce constat , elle a retracé tout ce qui a été dit par les anciens pour expliquer cette absurde suprématie masculine et pour qu’elle puisse notamment dans un autre temps déconstruire cette domination qui se réfère aux donnés biologiques « La femelle est femelle en vertu d’un certain manque de qualités », disait Aristote « Nous devons considérer le caractère des femmes comme souffrant d’une défectuosité naturelle. » Et saint Thomas à sa suite décrète que la femme est un « homme manqué », un être « occasionnel ». Elle se questionne ensuite sur le fait que les femmes ne contestent pas cette souveraineté des hommes, ainsi, Beauvoir accuse autant les femmes, dont elle dénonce la passivité, la soumission et le manque d’ambition , considérant que la morale existentielle implique l'entière responsabilité humaine : « En effet, à côté de la prétention de tout individu à s’affirmer comme sujet, qui est une prétention éthique, il y a aussi en lui la tentation de fuir sa liberté et de se constituer en chose : c’est un chemin néfaste car passif, aliéné, perdu, il est alors la proie de volontés étrangères, coupé de sa transcendance, frustré de toute valeur. Mais c’est un chemin facile : on évite ainsi l’angoisse et la tension de l’existence authentiquement assumée. L’homme qui constitue la femme comme un Autre rencontrera donc en elle de profondes complicités. Ainsi, la femme ne se revendique pas comme sujet parce qu’elle n’en a pas les moyens concrets, parce qu’elle éprouve le lien nécessaire qui la rattache à l’homme sans en poser la réciprocité, et parce que souvent elle se complaît dans son rôle d’Autre ». Par la suite Bouvoir affirme que l’histoire des femmes a été faite par les hommes, ils ont mis la philosophie, la théologie à leur service pour justifier la condition subordonnée de la femme (légende de la création). la femme n’a pas participé à l’élaboration de l’histoire humaine vu qu’elle a été exclue des champs de la science et que cette histoire doit être mise en question , la philosophe évoque Poulain de la Barre « Tout ce qui a été écrit par les hommes sur les femmes doit être suspect, car ils sont à la fois juge et partie », « Ceux qui ont fait et compilé les lois étant des hommes ont favorisé leur sexe, et les jurisconsultes ont tourné les lois en principes », dit encore Poulain de la Barre. Bouvoir a fini cette introduction forte agaçante par une série de question : « Comment dans la condition féminine peut s’accomplir un être humain ? Quelles voies lui sont ouvertes ? Lesquelles aboutissent à des impasses ? Comment retrouver l’indépendance au sein de la dépendance ? Quelles circonstances limitent la liberté de la femme et peut-elle les dépasser ? Ce sont là les questions fondamentales que nous voudrions élucider. C’est dire que nous intéressant aux chances de l’individu » PREMIÈRE PARTIE : Destin Chapitre I : Les données de la biologie Biologiquement parlant, l’homme et la femme sont égaux et symétriques. L’auteure évoque les comportements différents des femelles chez certains animaux, comme la mante religieuse, le mâle est au service de la femelle. Certes chez les mammifères la femelle est soumise à la gestation et a moins de force et d’indépendance que le mâle. Mais l’humanité n’est pas seulement une espèce, c’est aussi une civilisation ou la biologie doit s’arrêter « le corps de la femme est un des éléments essentiels de la situation qu’elle occupe en ce monde. Mais ce n’est pas non plus lui qui suffit à la définir ; il n’a de réalité vécue qu’en tant qu’assumé par la conscience à travers des actions et au sein d’une société ; la biologie ne suffit pas à fournir une réponse à la question qui nous préoccupe : pourquoi la femme est-elle l’Autre ? Il s’agit de savoir comment en elle la nature a été reprise au cours de l’Histoire ; il s’agit de savoir ce que l’humanité a fait de la femelle humaine. » Bouvoir refuse radicalement de définir la femme qu’à partir ses caractéristiques uploads/Philosophie/compte-rendu-le-deuxieme-sexe-de-simon-de-bouvoir.pdf

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