Abbé A. Robert Leçons de logique Collection du domaine public de la Fondation l
Abbé A. Robert Leçons de logique Collection du domaine public de la Fondation littéraire Fleur de Lys Leçons de logique Abbé A. Robert Leçons de logique Collection du domaine public de la Fondation littéraire Fleur de Lys Leçons de logique, Abbé Arthur Robert, Fondation littéraire Fleur de Lys, Laval, Québec, 2009, 236 pages. Édité par la Fondation littéraire Fleur de Lys, organisme à but non lucratif, éditeur libraire francophone en ligne sur Internet. Adresse électronique : contact@manuscritdepot.com Site Internet : http://manuscritdepot.com/ Le texte de ce livre est du domaine public, mis à part «Notes de l’édition» et «Au sujet de l’auteur». Tous droits réservés sur cette réédition faite par la Fon- dation littéraire Fleur de Lys. Toute reproduction de ce livre, en totalité ou en partie, par quelque moyen que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de la Fonda- tion littéraire Fleur de Lys. La reproduction d’un extrait quelconque de ce livre, par quelque moyen que ce soit, tant électronique que mécanique, et en particulier par photocopie et par microfilm, est interdite sans l’autorisa- tion écrite de la Fondation littéraire Fleur de Lys. Disponible en version numérique et papier ISBN 978-2-89612-315-5 © Copyright 2009 – Notes de l’éditeur © Copyright 2009 – Au sujet de l’auteur, Répertoire des toponymes © Ville de Québec Dépôt légal – 4e trimestre 2009 Bibliothèque et archives nationales du Canada Imprimé à la demande au Québec. NOTES DE L’ÉDITEUR «Où est passée la logique ?» À la poubelle, tout simplement, comme un vieux manuel scolaire. Car la logique ne tombe pas du ciel. Il faut l’en- seigner. Or, au Québec, l’enseignement de la logi- que a pris le bord lors du grand ménage de la Révolution tranquille au cours des années 60. Parce que la logique alors au programme se référait à la religion catholique, la logique est disparue dans le tourbillon de la modernisation, comme on jette le bébé avec l’eau du bain. Aujourd’hui, on la cherche partout sans succès, d’où l’urgence de remettre en circulation Leçons de logique, un petit manuel sco- laire, purement québécois, dont la toute première édition remonte à 1914. J’ai mis la main sur un exemplaire de la hui- tième édition (1940) de ce petit livre sur les rayons de la Bouquinerie du bonheur à Lévis pour la modi- que somme de 1.00$ il y a plus d’une dizaine d’années. J’y avais tout d’abord découvert un vieux manuel scolaire de stylistique française dont je ne comprenais pas le retrait des écoles. Vous savez, le genre de livre dont on dit : «Ah ! Si j’avais eu ce 9 manuel lors de mes études, tout aurait été plus sim- ple.» La lecture de ce livre m’a fait prendre cons- cience que la période dite de Grande noirceur, celle précédant la Révolution tranquille, ne méritait pas sa réputation en tous lieux et en toutes circonstan- ces. Personnellement, je croyais que la meilleure connaissance devait obligatoirement dater de l’année en cours, mis à part les Grands classiques de la littérature. À l’époque, je considérais les pu- blications des années 60 comme désuètes, alors pour qui était de celles des années précédentes, elles demeuraient à mes yeux un simple objet de collec- tionneurs. Toujours est-il que le manuel de stylistique française éveilla en moi un doute sur ma perception du passé. Et avec la découverte de Leçons de logi- que, les années 50 m’apparurent non plus comme un temps révolu mais comme le meilleur aboutis- sement historique de la connaissance humaine. On retrouve, notamment mais pas exclusivement, dans les livres scolaires de ces années-là l’expression du savoir accumulé par l’Homme depuis plus de 2,000 ans, un savoir en lien avec son passé et son évolu- tion, bref une certaine sagesse. Avec la Révolution tranquille, tout (ou presque tout) fut réinventé de A à Z, comme si rien (de bon) n’avait jamais existé auparavant. Ainsi, les livres de connaissances publiés depuis les années 60 se concentrent avant tout sur le présent, et ce, dans une reformulation si audacieuse et astucieuse du savoir qu’on a l’impression que tout le monde avant 10 nous s’est trompé, que seules les découvertes du moment comptent. Évidemment, la quasi-haine de la religion catholique, accusée d’avoir tenu volontairement le bon peuple dans l’ignorance et sous son joug moral, a joué un rôle de premier plan dans la refonte de la connaissance enseignée dans nos écoles. La Révolution tranquille trouvera dans cette véritable catharsis religieuse un moteur essentiel à son succès. Encore aujourd’hui, plusieurs jeunes des années 60 et 70 vouent une haine aveugle à la religion, voire à toute religion. J’ai eu droit à ce commentaire de l’un d’eux à la suite de sa lecture de Leçons de logique : «J'ai trouvé ça d'un ennui mortel et complètement dépassé.» Il m’a fallu une bonne heure au téléphone pour me rendre compte que les références de l’auteur à la religion catholique (dont plusieurs au pape lui-même) l’obnubilèrent à ce point qu’il passa à côté de l’essentiel, les rouages de la logique exposés dans ce livre. Vous apprécierez Leçons de logique uniquement si vous avez réglé la question de la religion voire de la spiritualité dans votre vie. Autrement, vos émotions, négatives ou positives, gagneront sur la raison. Il faut comprendre que l’auteur de Leçons de logique est un religieux, l’Abbé Arthur Robert. Les références qu’il comprend le mieux pour enseigner la logique sont donc d’ordre religieux. Un laïc enseignerait les mêmes leçons avec d’autres références. 11 Personnellement, je ne crois pas qu’il y ait meilleures références dans l’enseignement de la logique que sa «contrepartie» spirituelle, comme on le fait en abordant la raison par les émotions et vice versa. En revanche, l’usage de telles références exige de l’auteur un véritable tour de force afin de ne pas être lui-même aveuglé par ses croyances spirituelles et ses émotions. Et dans le cas présent, on peut parler d’un double tour de force car l’auteur est lui-même un religieux. Mais il se consacre à l’enseignement et un certain recul lui est nécessaire, ce qui ne lui simplifie sûrement pas la vie. L’Abbé Arthur Robert a fait sa marque dans l’enseignement de la philosophie au Québec. «À Québec, les professeurs de philosophie de la Faculté des Arts qui ont presque tous (7/9) étudié en Europe sont ceux du Séminaire de Québec ; le professorat de Philosophie à la Faculté des Arts est essen- tiellement l'affaire de Mgr O.-E. Mathieu qui y « enseigne » durant trente-quatre ans (1878-1911) et de l'abbé Arthur Robert qui y « enseigne » durant seize ans (1905-1920).» (La philosophie et son enseignement au Québec (1665-1920) Yvan Lamonde, 1980). On doit à l’Abbé Robert une part de l’ouverture du niveau proprement universitaire en philosophie au Québec après 1920. Mais ses Leçons de logiques ne sont pas destinées aux étudiants universitaires, ni même aux collégiens mais aux étudiants du secondaire (Écoles Normales et Couvents) : « Ces LEÇONS DE LOGIQUE nous tenons à le déclarer, ne s'adressent 12 pas aux étudiants en philosophie dans les séminaires et, les collèges classiques… Le petit volume que nous présentons au public a surtout pour but de mettre la philosophie aristotélicienne et thomiste à la portée des élèves des cours académiques des Écoles Normales et des Couvents, et aussi, de la classe instruite en général. » Les éditeurs nous informent que le livre se retrouve même au primaire : « Nous remercions sincèrement les maisons d'enseignement primaire, voire secondaire, qui ont adopté ce petit manuel comme texte de leur enseignement. » (Voir l’Avertissement à la suite de l’Avant-propos). Pour cette réédition, nous avons conservé la mise en page originale et la numérotation des leçons, 290 au total, pour préserver la facilité de consultation de l’ouvrage. La Fondation littéraire Fleur de Lys aura eu le mérite de la numérisation de cet ouvrage et de devancer Google Livres dans sa mise à disposition sur le web. Bonne lecture ! Serge-André Guay, président éditeur Fondation littéraire Fleur de Lys 13 AU SUJET DE L’AUTEUR «Originaire de Beauport, Arthur Robert (1876-1939) étudie au Petit Séminaire puis au Grand Séminaire de Québec. Après son ordination, en 1902, il enseigne la philosophie à l'Université Laval pendant trois ans et se rend ensuite en Eu- rope, plus précisément à Rome et à Louvain, pour y poursuivre des études. De retour en 1907, il renoue avec l'enseignement, auquel il consacrera la plus grande partie de sa vie. Entre 1918 et 1939, il oc- cupe plusieurs postes importants, dont ceux de su- périeur du Petit Séminaire, doyen de la Faculté de théologie, supérieur du Grand Séminaire et recteur de l'Université Laval. Il est nommé en 1933 cha- noine honoraire du chapitre métropolitaire et, en 1938, protonotaire apostolique. Peu de temps après cette nomination, il est admis à l'Hôtel-Dieu de Québec, où il s'éteint quelques mois plus tard. Mgr Robert a laissé plusieurs ouvrages d'érudition dont Histoire de la philosophie, Leçons de logique et Leçons de psychologie, sans compter de nombreux articles de revue.» Source : Répertoire des toponymes © Ville de Québec. http://www4.ville.quebec.qc.ca/toponymie_repertoire/ru es/mgr_robert.shtml uploads/Philosophie/lecons-de-logique.pdf
Documents similaires










-
31
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 02, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
- Taille du fichier 1.6895MB