Activité n°3 : Aujourd’hui, une remise en cause de la démocratie ? Capacités at

Activité n°3 : Aujourd’hui, une remise en cause de la démocratie ? Capacités attendues : savoir tirer des informations d’un document et les résumer. Travail / Durée : lecture, analyse de documents / élaborer un développement construit / 1H Tâche n°1 : Écoutez l’émission de radio proposée ( http://www.rfi.fr/emission/20190906-crise-democraties-representatives). Dégagez les principaux signes de la crise de la démocratie aujourd’hui dans les pays occidentaux. Signe n°1 : Signe n°2 : Signe n°3 : Tâche n°2 : Choisissez un des parcours ci-dessous pour approfondir un des sujets. Proposez ensuite un résumé de ce que vous avez appris en suivant ces trois questions : _ Présentez le phénomène. _ Qu’est ce qui explique le phénomène ? _ Quelles conséquences pour la démocratie ? Parc ours 1 Parc ours 2 Parc ours 3 Médias : comment rétablir la confiance ? Jamais la méfiance et la désaffection des Français vis-à- vis des médias n'ont été aussi fortes. Quelles sont les pistes pour rétablir leur crédibilité ? Par Olivier Ubertalli Modifié le 07/02/2017 à 15:34 - Publié le 06/02/2017 à 06:46 | Le Point.fr Entre la réalité alternative de Donald Trump et le « lynchage médiatique » dénoncé par François Fillon, les médias ont mauvaise presse ces derniers temps. Si l'on ajoute à cela l'information post-vérité des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou encore Snapchat qui propagent leur lot de rumeurs et de mensonges, difficile de savoir à qui se fier pour s'informer. Ainsi, huit Français sur dix s'estiment exposés aux fausses nouvelles, révèle la dernière enquête annuelle sur la confiance envers les médias réalisée par l'institut Kantar pour le quotidien La Croix*. Mais l'indicateur le plus grave concerne la défiance historiquement basse envers les médias. À la Une: le fossé toujours plus profond entre les politiques et le peuple Par Frédéric Couteau Diffusion : jeudi 1 août 2019. http://www.rfi.fr « Polémiques, défiance : le grand blues des politiques » : c’est le grand titre du Figaro. En effet, pointe le journal, « c’est la porte d’un ministère enfoncée à l’aide d’un engin de chantier, c’est une secrétaire d’État réveillée en pleine nuit par des manifestants hostiles, c’est une permanence de députés aspergée d’essence, c’est une insulte raciste à l’encontre d’une élue diffusée sur les réseaux sociaux… Autant de symboles de la montée des violences à l’encontre de la classe politique depuis le début de la crise des gilets jaunes, constate Le Figaro. Pris régulièrement pour cibles, les élus doivent aussi faire face à la suspicion permanente alimentée par une quête de transparence absolue, couplée à un sentiment de perte de pouvoirs. De quoi décourager les plus chevronnés. Ainsi, un maire sur deux ne compte pas se représenter aux élections municipales de mars 2019. » La démocratie, en danger, doit se réinventer Par Françoise Fressoz Publié le 11 mars 2019 à 07h00 - Mis à jour le 15 mars 2019 à 09h04. www.lemonde.f […] En ce début d’année 2019, la France n’a plus rien du modèle démocratique vanté par le V-Dem Institute. Elle traverse un épisode populiste qui l’oblige à une sérieuse introspection. Elle n’est pas la seule. Le populisme ronge les démocraties libérales comme une épidémie. Il se nourrit de la contestation de la mondialisation libérale accusée de creuser les inégalités et de laminer les classes moyennes. Il prospère aussi bien dans les pays émergents que dans les anciens pays du bloc de l’Est ou dans les vieilles démocraties comme les Etats-Unis, fragilisant les principes sur lesquels elles s’étaient constituées. « Pour la première fois, la plus ancienne et puissante démocratie du monde a élu un président qui n’hésite pas à exprimer publiquement son dédain pour les principes Parcours 1 Parcours 2 Parcours 3 La confiance s'étiole surtout pour la télévision (- 9 points, à 41 %), la presse écrite (- 7 points, à 44 %) et Internet (- 5 points, à 26 %). Seule la radio est considérée comme fiable par une majorité de Français (52 %, - 3 points). Sur Internet, les sites et les applications de la presse écrite constituent les principales sources d'information (28 %), devant les réseaux sociaux (19 %, + 5 points sur un an). Outre le manque de confiance, les médias font face à autre signal d'alerte : l'intérêt des Français pour l'actualité chute à son plus bas niveau depuis la création du baromètre médias en 1984. Seuls 64 % d'entre eux déclarent s'y intéresser (- 6 points sur un an). Serait-ce un effet de saturation ou de lassitude pour des personnes noyées dans un flot d'informations ? Pour Jean-Marc Four, directeur de la rédaction de France Inter, dont la matinale est la plus écoutée de France, le monde est désormais « coupé en deux. D'un côté, ceux qui se tournent vers les médias traditionnels, au moins en cas de gros événement. De l'autre, une partie qui n'écoute plus, ne regarde plus, ne lit plus ces médias, et que ceux-ci ne savent plus comment atteindre ». Hervé Béroud, directeur général de BFM TV, estime que cette situation est notamment due à « la montée des populismes et des extrémismes », qui provoque « un vrai désarroi des médias traditionnels ». En fait, commente Le Figaro, « du maire de village au ministre d’État, tout le monde semble frappé. La défiance de l’opinion publique profite désormais de la puissance démesurée des réseaux sociaux et de l’information continue. Le pouvoir judiciaire cède trop souvent à cette pression : la politique ressemble de plus en plus à un jeu de massacre. » « Ni oubli, ni pardon » Dernier exemple en date de cette défiance envers le pouvoir : l’affaire Steve, du nom de ce jeune homme, mort noyé dans la Loire, après une intervention musclée de la police pour disperser des fêtards. Là, « la défiance est permanente, relève Le Journal de la Haute- Marne. Du côté de ceux qui dénoncent l’intervention des forces de l'ordre. Et du côté des policiers, qui eux ont le sentiment qu’ils sont systématiquement la cible de ceux qu’ils sont censés protéger. [...] Samedi à Nantes, un hommage sera rendu à Steve Maia Caniço. Mais la marche prévue ne semble pas être ce que l’on appelle communément une marche blanche. "Ni oubli, ni pardon". Tel semble être l’un des mots d’ordre des organisateurs, relayé sur les réseaux sociaux. Un climat de défiance auquel le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre -on l’a vu mardi - semblent avoir bien du mal à répondre. » [...] constitutionnels les plus élémentaires », s’alarme Yascha Mounk, professeur de théorie politique à Harvard (Massachusetts), dans son livre Le Peuple contre la démocratie (L’Observatoire, 2018). Le phénomène est insidieux car, pour la plupart des chercheurs, le populisme ne peut être considéré comme une remise en cause de la démocratie. Il s’en réclame, au contraire, pleinement : profitant d’un contexte favorable, le « leader peuple » utilise le suffrage universel pour rétablir, à travers sa personne, la souveraineté populaire dans un combat dénonciateur de l’élite « corrompue » qui aurait capté le pouvoir à son seul profit. Autour de ce schéma se greffent de multiples variantes : le populisme de droite aura tendance à associer l’autoritarisme et l’ethnicisme, le populisme de gauche à mettre l’accent sur les inégalités sociales mais, dans les deux cas, l’adversaire déclaré est la démocratie libérale. En s’arrogeant le pouvoir de décider qui est le peuple et quels sont ses ennemis, en postulant que rien ne doit limiter sa volonté, l’idéologie populiste rejette les notions de pluralisme et de droits des minorités et fait fi des garanties institutionnelles qui avaient été érigées pour les protéger. Aujourd’hui, « les quatre démocraties les plus peuplées, l’Inde, le Brésil, l’Indonésie et les Etats-Unis, sont gouvernées par des leaders qui proclament être la représentation exclusive du peuple, et tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux y sont considérés comme des traîtres », souligne Yascha Mounk. [...] Vidéo Vidéo Vidéo Ce que j’a i re te nu sur le pa rcours que j’a i choisi (dé ve loppe z votre ré ponse sur le thè m e choisi e n re spe cta nt l’ordre de s trois que stions posé e s). ………………………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………… uploads/Politique/ 05-fdfd-7176-dd-7-d-862-cf-6.pdf

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