■ Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel
■ Le nouveau secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbès, homme de confi ance du président Boutefl ika, devra s’occuper à mettre de l’ordre dans la «maison» à l’heure des grandes convulsions politiques. ● Des dizaines de syndicalistes des différentes fi liales de ce groupe industriel, qui emploie plus de 7000 travailleurs, ont observé, hier, un sit-in devant la direction générale pour dénoncer «la situation économique statique que traverse le groupe». LIRE LES ARTICLES DE SALIMA TLEMÇANI, SAÏD RABIA ET MADJID MAKEDHI EN PAGES 2 ET 3 LIRE L’ARTICLE DE RAMDANE KEBBABI EN PAGE 5 LIRE L’ARTICLE DE FATIMA AÏT KHALDOUN-ARAB EN PAGE 5 RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 11, 12, 13, 14, 15, 16 ET 17 DESSIN SAÂD N°7927 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 24 octobre 2016 GROUPE SNVI (ROUIBA) ALORS QUE LE GOUVERNEMENT SE MURE DANS LE SILENCE LES TRAVAILLEURS DÉNONCENT L’ARRÊT DE LA PRODUCTION L’INTERSYNDICALE REPREND SA GRÈVE CONTRE LA RÉFORME DE LA RETRAITE Faire oublier les dérives de Saadani PUBLICITÉ LA LOURDE TÂCHE QUI ATTEND OULD ABBÈS LIRE L’ARTICLE DE ZINE CHERFAOUI EN PAGE 9 RÈGLEMENT DE LA CRISE MALIENNE LE SÉVÈRE RAPPEL À L’ORDRE DE L’ONU SOUS LE HAUT PATRONAGE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR ABDELAZIZ BOUTEFLIKA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE LE CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE DES PHARMACIENS, EN COLLABORATION AVEC LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ, DE LA POPULATION ET DE LA RÉFORME HOSPITALIÈRE, ORGANISE LE MARDI 25 OCTOBRE 2016 À L'HÔTEL EL AURASSI LES SEPTIÈMES RENCONTRES INTERNATIONALES DE PHARMACIE D'ALGER RIPA VII TABLES RONDES : • POLITIQUE DU MÉDICAMENT ET COOPÉRATION INTERNATIONALE • ÉVOLUTION DES EXERCICES PHARMACEUTIQUES • ACTUALITÉS RÉGLEMENTAIRES DU SECTEUR PHARMACEUTIQUE EN ALGÉRIE • LE RÔLE DES ORDRES DES PHARMACIENS À TRAVERS LE MONDE PROJET DE LOI DE FINANCES 2017 Vers une augmentation généralisée des prix ce nt oncer CE ENT N P Vers u El Watan ÉCONOMIE AVEC LES TAXES PRÉVUES EN 2017 Les salariés, victimes expiatoires du déficit budgétaire El Watan - Lundi 24 octobre 2016 - 2 L ’ A C T U A L I T É L e secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani, fait désormais partie de l’«histoire» dans le sens du passé. Pas celle qui élève, grave et inscrit les réalisations d’un homme, mais celle de l’intrigue et de la démesure. Amar Saadani part de la même manière qu’il avait pris les rênes de l’ex-parti unique, un certain 29 août 2013. Sur un coup de fil et à la barbe de ses nombreux détracteurs. Au grand dam des statuts et des lois qui régissent le FLN. C’est la salle de conférences de l’hôtel El Aurassi qui l’a vu venir, malgré une décision défavorable de la justice, qui le voit finalement déguerpir sans coup férir, sur ordre de la Présidence. On ne désobéit pas au prince. Nul, au comité central, n’avait demandé son départ ; certains l’on même pleuré. Beaucoup de ceux qui l’ont applaudi lorsqu’il a vilipendé, lors de sa dernière sortie médiatique, son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem, et l’ancien patron des Services de renseignement, le général à la retraite Mohamed Mediène dit Toufik, ont écrasé quelques larmes mais ont vite acquiescé le nom du nouveau venu, Djamel Ould Abbès, sénateur désigné dans le tiers présidentiel, depuis qu’il a cessé d’être ministre de la Santé. Ce natif de Tlemcen, âgé de 82 ans, était, en fait, «en réserve de la République». Connu pour sa proximité avec le cercle présidentiel et très proche de la famille du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, Ould Abbès ne vient pas pour assurer une transition et revenir au moins à un semblant de légalité. Il sera là jusqu’en 2020, c’est-à- dire au-delà des élections législatives prévues au printemps prochain et de l’élection présidentielle de 2019. Celui-là même qui a confié les rênes du FLN à Amar Saadani a jugé que la mission de ce dernier est terminée et a décidé de le remplacer par l’ancien ministre de la Santé, pour une autre mission. Chez l’ex-parti unique, les choses ont toujours fonctionné de cette manière-là. Les marionnettistes l’ont tout le temps façonné et adapté à leurs ambitions de pouvoir. Au diable les lois et les règlements qui régissent la pratique politique en son sein. Les responsables qui ont tenté par le passé de l’émanciper des sphères du pouvoir l’ont chèrement payé. Le défunt Abdelhamid Mehri avait subi, en 1996, ce qu’on appela alors «un coup d’Etat scientifique» mené par deux membres missionnés par le pouvoir de l’ombre, en l’occurrence Abderrahmane Belayat et Abdelkader Hadjar. En automne 2003, c’est au tour de Ali Benflis de faire l’objet d’un véritable putsch diligenté par la Présidence pour avoir osé défier le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, en présentant, contre lui, sa candidature à l’élection présidentielle de 2004 en tant que secrétaire général du FLN. En réalité, ce dernier n’a jamais été un véritable parti politique, mais un appareil et une arène où se disputent âprement et souvent violemment les appétits et des ambitions de pouvoir. Le départ précipité mais quelque part programmé du plus controversé secrétaire général du FLN et son remplacement par un autre fidèle du cercle régnant participe de cette logique. Son successeur désigné est appelé à rappeler à la maison les vieux loups du parti. Ceux qui sont capables de faire du tort à l’occasion des prochaines élections législatives. Ould Abbès a lancé un signal aux petites ambitions pour récupérer les dissidents du parti qui «restent fidèles au président Bouteflika et à son programme». Ceux qui aspirent à plus ne sont pas les bienvenus. Amar Saadani a déjà pris le temps de les désigner à la vindicte des militants. Et ce n’est sûrement pas par hasard qu’il a chargé dernièrement son prédécesseur, Abdelaziz Belkhadem. Saïd Rabia L a dernière session de la septième législation, dont le mandat arrive à terme en avril prochain, sera, selon toute vraisemblance, très chaude. Les parlementaires de l’opposition promettent de peser de leur poids au sein de l’hémicycle pour «faire barrage» aux projets de lois «antisociales» proposés par le gouvernement. Quels sont ces textes de loi qualifiés de sensibles et qui risquent de susciter une vive polémique et du remous à l’APN ? Trois textes de loi sont en tête de liste : celui modifiant l’âge du départ à la retraite ; la loi interdisant des fonctions aux binationaux ; la loi de finances pour l’exercice 2017. Les deux premiers textes minent d’ores et déjà le débat au sein des commissions santé et affaires juridiques, alors que le débat autour de la loi de finances 2017 débutera au sein de la commission finances aujourd’hui. Des parlementaires, notamment ceux du Parti des travailleurs (PT), annoncent la couleur et demandent, d’abord, le retrait du projet de loi portant sur l’annulation de la retraire anticipée, objet de discorde et de polémique. Rappelant que les membres de la commission santé ont entendu la semaine dernière le ministre du Travail ainsi que des représentants des travailleurs sur la question de la retraite, mais vu la protestation de certains syndicats autonomes qui n’ont pas pu s’exprimer sur cette question devant les membres de cette commission, cette dernière envisage de programmer, selon nos sources, une autre réunion afin d’écouter leurs arguments. «La commission a écouté les représentants de l’UGTA ainsi que ceux des syndicats qui sont pour la suppression de la retraite anticipée, mais elle n’a pas entendu ceux qui sont contre cette disposition et ont appelé à un mouvement de débrayage», explique Naamane Laouar, précisant que la commission veut se rattraper en invitant ces organisations syndicales à exposer leur vision. Les députés ayant apporté leur soutien aux voix réticentes pensent que l’Exécutif veut passer dans la précipitation des lois qui remettent en cause des acquis datant de 1962, comme il veut leur faire porter le chapeau de l’austérité. LES DÉPUTÉS PROMETTENT UNE SESSION HOULEUSE «Des projets de loi très dangereux pour les travailleurs et leurs familles sont programmés en cette fin de législature. Ces textes très sensibles nécessitent un large débat au sein de la société, d’où donc l’urgence de procéder à leur retrait», tranche le député Ramdane Taazibt du PT. Un avis partagé par des parlementaires de différentes obédiences. L ’autre projet qui n’est pas passé inaperçu et a divisé les membres de la commission des affaires juridiques a trait aux binationaux qui ne peuvent accéder aux postes de souveraineté. L ’article 51 de ce projet de loi a suscité moult questions de la part des parlementaires. Si le RND a applaudi ce texte, son allié au sein du gouvernement et parti majoritaire à l’APN, en l’occurrence le FLN, a vivement critiqué certaines de ses dispositions. Le troisième texte important qui risque de créer du désordre à l’hémicycle Zirout Y oucef est le projet de loi de finances pour l’exercice 2017. Pour sensibiliser les différentes parties sur les mesures contenues dans ce projet, la commission finances ouvrira aujourd’hui un débat uploads/Politique/ 20161024 1 .pdf
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- Publié le Aoû 16, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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