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Table des Matières Page de Titre Table des Matières Page de Copyright Dans la même collection Remerciements Introduction 1 - Définir et circonscrire les « classes populaires » ? 1. Une catégorie à « géométrie variable » 2. Catégorie individuelle ou familiale ? 3. Populisme ou misérabilisme : une tension au cœur de l’étude « du » populaire 4. Les classes populaires et « les autres » Conclusion. Empiries et théories des classes populaires 2 - Les classes populaires et le politique : mobilisations et déstabilisations 1. La classe ouvrière : classe mobilisée ou classe rêvée ? 2. Les classes populaires : démobilisation électorale et démoralisation politique ? 3. Les classes populaires, le syndicalisme & les mouvements sociaux 4. Renouveau ou fragmentation des luttes et de la culture de classe ? Conclusion : Effritement du salariat ou offensive contre le salaire socialisé ? 3 - Travail, emploi et styles de vie : équilibres, inégalités, recompositions. 1. Hommes ouvriers, femmes employées : des univers de travail longtemps construits en opposition 2. La nébuleuse des salariés d’exécution 3. Au-delà du travail : la vie privée des classes populaires Conclusion : Crises, recompositions ou renouveau des cultures populaires ? 4 - « Peut mieux faire. » Les classes populaires et l’école 1. Une école distante 2. L’école conservatrice ? 3. L’école, en crises Conclusion : Culture scolaire, culture populaire : les nouvelles générations en question Conclusion Ressources bibliographiques © Armand Colin, 2010. 978-2-200-25803-0 Dans la même collection Série « L’enquête et ses méthodes » Anne-Marie ARBORIO, Pierre FOURNIER, L’Observation directe (3e édition). Daniel BERTAUX, Le Récit de vie (2e édition). Alain BLANCHET, Anne GOTMAN, L’Entretien (2e édition). Jean COPANS, L’Enquête ethnologique de terrain (2e édition). Sophie DUCHESNE, Florence HAEGEL, L’Entretien collectif (2e édition). Jean-Claude KAUFMANN, L’Entretien compréhensif (2e édition). Olivier MARTIN, L’Analyse de données quantitatives (2e édition). François DE SINGLY, Le Questionnaire (2e édition). Série « Domaines et approches » Philippe ADAM, Claudine HERZLICH, Sociologie de la maladie et de la médecine. Cyprien AVENEL, Sociologie des « quartiers sensibles » (2e édition). Olivier BOBINEAU, Sébastien TANK-STORPER, Sociologie des religions. Michel BOZON, Sociologie de la sexualité (2e édition). Maryse BRESSON, Sociologie de la précarité (2e édition). Jean COPANS, Introduction à l’ethnologie et à l’anthropologie (3e édition). Jean COPANS, Sociologie du développement (2e édition). Philippe CORCUFF, Les Grands Penseurs de la politique. Pierre-Yves CUSSET, Le Lien social. Muriel DARMON, La Socialisation (2e édition). Pascal DURET, Peggy ROUSSEL, Le Corps et ses sociologies. Emmanuel ETHIS, Sociologie du cinéma et de ses publics (2e édition). Laurent FLEURY, Sociologie de la culture et des pratiques culturelles. Yves GRAFMEYER, Sociologie urbaine (2e édition). Benoît HEILBRUNN, La Consommation et ses sociologies (2e édition). Claudette LAFAYE, Sociologie des organisations. François LAPLANTINE, La Description ethnographique. Pierre LASCOUMES, Patrick LE GALÈS, Sociologie de l’action publique. Olivier MARTIN, Sociologie des sciences. Véronique MUNOZ-DARDÉ, Rawls et la justice sociale. Bruno PÉQUIGNOT, Sociologie des arts. Jean-Manuel DE QUEIROZ, L’École et ses sociologies (2e édition). Catherine ROLLET, Introduction à la démographie (2e édition). Martine SEGALEN, Rites et rituels contemporains (2e édition). François DE SINGLY, Sociologie de la famille contemporaine (2e édition). Marcelle STROOBANTS, Sociologie du travail (3e édition). Série « Sociologies contemporaines » Laurent BERGER, Les Nouvelles Ethnologies. Philippe CORCUFF, Les Nouvelles Sociologies (2e édition). Pascal DURET, Sociologie de la compétition. Danilo MARTUCCELLI, François DE SINGLY, Les Sociologies de l’individu. DOMAINES ET APPROCHES collection « 128 Sociologie » dirigée par François de Singly Internet : http/www.armand-colin.com Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photocopillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les autres de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. : 01 44 07 47 70. ARMAND COLIN ÉDITEUR • 21, RUE DU MONTPARNASSE • 75006 PARIS Remerciements Nous tenons à remercier chaleureusement François de Singly pour sa sollicitation. Nous adressons également notre reconnaissance à Stéphane Beaud et Olivier Schwartz pour leurs conseils et leurs discussions stimulantes. Annie Collovald et Tristan Poullaouec nous ont fait bénéficier de leurs critiques et suggestions. Nous leur exprimons ici toute notre gratitude. Le présent texte n’engage cependant que ses auteurs. Introduction L’intérêt de la tradition sociologique française pour l’étude des inégalités sociales est manifeste. Et pour comprendre comment les notions de « classes sociales » en général et de « classe ouvrière » en particulier se sont imposées dans les débats sociologiques, sans doute faut-il revenir, avec Jean-Michel Chapoulie, à « la relation complexe à la classe ouvrière de la première génération de chercheur »1 en sociologie au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Ces premiers travaux, centrés sur l’usine et le monde industriel, furent en effet au cœur de la seconde fondation de la sociologie française, dans un contexte sociopolitique marqué par la centralité du Parti Communiste Français. Objet historique de la sociologie française, les recherches sur le monde ouvrier ont connu, par la suite, d’importants prolongements empiriques et théoriques dont cet ouvrage entend, en partie, rendre compte. Mais, au gré des transformations du travail ouvrier, des évolutions morphologiques du groupe ouvrier et des éclipses et résurgences de la thématique des classes sociales dans les débats de la discipline, la notion de « classe ouvrière » s’est vue destituée de son pouvoir descriptif et théorique. L’amélioration des conditions d’existence des ouvriers des années 1950 et 1960 a été l’objet d’un débat : la thèse de l’embourgeoisement de certaines fractions de la classe ouvrière s’opposait alors aux études montrant « la persistance d’un particularisme ouvrier et d’une conscience de la subordination ouvrière proche de celle analysée dans les années 1930 »2. Le constat fait, à partir des années 1980 et 1990, que « le noyau du groupe ouvrier se réduit » et que « ses marges s’épaississent »3 ne renvoie pas non plus à une interprétation unanime. Si « la fin d’une certaine classe ouvrière »4 est en effet aujourd’hui un constat partagé par la plupart des sociologues, le retour de la thématique des classes sociales sur le devant de la scène sociologique, à partir des années 2000, a placé au cœur des débats la persistance des systèmes sociaux et symboliques de différenciations des groupes sociaux et leurs recompositions internes. « Désaffiliation » selon Robert Castel et/ou « fragmentation » des classes populaires pour Stéphane Beaud, Michel Pialoux et Gérard Mauger, « classes moyennes à la dérive » selon Louis Chauvel et de fait « multipolarisées » pour Serge Bosc, il n’y a guère que la bourgeoisie pour se présenter comme la dernière des classes sociales, capable d’exister « comme réalité et représentation »5. Est-ce à dire que la notion de classes populaires aurait perdu de sa pertinence ? En proposant une vision cosmographique de la société, Henri Mendras défendait l’idée d’un processus de moyennisation qui rendait caduque l’analyse en termes de classes sociales de la société française contemporaine6. Cet auteur, et le collectif de chercheurs regroupé sous l’appellation de Louis Dirn7, soulignaient ainsi l’homogénéisation croissante des modes de vie, sous l’effet croisé de l’affaiblissement de la conscience d’appartenir à une classe sociale et le développement important des classes moyennes. Ils affirmaient alors la progressive absorption et coagulation des anciens groupes sociaux tels que le prolétariat industriel au sein d’une vaste constellation centrale. La thèse dite de la moyennisation de la société met ainsi l’accent sur l’affaiblissement des anciennes frontières sociales et culturelles entre les groupes sociaux et insiste notamment sur la nécessité de prendre en compte l’apparition de nouveaux clivages sociaux par le renouvellement des catégories et des outils d’analyse. En défendant la pertinence de la nomenclature des Professions et Catégories Socioprofessionnels, Laurence Coutrot8 conteste l’idée d’une moyennisation de la société française et rappelle ainsi que les changements de conditions d’existence, qui ont notamment affecté le groupe ouvrier et les employés, n’ont pas réduit les distances sociales qui séparent les catégories populaires des autres catégories. Olivier Schwartz9 prête quant à lui aux notions de classes ou de milieux populaires une pertinence pour décrire, comprendre et théoriser les populations connaissant une contrainte économique relative, un éloignement du capital culturel et un statut social ou professionnel peu reconnu. Mais, il interroge également les effets du relatif désenclavement social et culturel et ceux de la prolongation des scolarités pour les dernières générations populaires. Tout en se demandant « ce qu’il reste du groupe ouvrier ? » dans l’introduction à leur enquête sur les usines Peugeot de Sochaux, Stéphane Beaud et Michel Pialoux10 retracent la déconstruction symbolique du groupe pivot des classes populaires, mais ils soulignent également la permanence des rapports de domination et les nouveaux clivages visibles à l’intérieur des uploads/Politique/ alonzo-sociologie-des-classes-populaires-pdf.pdf

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