ANDRIAMAHAZO Andy Julien – Temps Normal – Semestre 1 – 2020-2022 Dario Battiste
ANDRIAMAHAZO Andy Julien – Temps Normal – Semestre 1 – 2020-2022 Dario Battistella, “ Théorie des Relations Internationales”, Ed Presses de Sciences Po. 2003. Afin de voir la spécificité et la cohérence des Relations Internationales des autres appellations (telles que la politique mondiale, la politique globale, la politique étrangère, études internationales, .Il y a 2 conceptions explicatives des phénomènes internationaux à savoir : 1. Conception explicative, Héritière du mouvement humaniste de la Renaissance et du siècle des lumières, et 2. Conception compréhensive, Influencé par l’historicisme et le relativisme. Waltz met comme hypothèse le fonctionnement de la relation internationale par une définition de la structure du système international (l’anarchie et la configuration des rapports de forces en termes de pole de puissance). L’anarchie = chacun pour soi conduit tout Etat à équilibrer sa puissance vis-à-vis des autres Etats et qui sera par la suite la sureté de la paix et de sécurité. Dans les Théories Générales. L’auteur distingue le paradigme réaliste comme le plus dominant depuis la seconde guerre mondiale. Le paradigme réaliste met un point fort sur le recours à la guerre comme moyen légitime. Carr, lui s’est concentré sur la notion de puissance en affirmant que « la politique est,…, toujours politique de puissance ». L’intérêt national égoïste détermine en termes de puissance. La recherche de puissance est tout d’abord une prérogative immédiate de toute politique extérieur d’un Etat, que ce soit dans le contexte d’une reconfiguration de puissance internationale ou de maintien de puissance au niveau des autres Etats. La typologie aronienne affirme que la rivalité, la méfiance et la fierté sont des motifs de guerre qui font prendre aux hommes l’offensive pour des raisons de profit, de sécurité et de réputation. La rivalité pour de raison de profit, la méfiance pour de raison de sécurité et la fierté pour de raison de réputation. Selon R Aaron, « les relations interétatiques comportement, par essence, l’alternative de la guerre …”. R Aron affirme dans son ouvrage « Paix et Guerre entre les nations » que la dualité entre la Puissance vers l’extérieur et du Bien Commun vers l’intérieur, ces deux éléments font de l’intérêt national le but de recherché et non d’une action. Cela va dans le sens d’une obligation de prendre en compte régulièrement le risque de guerre vis-à-vis de son comportement vers l’extérieur, c’est à dire sur la conduit diplomatico-stratégique. Pour Aron, La puissance, la gloire et l’idée sont les objectifs de la politique extérieure d’un Etat. ANDRIAMAHAZO Andy Julien – Temps Normal – Semestre 1 – 2020-2022 La vision libérale est considéré comme la deuxième approche générale en Relations internationales. La vision libérale constitue une suite logique, historique du paradigme réaliste. Si Raymond Aron définissait la Guerre Froide comme une période de “Ni guerre ni paix”, cela va dans le sens d’une tentative d’équilibrage de puissance, d’un respect mutuel entre les Etats. A cela s’ajoute la notion et les principes de non-ingérence, du droit d’assistance au peuple en danger, le non recours à la force et de légitime défense. La vision libérale est marquée par la naissance et monté des nouveaux acteurs dans la scène internationale, notamment des ONG et des Organisations Internationales à l’exemple de la SDN, précurseur de toutes Organisations Internationales. La vision libérale des Relations Internationales est fondée sur l’hypothèse de base selon laquelle les acteurs et structures internes d’un Etat influencent les identités et intérêt des Etats et par la même leur comportement externe. Ce fut aussi la naissance de la notion de « société internationale » évoqué par Locke. Cette vision s’offre comme objectif « d’éviter le protectionnisme économique par l’ouverture des frontières et la liberté des mers, mettre un terme à la course aux armements grâce à un désarmement généralisé, faire succéder aux sphères d’influence coloniales le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, créer une association des nations respectant le droit international et rompant avec le traditionnel jeu des puissances basé sur l’équilibre des forces ». La perspective Transnationalist est une approche transnationale un courant à part entière des Relations internationales. Part d’une idée fondamentale sur l’individu, la conception fondamentalement de cette perspective réside dans les relations que les individus entretiennent avec l’État, du rôle qu’ils jouent sur la scène mondiale. Dans cette perspective, on assiste à la multiplication des échanges transfrontaliers entre acteurs non étatiques et à une restriction des conflits interétatiques. La notion de communication prime au-dessus de la puissance, la communication qui elle, est un facteur principal structurant de la société mondiale. L’existence de trois sortes d’acteurs (gouvernementaux, sub-étatiques et non étatiques) nouant trois sortes de relations (interétatiques, transgouvernementales, transnationales) ; 2) l’absence de hiérarchie entre les différents domaines de la politique mondiale (secteurs stratégicomilitaire, économique, énergétique, écologique, démographique, etc.) qui ne peuvent pas être séparés de façon étanche de l’ordre politique ANDRIAMAHAZO Andy Julien – Temps Normal – Semestre 1 – 2020-2022 interne, et 3) la diminution du rôle de la force militaire de moins en moins adéquate pour obtenir satisfaction dans les domaines non militaires de la politique mondiale. uploads/Politique/ andy-julien-fiche-de-lecture-dario-battistella-les-theories-des-relations-internationales.pdf
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- Publié le Nov 05, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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