Les arguments du Gouvernement des Talibans pour défendre son droit de choisir s

Les arguments du Gouvernement des Talibans pour défendre son droit de choisir son système politique et économique sans interference étrangère en se basant sur la charte de l'ONU Selon les termes de l'article 2, paragraphe 1 de la Charte des Nations Unies, « [l'] Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses membres ». Par leur dimension protectrice, la souveraineté et l'égalité restent des principes fondamentaux du droit international public auquel les États demeurent particulièrement attachés. En théorie, les États souverains sont donc tous égaux, quelles que soient leur superficie, leur population et leur puissance réelle. l’annonce de la composition de l’exécutif marque, après vingt ans de présence occidentale, le véritable début de l’ère talibane. Au sommet de ce que le porte-parole des talibans a qualifié officiellement « d’Émirat Islamique d’Afghanistan » se trouvera Hibatullah Akhundzada, qui dirige déjà depuis 2015 le mouvement fondamentaliste.  La légitimité des talibans pour gouverner leurs pays : Ce mouvement religieux, qui a déjà dirigé le pays à la fin des années 90, entend restaurer en Afghanistan la charia et un régime islamiste. Il se voit comme la plus légitime et la plus structurée des organisations politiques et militaires du pays. Les talibans ont une position juridique simple : 1. Nous sommes chez nous / 2. Nous sommes cohérents Ils se sentent supérieures à l’armée afghane, souvent mal formée et mal équipée.  un mouvement de résistance nationale. Contrairement aux organisations djihadistes type Al Qaida, qu’ils ont aidé et abrité, les Talibans n’ont jamais cherché à attaquer le monde extérieur. Leur seul objet de lutte : c’est l’Afghanistan. Et ils se perçoivent comme le mouvement politique afghan le plus légitime, le moins corrompu. Moins corrompu que les chefs de guerre tribaux, moins corrompu que les pouvoirs civils installés à Kaboul par les États-Unis et la communauté internationale.  Une vision structurée de la société : Ensuite, comme tous les mouvements islamistes, ils sont porteurs d’une vision structurée de la société. Une vision archaïque et rétrograde notamment pour les droits des femmes. Mais une vision cohérente avec elle-même : la loi de Dieu prime, la Charia est la loi fondamentale. Et tout est structuré en fonction, notamment leur système judiciaire, à certains égards plus fiable que celui mis en place par Kaboul. Enfin, leur légitimité juridique a été renforcée par les États-Unis eux-mêmes. Dès l’instant où Washington a cherché à négocier directement avec eux ces dernières années, avec les embryons d’accords de Doha, au Qatar, en 2020. ( il y a encore des trucs à ajouter dans ce sens ) L’économie : La légitimité des talibans sur les questions économiques tient aussi, par effet de contraste, à l’échec des gouvernements civils de Kaboul sur ces sujets. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté. Et cela s’est détérioré depuis vingt ans. Enfin dernier point, les talibans n’ont aucunement l’intention de couper les ponts avec l’étranger du point de vue économique. Ils sont prosaïques : ils savent que les dépenses publiques du pays sont tributaires à 75% de l’aide extérieure. C’est d’ailleurs le seul vrai levier, le seul vrai moyen de pression sur eux. Légitime aux yeux de la population : En milieu rural en revanche, ils apparaissent aux yeux de beaucoup comme un gage de sécurité et de stabilité après des décennies de guerre, une organisation susceptible de structurer la société, d’administrer la justice et le droit civil, de gérer les hôpitaux et les écoles, de lutter contre la pauvreté endémique. Les talibans, qui cherchent à former un gouvernement, ont annoncé qu'ils avaient "gracié tous les anciens responsables gouvernementaux", a indiqué le groupe de surveillance des sites islamistes SITE. "Tous ceux qui sont dans le camp opposé sont pardonnés de A à Z. Nous ne chercherons pas à nous venger", a lancé un de leurs porte-parole, Zabihullah Mujahid. La question des droits des femmes "Nous nous engageons à laisser les femmes travailler dans le respect des principes de l'islam", a lâché M. Mujahid. Un autre porte-parole des talibans, Suhail Shaheen, a affirmé que la burqa, le voile recouvrant tout le corps et le visage avec une grille en tissu au niveau des yeux, ne serait plus cette fois obligatoire. Les principes de la Charte des Nations Unies : A. Article premier (2) – Égalité de droits des peuples et leur droit à disposer d'eux-mêmes Conformément au paragraphe 2 de l'Article premier, l’un des principaux buts du Nations Unies, et partant du Conseil de sécurité, consiste à développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect «du principe de l'égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d'eux- mêmes». Les études de cas dans cette section traitent de cas où le Conseil de sécurité a examiné des situations qui concernent le principe de l’autodétermination et le droit des peuples à décider de leur propre gouvernement, et qui peuvent avoir un rapport avec des questions concernant l’indépendance, l’autonomie, les référendums, les élections et la légitimité des gouvernements. Article 2 (4) – Interdiction de la menace ou de l'emploi de la force dans les relations internationales Le paragraphe 4 de l’Article 2 de la Charte interdit la menace ou l’emploi de la force contre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tout État. Article 2 (7) – Non-intervention des Nations Unies dans les affaires intérieures L'article 2, paragraphe 7, impose aux Nations Unies de ne pas intervenir « dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétence d'un État »; le paragraphe 4 du même article défend aux États « de recourir à la menace ou à l'emploi de la force » dans leurs relations internationales Le paragraphe 7 de l'Article 2 stipule que rien n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État, mais que ce principe ne porte en rien atteinte à l’application des mesures de coercition prévues au Chapitre VII de la Charte. Le Répertoire couvre des situations où le principe de non-intervention des Nations Unies a été soulevé et où l'autorité du Conseil à intervenir dans une situation particulière a été mise en question. uploads/Politique/ assignment-oi.pdf

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