PHOTO : EL WATAN/ARCHIVES DESSIN : SAÂD ■ La rencontre tripartite, gouvernement
PHOTO : EL WATAN/ARCHIVES DESSIN : SAÂD ■ La rencontre tripartite, gouvernement-UGTA-patronat, annoncée pour ce mois de septembre, sera essentiellement axée sur la relance de l’appareil productif ■ La Confédération nationale du patronat algérien (CNPA) plaide pour un soutien à la consommation, à condition qu’il bénéfi cie à la production nationale. ● Les violents orages ont notamment provoqué des dégâts dans les zones rurales. Q uatre morts, dont trois enfants, deux frères âgés de 3 et 7 ans, dans la commune de Taouzient, et un autre au lieudit Chir Mlih, dans la commune de Bouhmama, ainsi que plusieurs blessés, ont été enregistrés dans la wilaya de Khenchela, suite aux fortes pluies qui se sont abattues ces dernières 24 heures sur la région. (Suite page 32) K. Rabia, H. Benfl is, L. Baâziz et S. Lekehal PRÉSIDENTIELLE 2014, RÉVISION DE LA CONSTITUTION… LIRE L’ARTICLE EN PAGE 32 LIRE L’ARTICLE DE FATIMA ARAB EN PAGE 5 LIRE L’ARTICLE DE MUSTAPHA BENFODIL EN PAGE 11 LIRE LES ARTICLES DE HACEN OUALI, MOHAND AZIRI, MADJID MAKEDHI ET MEHDI BSIKRI EN PAGES 2 ET 3 INTEMPÉRIES À L’EST DU PAYS SIX MORTS ET DES CENTAINES DE SINISTRÉS PATRONAT SOUTENIR LA CONSOMMATION POUR RELANCER L’INDUSTRIE INCENDIE DANS LA ZONE INDUSTRIELLE DE BORDJ BOU ARRÉRIDJ SYRIE : FACE À UNE OPINION INTERNATIONALE SCEPTIQUE DES DÉPÔTS DE CONDOR ET DE GÉANT RAVAGÉS LES VA-T-EN-GUERRE REFROIDIS PUBLICITÉ ÉDITION DU CENTRE El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 2 septembre 2013 La rentrée de toutes les incertitudes N°6961 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1€. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com C’EST L’ÉTÉ EN PAGES 13, 14, 15, 16, 17 ET 18 L’ARCHITECTURE SPÉCIFIQUE DE LA VILLE DISPARAÎT Larbaâ Nath Irathen, les chemins monteront toujours ! DESSIN : SAÂD E AZIRI, T 2 ET 3 3 Présidentielle 2014 Révision de la Constitution Front social ■ Le caractère décisif des échéances politiques et institutionnelles qui s’annoncent en cette année charnière, ne semble pas interpeller le pouvoir sur la nécessité d’engager le débat avec la classe politique et la société. L ’ A C T U A L I T É El Watan - Lundi 2 septembre 2013 - 2 RÉVISION DE LA LOI FONDAMENTALE L’Arlésienne des fi ns de règne R évisera, ne révisera pas la Constitution ! A 160 jours de la convocation du corps électoral (le 9 février prochain) en prévision de la présidentielle d’avril 2014, la révision de la Constitution, ar- demment voulue et désirée par le président Bouteflika, valse entre le projet «mort-né» et la Cour des miracles. Et des miracles, il en fau- drait assurément pour pouvoir résoudre l’équation rendue complexe par la guerre larvée de succession, le deadline : délais trop courts, trop rap- prochés pour l’organisation de deux consultations électorales majeures ; et de la très haute- ment invalidante maladie pré- sidentielle qui instille, à profu- sion, le doute et le flou quant au maintien du fameux projet présidentiel annoncé pourtant en grande pompe un 15 avril 2012 lors du discours dit des «réformes politiques». Le pré- sident Bouteflika avait alors fait état de sa «volonté d’introduire les amendements nécessaires à la Constitution du pays». «J’ai exprimé, rappelait-il, à maintes reprises, ma volonté de faire réviser la Constitution et j’ai réaffirmé cette conviction et cette volonté à plusieurs occa- sions.» Depuis le retour au pou- voir de Bouteflika, la Consti- tution (de 1996) a été amendée à deux reprises. En 2002 (10 avril) pour consacrer tamazight «également langue nationale (art. 3 bis)» et en 2008 pour faire sauter l’article 74, le ver- rou de la limitation des mandats présidentiels. Bouteflika indi- quera dans ce même discours que sa révision constitution- nelle empruntera la voie d’une commission constitutionnelle à laquelle participeront, selon lui, les «courants politiques agissants» et des «experts en droit constitutionnel». «Elle me fera des propositions dont je m’assurerai de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l’approbation du Parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire», jurait le Président. ORDRE DE PRIORITÉ RECONFIGURÉ A cette commission «ad hoc», il aura fallu plus d’un an et des accouchements au for- ceps pour exister. Installée le 8 avril dernier, la commis- sion «d’experts», présidée par Azzouz Kerdoun, a été chargée par la présidence de la Répu- blique de préparer «dans les plus brefs délais (communiqué de la Présidence)», l’avant- projet de loi sur la révision de la Constitution. Elle «devra s’appuyer, à la fois, sur les pro- positions retenues des acteurs politiques et sociaux et sur les orientations du président de la République, et ce, en vue de leur traduction en dis- positions constitutionnelles», soulignait le communiqué de la Présidence. Le jour même, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, affirmait qu’«aucune limite préalable» n’avait été posée au projet de révision constitutionnelle, «hormis, pré- cise-t-il, celles relatives aux constantes nationales et aux valeurs et principes fondateurs de la société algérienne qui incarnent sa longue histoire, sa civilisation millénaire (…)» La «commission» – qui n’a toujours pas remis son rapport– tombera aussitôt et prestement dans l’oubli. Et pour cause ! Trois semaines après, le 27 avril, le président Bouteflika est évacué d’urgence à l’hôpi- tal militaire du Val-de-Grâce suite à un accident cardiovas- culaire. Depuis, beaucoup d’eau – des torrents – a coulé sous les ponts. L ’AIT (accident ischémique transitoire) ayant terrassé le président Bouteflika donnait l’impression d’avoir mis un coup d’arrêt (ou le coup de grâce ?) au projet présiden- tiel aux allures de testament politique. Depuis, ni la prési- dence de la République, ni ses thuriféraires patentés, ni le gou- vernement Sellal n’ont font le moindre état. Un silence pesant, symptomatique d’un abandon (tactique) du projet ou d’une reconfiguration de l’ordre des priorités au sein du pouvoir politique. A moins d’un énième passage en force : une révision à la hussarde comme ce fut le cas en 2008. A l’époque déjà, le président Bouteflika avait justi- fié le recours aux dispositions de l’article 176 de la Constitu- tion (révision par voie parle- mentaire) par «l’expérience vé- cue ces dernières années (sic)». La révision constitutionnelle de 2008, vulgairement déguisée en amendement, notamment de l’article 74, était amplement «justifiée». Morceau d’antho- logie. Dans son discours du 29 octobre 2008, le président Bou- teflika justifiait le viol pur et simple de la Loi fondamentale par des arguments à la limite du spécieux : «Après avoir , disait-il, constaté de temps à autre des interférences entre les différents pouvoirs dans la pratique de leurs missions, la nécessité d’introduire certains correctifs urgents à quelques dispositions de la Constitution est apparue nécessaire pour garantir une plus grande maî- trise dans la gestion des affaires de l’Etat (…) J’ai préféré, en conséquence (…) éloigner l’idée de la révision constitu- tionnelle par voie référendaire, mais sans pour autant l’aban- donner. Il sera donc proposé au Parlement (…) d’enrichir le système institutionnel avec les fondements de la stabilité, de l’efficacité et de la continuité (…)» M. Aziri LA SESSION D’AUTOMNE DE L’APN S’OUVRE AUJOURD’HUI Les députés en chômage technique ? L a session d’automne du Parlement s’ouvrira au- jourd’hui. Elle est programmée à 10h au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN) et à 11h au Conseil de la nation (Sénat). Les députés et les sénateurs sont là en principe pour débattre de projets de loi. Mais cette session s’annonce «blanche», ou du moins sans contenu. Et pour cause, aucun Conseil des ministres, pourvoyeur de matière pour le Parlement, n’a été programmé par l’Exécutif depuis des mois. La maladie du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, en est la principale cause. Ainsi, des projets de loi ne peuvent être envoyés à l’APN pour débat, à l’instar de celui consacré à l’audiovisuel ou celui relatif à la loi de finances complémen- taire 2013 (LFC). L ’ouverture de cette session relèvera donc plus du protoco- laire. L ’APN risque-t-elle de tourner à vide tant que le chef de l’Etat ne se prononce pas ? Tel est le constat, qui est entré dans le registre de la banalité acceptée par la majeure partie de la classe politique. Le Premier ministre, Abdelmalek Sel- lal, veut donner l’impression d’un fonctionnement ordinaire de l’Exécutif. «L’Exécutif bloque le législatif», selon Naâ- mane Laaouer, président du groupe parlementaire de l’Al- liance Algérie verte (MSP , El Islah, Ennahda). Il confirme que «cette situation de blocage est due à la maladie de Abde- laziz Bouteflika». M. Laaouer lie par ailleurs «cette situation aux circonstances vécues par le FLN», qui vit une crise entre deux camps. Dans le même sillage, il affirme que «l’opposition a refusé de participer dans les commissions de l’APN qui, jusqu’à ce jour, n’ont pas été renouvelées, et refuse également de siéger dans le bureau politique». De ce fait, pense notre interlocu- teur, «ce bureau, dominé par le FLN et le RND, bloque des projets de loi, dont 4 proposés par notre groupe». «C’est une décision politique. Ce n’est pas technique. Là demeure le blocage du législatif, qui reste en panne», poursuit-il. 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- Publié le Mar 26, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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