EXPOSE DE FRANÇAIS Thème : LA BONNE GOUVERNANCE EN AFRIQUE I - INTRODUCTION Ent

EXPOSE DE FRANÇAIS Thème : LA BONNE GOUVERNANCE EN AFRIQUE I - INTRODUCTION Entre 1885 et 1990 le continent africain, a connu des mutations importantes. D’abord, la Conférence de Berlin de 1885 a marqué la triste consécration du partage de l’Afrique par les puissances coloniales. Ensuite, l’une des conséquences majeures des deux guerres mondiales du 20ème siècle est l’émancipation des peuples colonisés et l’affirmation de leur volonté à mette un terme aux relations d’asservissement qui les liaient aux puissances coloniales. C’est ainsi que les années soixante se sont illustrées par la décolonisation formelle de la majorité des pays africains, le plus souvent sans violence remarquable. Malheureusement, pour la vaste majorité des populations, cette accession à l’indépendance n’a mis fin à l’arbitraire des gouvernants que pendant une courte période. Déjà au cours des années soixante, des leaders nationaux autocratiques se sont vite substitués aux dirigeants coloniaux. Enfin, il a fallu attendre un second sursaut national pour être témoin de la réaffirmation des aspirations profondes des populations à plus de liberté et à plus de démocratie. Ainsi, les mouvements de démocratisation qui se sont généralisés et cristallisés surtout au début des années quatre-vingt-dix marquent une renaissance de ces pays. La bonne gouvernance est ainsi perçue aussi bien par les populations que les partenaires des pays africains comme indispensable pour la promotion du développement. On a ainsi assisté à des oppositions le plus souvent violentes entre, d’une part, les tenants du pouvoir et, d’autre part, les populations aspirant à plus de liberté, à plus de respects des droits de l’homme, à une meilleure distribution des richesses du pays et à une meilleure façon de diriger et de gérer le pays. Le Groupe de la Banque africaine de développement a également ressenti l’importance de la pratique de la bonne gouvernance pour l’amélioration de l’efficacité des politiques de développement en général et des performances de ses activités dans ses pays membres en particulier. La présente étude a pour objet de procéder à une politique de la bonne gouvernance en Afrique. Dans un développement argumenté et illustré d’exemples précis nous échangerons sur la bonne gouvernance en Afrique. Quelles sont les caractéristiques d’une bonne gouvernance? Construire des infrastructures et répondre aux besoins des citoyens LE NIVEAU DE QUALITÉ D’UNE GOUVERNANCE La gouvernance est le résultat des actions de personnes puissantes. Ces actions peuvent être positives ou négatives. Les personnes jugent par elles même de l’efficacité de la gouvernance en observant les actions des personnes au pouvoir. Ces personnes puissantes peuvent aussi bien être des membres du gouvernement que des chefs d’entreprise. Pour évaluer la qualité de la gouvernance on peut également évaluer ce que les personnes au pouvoir offrent au peuple. En évaluant les avantages et les inconvénients pour le peuple on peut identifier ce qu’il manque et quelles sont les possibilités pour améliorer la vie des gens. Identifier les besoins et désirs des gens est la première étape pour résoudre des problèmes en apportant des solutions nouvelles. Ces idées peuvent éventuellement évoluer en business plans. Ces nouvelles entreprises peuvent aider les communautés et augmenter le revenu moyen des gens. LES INFRASTRUCTURES L’abondance d’infrastructures est synonyme d’une gouvernance de qualité. Les infrastructures sont les structures physiques et administratives mises à disposition du pays pour aider les personnes. Vous trouverez ci-dessous une liste d’exemples d’infrastructures fournies par le gouvernement ainsi que des suggestions pour les améliorer. La quantité d’infrastructures mises à disposition du peuple reflète le niveau de qualité d’une gouvernance.  Les routes Les entreprises ont besoin de routes pour attirer les touristes et les visiteurs. Les écoles et les hôpitaux ont besoin de routes pour pouvoir soigner les gens. Les routes font parti des infrastructures fournies par le gouvernement et les entreprises. Les routes permettent également d’augmenter le potentiel de transport dans une zone donnée. Les citoyens ont besoin de transports pour aller au travail, à l’école ou à l’hôpital. Les transports permettent aussi de livrer les marchandises dans les magasins pour que les gens puissent ensuite les acheter. Par conséquent, les routes sont cruciales pour la croissance des entreprises.  Les écoles L’éducation permet de créer de l’emploi et donc de produire plus de richesses dans une région. Les écoles sont créées par le gouvernement afin d’augmenter le nombre d’enfants éduqués. Les écoles sont parfois fournies gratuitement par le gouvernement. Par exemple, la Tanzanie a pris une décision très importante pour qu’à partir de 2015 chaque enfant ait gratuitement accès à l’enseignement primaire et secondaire. Grâce à cette décision le nombre d’enfants scolarisés a beaucoup augmenté. Cela va contribuer à améliorer l’innovation dans les domaines des affaires, de la technologie et de nombreux autres domaines en Tanzanie. C’est une étape vers l’amélioration de ce que les personnes qui ont la gouvernance peuvent offrir aux gens.  Les hôpitaux Les gens on besoin de docteurs et d’infirmières pour les soigner. Sans hôpitaux les gens ont moins de chances de guérir et le taux de mortalité est plus haut. Un taux de mortalité élevé freine la croissance économique d’un pays. Ces 20 dernières années, les pays d’Afrique subsaharienne ont amélioré leur accès aux soins médicaux. Les nombre d’hôpitaux a augmenté et a permis d’accélérer le développement économique.  L’énergie L’électricité permet d’alimenter les entreprises, les écoles et les hôpitaux. L’électricité sert aussi à faire fonctionner les lignes téléphoniques et les moyens de communication. L’électricité est très importante car elle permet aux gens de travailler étant donné que la plupart des outils fonctionnent à l’électricité. Il existe de nouveaux moyens de produire de l’électricité dans les zones rurales. Chaque année de nombreux projets pour produire de l’électricité en Afrique subsaharienne voient de jour. Certaines entreprises louent des systèmes solaires pour la maison. Ces équipements permettent à une famille de produire de l’électricité à partir du soleil pour pouvoir éclairer chez eux et charger leur téléphone. Les familles utilisent leur téléphone mobile pour payer l’entreprise tous les mois ou toutes les semaines. L’énergie est également importante pour fournir l’accès à internet. Internet permet aux entreprises de trouver de nouveaux clients et de se faire connaître à travers différents pays. Grâce à l’énergie, les gens peuvent aussi trouver de nouvelles solutions pour améliorer les infrastructures. Trouver de nouvelles idées pour améliorer les infrastructures est très important pour garantir la croissance économique des pays d’Afrique subsaharienne. Des infrastructures efficaces permettent d’améliorer la vie des citoyens. LES AUTRES ACTEURS DE LA GOUVERNANCE Les structures de contrôle des actions gouvernementales Le pouvoir législatif Dans un système démocratique véritable, il revient au pouvoir législatif de contrôler le pouvoir exécutif. Cette mission ne peut être efficacement réalisée que s’il y a une véritable séparation de pouvoir entre l’exécutif et le législatif. D’une manière générale, le contrôle des actions gouvernementales par les députés est également limité par la jeune expérience de la pratique démocratique dans les pays africains et les traditions africaines caractérisées par un pouvoir exécutif fort. En outre, lorsque le chef de l’exécutif est issu du même parti que celui de la majorité au parlement, quel que soit le régime du pays, les critiques des actions gouvernementales par les députés sont mitigées. Cependant on peut noter quelque différence selon la catégorie de régime d’appartenance du pays. Dans le cas des pays de la catégorie A (dictature ou pays où il y a blocage du processus démocratique), l’Assemblée nationale n’existe pas dans bien des cas. Dans le cas où elle existe, le régime d’exception dans lequel se trouve le pays (état de guerre civile), la réduit à un rôle de figurant. La situation n’est pas tellement différente dans le cas des pays de la catégorie B (les démocraties démocratisant) où le parlement tire son existence et sa composition du Président de la République. Nous sommes ici dans le cas d’assemblée monocolore ou de parti unique de fait. Le parti du Président de la République a la majorité requise pour faire passer les textes désirés par le chef de l’exécutif ou pouvoir changer la constitution. L’Assemblée nationale joue ici le rôle de «Caisse enregistreuse.» Dans les pays du groupe C (Démocratie molle), l’Assemblée nationale dispose de plus de marge de manœuvre que dans les pays de la catégorie B. Cependant, l’Assemblée nationale étant toujours dominée par le parti au pouvoir, le jeu des alliances facilité par le recours à la corruption des députés pourra permettre à l’exécutif de se soustraire au contrôle du pouvoir législatif. Dans les pays en voie de démocratisation (Groupe D), le pouvoir législatif a un contrôle relatif sur les actions gouvernementales. Enfin, dans les pays de la catégorie E (pays démocratiques) le législatif a un contrôle relativement plus important. Au Botswana par exemple, les ministres sont fréquemment interpellés sur les actions de leur département au parlement où le nombre des députés de l’opposition a augmenté, passant de 26% en 1989 à 37% en 1994. Le Comité de la Comptabilité publique du Parlement peut avoir accès aux rapports du Contrôleur général. Dans la majorité des cas des pays africains, le contrôle des actions gouvernementales par le pouvoir législatif serait plus une vue d’esprit uploads/Politique/ expose-de-francais 5 .pdf

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