SOMMAIRE INTRODUCTION………………………………………………………………….01 I. LES FACTEURS DES NATIONALI
SOMMAIRE INTRODUCTION………………………………………………………………….01 I. LES FACTEURS DES NATIONALISTE IVOIRIEN…………………………… 02 1- Les facteurs et internes et externes…………………...………………………...03 II. LES PERIODES DE L’ESPOIR…………………………………………….........04 1- La conférence de Brazzaville………………………………………………….05 2- L’action des clubs africains……………………………………………...…….06 III. LES PERIODES DE LUTTES………………………………………………….07 1- La répression du pouvoir colonial………………………………………..……08 2- Les conséquences des repressions………………………………………...…...09 IV . LES PORIODES DE REVIREMENT POLITIQUE…………………………….10 1- La collaboration du PDCI avec l’administration coloniale……………...……...11 2- Le passage au partie unique en côte d’ivoire…………………………………..12 V . DE L’AUTONOME A L’INDEPENDANCE…………………………………….13 1- La loi cadre…………………………………………………………...……… 14 2- La communauté franco-africain…………………………...………………….15 3- L’indépendance de la cote d’ivoire……………………..…………………….16 INTRODUCTION Comme la plupart des pays africains, la Côte d'Ivoire à la fin de la seconde guerre mondiale s'engage dans le processus de la décolonisation. Cette lutte émancipatrice qui bénéficie de plusieurs facteurs tant internes qu'externes sera longue et difficile mais surtout marquée par de nombreux compromis politiques. I─ LES FACTEURS DU NATIONALISME IVOIRIEN 1─ les facteurs internes et externes La France défaite par les Nazis, durant la seconde guerre mondiale, perd son mythe d'invincibilité et son prestige face aux colonises qui ont eux aussi prit part à cette guerre (30000 ivoiriens). Cela leur permet aussi à ces derniers de prendre conscience de l'importance de la lutte pour la liberté, la dignité et l’égalité. De l'extérieur, les grandes puissances et L'ONU mettent la pression. Les ETATS UNIS ayant été colonises se sentent solidaire et encouragent l'indépendance des pays pour empêcher le communisme d’évoluer. L’URSS quant a lui, c’est au nom des idéaux marxistes d’égalité qu’il s’oppose à la colonisation. Arrivés au pouvoir en France en 1945, les communistes et les socialistes sont favorables aux demandes d’autonomie des colonies. En 1945 est créée l’ONU. Celle-ci insistes dans son article premier sur le droit des peuples a un gouvernement autonome. II- LES PÉRIODES D'ESPOIR 1- La Conférence de Brazzaville Les gouverneurs des colonies et les gouverneurs généraux de l'Afrique noire et de Madagascar vont tenir cette conférence sous la présidence du Général Charles de Gaulle mais aucun responsable africain n'y sera invité. Plusieurs recommandations seront arrêtées entre autres, le droit syndical accordé aux africains, leur représentation aux assemblées métropolitaines et leur participation à la gestion des affaires coloniales. Conformément à ces résolutions, Félix Houphouët-Boigny, Georges Kassi, Gabriel Dadier et d'autres planteurs avec le soutien du gouverneur de la colonie ivoirienne André Latrille créent le 10 juillet 1944, le Syndicat Agricole Africain (SAA). Regroupant les planteurs africains mécontents de leur sort, le SAA, anticolonialiste et antiraciste, revendique de meilleures conditions de travail, une hausse des salaires et l'abolition du travail forcé. 2- L'action des élus africains Conformément aux promesses de la conférence de Brazzaville, les premiers élus africains dont Félix Houphouët-Boigny vont siéger à l'Assemblée Constituante française avec pour tâche la lutte politique pour la liberté des africains et des reformes dans le traitement des colonisés. Très rapidement, les élus africains avec le soutien des députés communistes à la première Assemblée Constituante vont réussir à faire voter des lois d'une importance historique pour les peuples colonisés. En effet, ---Le 20 février 1946, est votée la Loi abolissant l'indigénat ---Le 11 avril 1946, est votée la loi Houphouët-Boigny qui supprime le travail forcé dans toutes les colonies françaises. ---Le 7 mai 1946 la Loi Lamine Gueye qui proclame citoyens tous les ressortissants des territoires d'Outre-mer (au même titre que ceux de la métropole et des départements d'outre-mer) est adoptée. C'est dans cette mouvance que sera constitué le 9 avril 1946 à Treichville, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) pour soutenir le député Félix Houphouët-Boigny. Par ailleurs, le multipartisme va se manifester en Côte d'Ivoire avec la création de plusieurs partis politiques entre autres : Le Parti Progressiste de CI (PPCI) de Kouamé Benzème le 29 mars 1946 Le Rassemblement du Peuple Français (RPF) le 6 août 1947 Le Bloc Démocratique Eburnéen (BDE) d'Etienne Djaument le 30 déc. 1948, transfuge du PDCI-RDA L’Entente des Indépendants de CI (EDICI) créée en fin 1949 par des transfuges du PDCI-RDA La Section Française de l'Inter. Ouvrière (SFIO), créée en 1937, va se reconstituer et s'africaniser à partir de 1946 avec Dignan Bailly. On dénombrera en tout près de 40 partis politiques en Côte d'Ivoire jusqu'en 1956. Le 13 octobre 1946, une nouvelle constitution française (la IVe République) est adoptée et institue l'Union française. L'expression « empire colonial » est supprimée et la Côte d'Ivoire devient ainsi en octobre 1946, un Territoire d'Outre-Mer (TOM). Aussi, face à la montée des forces réactionnaires et pour mieux coordonner leurs actions politiques pour plus d'efficacité, les élus africains se retrouvent à Bamako au Mali et créent le Rassemblement Démocratique Africain (RDA) le 18 octobre 1946. Sous la conduite de Félix Houphouët-Boigny principal leader et responsable le RDA qui se définit comme une plate-forme anti-impérialiste luttant contre la colonisation tente de regrouper toutes les forces politiques des territoires français. Il va s'affilier au Parti Communiste Français (PCF) à l'Assemblée française. III- LES PÉRIODES DE LUTTE . - La répression du pouvoir colonial A partir de 1947, le contexte international de la guerre froide va fortement influencer la politique française. Les communistes sont chassés du gouvernement français et les députés africains du RDA se retrouvent isolés au Parlement français avec l'affaiblissement politique du PCF. Aussi la suppression du travail forcé et l'abrogation du code de l'indigénat vont précipiter la ruine économique des colons. Le gouvernement français, sous la pression des milieux financiers coloniaux nomme un nouveau gouverneur en Côte d'Ivoire le 10 Nov. 1948 : Laurent Péchoux. Sa politique consistera à briser le PDCI-RDA qui prend de l'ampleur dans la colonie. La résistance du PDCI sous le leadership de Félix Houphouët-Boigny s'organise sous plusieurs formes : - la création de journaux ; - les tenues de meetings ; - les marches de protestation ; - le boycott du travail chez les colons blancs ; - le boycott de l'achat des produits dans les magasins appartenant aux occupants coloniaux ; - le boycott des réunions politiques avec les colons ... Des affrontements entre ce parti et le pouvoir colonial conduisent à de violentes répressions de ses militants particulièrement dans les années 1949 et 1950. On citera en exemple l'émeute du 6 février 1949 à Treichville qui aboutit à l'arrestation de huit membres du comité directeur de PDCI-RDA. Le 24 décembre 1949, des femmes marcheront sur Grand-Bassam pour exiger la libération de leurs époux et responsables politiques arrêtés. Le 21 janvier 1950, des incidents éclatent à Bouaflé, faisant trois morts et plusieurs blessés. Le 28 janvier 1950, le sénateur Biaka Boda est assassiné et le 30 janvier, une fusillade à Dimbokro fait 13 morts et de nombreux blessés. .- Conséquences des répressions En tout, la répression du pouvoir colonial a fait de 1949 à 1950 une cinquante de morts et environ 5000 arrestations. Le pouvoir colonial qui n'arrive cependant pas à briser le PDCI-RDA, encourage la création de nouveaux partis politiques en suscitant la défection des militants du PDCI. Ainsi naîtront le Bloc Démocratique Eburnéen (BDE) et l'Entente des Indépendants de Côte d'Ivoire (EDICI). IV- LES PÉRIODES DE REVIREMENTS POLITIQUES 1- La collaboration du PDCI avec l'administration coloniale Tirant les conclusions du contexte politique international, Félix Houphouët-Boigny décide en octobre 1950 le désapparentement du PDCI-RDA avec le PCF. Il va chercher d'autres alliés susceptibles de l'aider à poursuivre la lutte pour l'émancipation des africains. C'est ainsi qu'en janvier 1952, le PDCI-RDA d'H. Boigny s'allie à un petit parti politique : l'Union Démocratique et Socialiste de la Résistance UDSR). Houphouët est accusé de traîtrise politique au grand désarroi du PCF et de certains élus du RDA comme Nyobé du Cameroun, Djibo Bakary du Niger et de nombreux militants en Côte d'Ivoire. Toutefois, cette nouvelle orientation politique de Félix Houphouët-Boigny va permettre la décrispation des rapports entre le PDCI-RDA et le pouvoir colonial. Les répressions prennent fin et la configuration politique de la Côte d'Ivoire va aussi changer. 2- Le passage au parti unique en Côte d'Ivoire Le désapparentement du PDCI-RDA avec le PCF et sa collaboration avec le pouvoir colonial vont faciliter le rapprochement entre les différents partis politiques ivoiriens. En effet, le 6 mars 1951, Félix Houphouët-Boigny dans une déclaration solennelle au stade Géo André, lance un appel à l'union des forces politiques pour bâtir ensemble la Côte d'Ivoire. Cet appel trouvera un écho favorable en 1956. Le 21 mai 1956, toujours au stade Géo André, plusieurs partis politiques et associations politico-culturelles annoncent officiellement leur ralliement au PDCI-RDA. Ainsi, le Parti Progressiste de Côte d'Ivoire (PPCI), le Bloc Démocratique Eburnéen (BDE), l'Entente des Indépendants de CI (EDICI), le Rassemblement du Peuple français (RPF) etc. se sabordent et disparaissent de la vie politique ivoirienne. Le PDCI-RDA devient le véritable parti unique de la Côte d'Ivoire et cela se traduira par ses victoires éclatantes aux différentes élections législatives et communales de 1956 à 1959. V- DE L'AUTONOMIE A L'INDÉPENDANCE 1- La Loi-cadre En 1956, Félix Houphouët-Boigny entre au gouvernement français de Guy Mollet au poste de ministre délégué à la présidence du conseil. Il participe à uploads/Politique/ expose-dora.pdf
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- Publié le Mar 09, 2021
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