1 DÉDICACE À Mon défunt père Guiré Saïdou Ma défunte mère Bagayan Salmata Ma ta

1 DÉDICACE À Mon défunt père Guiré Saïdou Ma défunte mère Bagayan Salmata Ma tante Bagayan Libata Mon oncle Bagayan Waly 2 REMERCIEMENTS Ce travail est le fruit du dévouement et de sacrifice de diverses bonnes volontés à qui nous adressons nos sincères remerciements. Nous exprimons notre reconnaissance à notre Directeur de mémoire le Professeur Bamba Mamadou qui malgré un emploi du temps chargé nous a suivi de façon singulière. Nous saluons sa rigueur et son extrême exigence pour le travail bien fait. Nous disons grand merci au Professeur Latte-Egue Jean Michel, Directeur scientifique du département d’Histoire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Nous disons également merci au Professeur Gbodjé Sekré Alphonse Directeur du département d’Histoire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Merci au Docteur Kamara Adama pour son soutien sans limite à notre égard. Nous n’oublions pas toutefois d’adresser nos remerciements à tout le personnel enseignant du département d’Histoire de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké qui n’a ménagé aucun effort pour nous permettre d’acquérir le savoir. Nous tenons à saluer toutes ces personnes qui ont volontairement accepté de nous recevoir chez elles, en nous entretenant sur ce qu’elles savent concernant notre sujet. Merci à elles. Nous tenons également à remercier tous les membres de la cellule GRESA (Groupe de Recherche d’Etude des Sociétés Africaines). Nous ne saurions finir cette série de remerciement sans faire un clin d’œil à nos ami(es) avec qui nous avons passé de bons moments notamment Irié Bi Youan Firmin, Samy Oulaї Reine Denou et Yao Akissi Marina. Merci aussi aux parents qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail, nous leur disons simplement « Merci ». 3 SOMMAIRE DÉDICACE ....................................................................................................................... 1 REMERCIEMENTS ........................................................................................................ 2 INTRODUCTION ............................................................................................................. 6 PREMIÈRE PARTIE I : ................................................................................................ 26 POLITIQUE D’ESPIONNAGE ET DE COOPTATION D’HOUPHOUËT- BOIGNY À L’ÉGARD DES RELIGIEUX (1960-1970).............................................. 26 CHAPITREI : LE RÔLE DES CADRES ET LEADERS RELIGIEUX DANS LA VIE POLITIQUE EN CÔTE D’IVOIRE DÈS 1960 ................................................... 27 CHAPITRE II : CONTRIBUTION FINANCIÈRE D’HOUPHOUËT DANS LES AFFAIRES RELIGIEUSES .......................................................................................... 37 DEUXIÈME PARTIE : .................................................................................................. 45 LE RAPPROCHEMENT ENTRE HOUPHOUËT-BOIGNY ET LES RELIGIEUX : FACTEUR D’EXPLOITATION DE LA FIBRE RELIGIEUSE : 1970-1980 .......... 45 I-MOSQUÉES ET EGLISES : LIEUX DE SUBORDINATION POLITIQUE ....... 46 CHAPITRE II : POLITIQUE DE LARGESSE, DE MANIPULATION ET DE PARTIALITÉ D’HOUPHOUËT-BOIGNY VIS-À-VIS DES ASSOCIATIONS ET ACTIONS RELIGIEUSES ............................................................................................ 57 TROIXIÈME PARTIE : ................................................................................................ 65 LES RAPPORTS CONFLICTUELS ENTRE LE POUVOIR POLITIQUE D’HOUPHOUËT-BOIGNY ET LES RELIGIEUX : 1980-1993 ................................ 65 CHAPITRE I : LES ATTITUDES DES RELIGIEUX FACE AUX ABUS DU POUVOIR POLITIQUE D’HOUPHOUET-BOIGNY ............................................... 66 CHAPITRE II : LES RELIGIEUX À L’ÉRE DU MULTIPARTISME ................... 82 CONCLUSION ............................................................................................................... 93 ANNEXES ....................................................................................................................... 98 4 LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES AEC : Association des Enseignants Coranique AEEMCI : Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d’Ivoire AMOAP : Association Musulmane pour l’Organisation du Pèlerinage à la Mecque ANAMUCI : Association nationale des Musulmans de Côte d’Ivoire ANCIC : Afrique Nouvelle et la Côte d’Ivoire Chrétienne BM : Banque Mondiale CAOCICI : Confédération des Associations, Organisation et Conseil Islamique de Côte d’Ivoire CES : Conseil Économique et Social CECCI : Conférence des Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire CII : Congrégation Islamique Ivoirienne CNI : Conseil National Islamique CFTC : Confrérie Française des Travailleurs Chrétiens CSI : Conseil Supérieur Islamique COSIM : Conseil Supérieur des Imam de Côte d’Ivoire FMI : Fond Monétaire Internationale FPI : Front Populaire Ivoirien 5 JEC : Jeunesse Etudiante Catholique JOC : Jeunesse Ouvrière Catholique PAS : Programme d’Ajustement Structurels PDCI : Parti Démocratique de Côte d’Ivoire RDA : Rassemblement Démocratique Africain SMA : Société des Missions Africaines UCM : Union Culturelle Musulmane 6 INTRODUCTION 7 I-JUSTIFICATION ET INTERET DU SUJET 1-Motivation Ces dernières années, la question religieuse et ethnique est au cœur des débats politiques en Côte d’Ivoire. En effet, l’irruption de la question ethnique et religieuse au cœur du débat national prend forme à cause des frustrations diverses qui apparaissent à la suite de certains évènements de la crise socio-politique que connait la Côte d’Ivoire depuis les années 1990. « la religion a été un facteur d’instrumentalisation et d’aggravation des antagonismes politiques1. » Déjà en 1993, Henry Konan Bédié dans le but d’écarter Alassane Ouattara, utilisa le concept « d’ivoirité » à des fins politiques grâce au soutien d’un groupe universitaire2. Il catégorisa les ivoiriens : les ivoiriens de souche et les ivoiriens de seconde zone3. Se sentant visé directement, Alassane Ouattara utilise alors l’argument de l’affiliation ethnico-religieuse pour s’attirer le soutien des musulmans et des gens du nord (les populations du Nord). De même, en 2002 durant la rébellion, les insurgés ont instrumentalisé la fibre ethnico-religieuse pour s’assurer du soutien des populations nord-ivoirienne. Ainsi, ont-ils présenté leur lutte politique comme étant un combat pour la cause des musulmans lésés dans les différentes activités politiques. Suivant cette logique des Imams, des chasseur traditionnels (Dozo) ont pris fait et cause pour ces derniers. Le soutien apporté s’est matérialisé par des séances de prières, des immolations et des 1 Navigué Félicien COULIBALY « connexion entre politique et religieux en Côte d’Ivoire » : 2000-2010, in Rev hist archéol afr (GODO GODO), ISSN 18417-5597, 2012 p105 2 Thomas HOFNUNG, la crise en Côte d’Ivoire, Abidjan (Côte d’Ivoire), Collection Passerelle, édition Fraternité Matin, Mars 2012, p 11. 3 Idem, p 12. 8 préparatifs « mystico-religieuse » à l’image d’Ousmane Doumbia4. Il était impliqué dans ce conflit, car il avait servi de guide spirituel pour les insurgés5. Quant à Gbagbo Laurent, il fera la promotion du pentecôtisme qu’il invitera dans l’arène politique en faisant de certains hommes de Dieu, (pasteurs, prophètes) des membres influents de son sérail. Parmi ceux-ci figure le prophète Amadou Koné « Malachie ». Ce dernier depuis 2005 avait fait des révélations sur la grave crise qu’allait connaitre la Côte d’Ivoire. Selon lui, cette crise serait à la fois civilo- militaire, et à la fois politico-religieuse6. En plus en 2009, le même Malachie avait organisé une séance de prière dans le but de sauver le pays de la grave crise vers laquelle se dirigeait disait-il7. Ce regain du religieux dans la vie politique a failli plonger la Côte d’Ivoire dans une véritable crise religieuse en 2011. On assistait alors à la destruction de lieux de cultes à l’image de la mosquée Yopougon LEM8, l’assassinat de guides religieux. Pourtant, sous Houphouët-Boigny, en dépit de quelques faits sporadiques, la religion était restée largement donc, en retrait du champ politique. Au regard de ce constat, il importe de s’interroger sur les subtilités utilisées par Houphouët-Boigny durant 33 ans pour confiner les religieux aux questions purement politiques. D’où le choix du sujet suivant : la politique religieuse d’Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire de 1960 à 1993. 4 Ousmane Doumbia est leader religieux originaire du pays sénoufo. Il fait irruption dans le sillage de la crise sociopolitique au début de la décennie 2000 en Côte d’Ivoire, marquée par également par un contexte de renouveau de l’islam Soufi. BINATE Issouf, « Ousmane Doumbia : un cheikh en pays sénoufo en Côte d’Ivoire contemporaine », Journal des Africanistes n°86-2, 2016 : 96-20, p4 5 Idem n°86-2, 2016 : 96-20, p98 6 Ibidem, p76 7 Ibidem, 76 8 OUATTARA DJARIDJA (Aboubakar), les leaders de la communauté musulmane et la vie politique en Côte d’Ivoire (1990-2011), Mémoire de Maîtrise, Université de Côte d’Ivoire, UFR : CMS, Histoire, Bouaké, 2018, p23. 9 2-Intérêt du sujet Étudier l'histoire de la politique religieuse d'Houphouët-Boigny en Côte d'ivoire revêt un intérêt capital. En effet, les beaucoup d’études ont été menés sur la question religieuse en Côte d’Ivoire, notamment sur l’Islam et le Christianisme. Mais, très peu d’entre elles abordent véritablement la question des relations entre les religieux et le pouvoir politiques d’Houphouët-Boigny en 1960 et 1993. Ainsi, le constat fait réside dans le fait que la majorité des écrits sur la question de la religion et du Pouvoir politique mettent plus l'accent sur l’islam. Comparativement à ces nombreux travaux portant sur l’islam et l’Etat, très peu d’écrits existe sur le christianisme et la politique. Cette étude attend donc combler un vide historique en faisant l’analyse des relations entre Houphouët et les religieux à parti de 1960 riche en évènements politiques et religieuses. Cette étude permet de connaitre les facteurs qui ont favorisé l’intensification des rapports politiques et religieux et l’exploitations de la fibre religieuse par les politiques. En outre, cette étude dans ces aspects montre non seulement les facteurs qui ont engendré les rapports conflictuels entre les religieux et le Houphouët mais aussi nous permet de connaitre le statut des religieux à l’avènements du multipartisme. L'intérêt pour cette étude réside également dans le fait qu'elle apportera certainement un plus à la connaissance scientifique sur la nature des relations entre Houphouët-Boigny et les religieux en Côte d'ivoire. II-Définition du sujet 1-Definition des thèmes du sujet L’étude sur : « La politique religieuse D’Houphouët-Boigny en Côte d’ivoire : 1960-1993 », renferme des thèmes qu’ils importent d’expliquer, notamment, les mots tels que « politique » et « religion », « politique religieuse uploads/Politique/ guire-110p.pdf

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