Photos : DR BIENTÔT UN SOMMET DE L’ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE LE PRÉSIDENT DE TAJ

Photos : DR BIENTÔT UN SOMMET DE L’ALLIANCE PRÉSIDENTIELLE LE PRÉSIDENT DE TAJ L’A ANNONCÉ HIER MERCREDI 30 JANVIER 2019 - 23 JOUMADA AL-AWWAL 1440 - N° 8627 PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 TARIFS DES VÉHICULES NEUFS MARCHÉ DE L’AUTOMOBILE Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MSP Quand Makri se contredit l Pas une semaine ne passe sans que le nom de Abderrezak Makri soit à l’affiche. L’homme occupe le terrain de manière quasi-permanente, investit tous les espaces lui permettant de s’exprimer et annonce poursuivre sa stratégie en profitant de l’attention médiatique et tribunes publiques qui lui seront offertes durant la campagne pour les élections de 2019. HAUTE INSTANCE INDÉPENDANTE DE SURVEILLANCE DES ÉLECTIONS Derbal déplore des prérogatives «limitées» CONSEIL DE LA NATION Confirmation de Bensalah au poste de président PAGE 3 PAGE 3 PAGE 4 PAGE 13 PAGE 4 LE FLN ENTAME LA COLLECTE DES SIGNATURES La campagne de Bouteflika officiellement lancée l La campagne pour le cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika s’ébranle. Et pour cause : le parti présidentiel, le Front de libération nationale, annonce la couleur et passe à la phase opérationnelle de la campagne électorale pour la présidentielle du 18 avril prochain en mettant en place une instance chargée de préparer cette présidentielle et de mener la campagne du candidat du parti, Abdelaziz Bouteflika. PAGE 3 P P Le dessin de Karim c Oui : Oui : 80,47% 80,47% Non : Non : 12,94% 12,94% Sans opinion : Sans opinion : 6,59% 6,59% NON Sans opinion OUI Un jour, un sondage Résultat Pensez-vous que l’Algérien consomme trop de médicaments antibiotiques ? Pensez-vous que Louisa Hanoune sera candidate pour l’élection présidentielle de 2019 ? La direction du lycée Zoubida-Ould-Kablia de Draria, sur les hauteurs ouest de la capitale, a décidé d’innover. Pour ce faire, elle n’a pas trouvé mieux que de faire signer aux parents d’élèves un engagement l’autori- sant à radier, purement et simplement, les lycéens absentéistes, et ce, «même en cas de courte absence» ! Ce qui, naturellement, constitue une violation flagrante des dispositions réglementaires, y compris du règlement intérieur du lycée. Une «innovation» qui n’a pas manqué de susciter l’ire de beaucoup de parents qui ont refusé de signer. Ça innove à Draria Une usine de dessalement d’eau de mer à Skikda Une usine de dessalement d’eau de mer sera réalisée à Guerbes dans la wilaya de Skikda. Cette usine servi- ra au projet intégré phosphate et à l’alimentation des localités avoisinantes. Colère Un véritable scandale secoue en ce moment l’APC de Bir-Mourad-Raïs. Une élue exclue du FFS a agressé physi- quement une secrétaire au sein même de l’administra- tion de cette mairie. La colè- re des employés est grande. Mercredi 30 janvier 2019 - Page 2 Soirperiscoop@yahoo.fr S O I T D I T E N PA S S A N T S O I T D I T E N PA S S A N T Belle ambiance avant les élections ! «E t toi, qu’est-ce que tu en penses ?» A force d’entendre parler d’un pouvoir qui va piano et d’une opposition prématurément à bout de souffle et qui traîne des pieds avant même d’avoir fait le travail qu’elle est cen- sée faire, vous réalisez qu’en réalité, les gens n’y sont pas aussi indifférents que cela. Même si l’on ironise ici et là autour du prochain rendez-vous électoral, on ne s’interdit pas de donner, à la fois, un avis plus sérieux sur l’évènement majeur à plus d’un titre. Je n’ai, en vérité, aucune attiran- ce pour la façon dont on voudrait gérer mon équilibre ou me vendre le fait que les choses sont habilement menées dans des situations comme la nôtre. Parce qu’avoir l’esprit suffisamment tordu pour agir comme si tout se déroulait au mieux, de façon identique à toute démocratie qui se préparerait à élire un nouveau chef à sa tête, il n’y a que chez nous que cela se passe. Un modèle de société, quoi ! Un pays où si l’on vous surprend à regarder d’un air ahuri une centaine de guignols jouer des bras pour s’installer aux commandes, on pourrait vous accuser d’être de ces mauvais citoyens qui empêchent le pays de garder le cap vers sa, encore et tou- jours aussi improbable, destinée. Il y en a même qui pourraient exhumer un nième ennemi étranger, lequel comploterait cette fois par votre intermédiaire pour mettre à terre une entité qui résisterait vaillamment aux coups portés contre elle en continuant à aller de l’avant. Quand on s’entête à vou- loir prendre en otage un inconscient col- lectif, on fait avec les moyens à sa disposi- tion. Cette fois, les moyens dont on aimerait pourtant tellement vanter les mérites sont puisés dans ce nombre exponentiel de candidats qui donnent en spectacle tout un pays avec la bénédiction de son admi- nistration. On se dit toujours qu’avec la nouvelle année qui vient, les choses vont aller en avançant dans le bon sens. Une fois franchies les premières semaines de l’année écoulée, on se sur- prend à attendre ce qui ne vient pas. On espère toujours que ce qui nous attend va changer positivement notre quotidien et que nous ne regarderons plus en arrière en nous disant qu’avant, c’était mieux. M. B. Par Malika Boussouf malikaboussouf@yahoo.fr ERISCOOP ERISCOOP DIGOUTAGE Par Arris Touffan Par Arris Touffan Ça chauffe autour de la présidentielle. Le fait qu'un ancien général, à la retraite, déboule sur ce ter- rain-là, fait des gorges chaudes. Oui, les généraux de l'ANP ont le devoir de s'oc- cuper de politique, à condition que ce ne soit pas des ex et aussi qu'ils le fassent dans l'opacité. Lui, il a décidé d'aller fran- co de port et publi- quement. Bon, qu'est- ce qu'on fait ? A. T. digoutagesoir@yahoo.fr Un géné- ral, oui, mais pas un ex Le Soir d’Algérie Mercredi 30 janvier 2019 - PAGE3 Actualité Le fantasme Aouar Le sélectionneur national Djamel Belmadi et le président de la FAF ont rencontré récemment le jeune et talentueux joueur de l’Olympique lyonnais pour essayer de le convaincre de porter les couleurs algériennes. On aurait pu tout éva- cuer en disant que pour un premier contact avec un footballeur qui a déjà deux saisons en pro et dont le talent a éclaté de façon très précoce, le moins qu’on puisse dire est qu’il est tard. Mais pour le même résultat, il y a plus tranchant comme argu- ment : le fait de le voir plus tôt n’au- rait pas servi à grand-chose : Houssam Aouar a un talent fou, il est convoité par les plus grosses écu- ries d’Europe et il va jouer… naturel- lement en équipe de France. C’est certainement cruel pour tous ceux, au sein des structures de gestion ou du staff technique de la sélection nationale, se font encore des illu- sions. Pas seulement sur le choix futur du jeune Lyonnais mais de tous ceux qui sont venus jouer chez les Verts et de tous les autres qui ne sont pas venus. En fait, c’est une dure équation qu’il fallait intégrer avec lucidité, comme d’autres pays l’ont fait, sereins et réalistes : les meilleurs footballeurs qui ont des origines algériennes ont joué ou vont jouer en bleu. Il n’y a ni consi- dérations patriotiques ni sentiments. Il n’y a que des carrières en club et à l’international à gérer. Sinon, on aurait eu Zidane, Nasri et Benzema. On n’y a peut-être même pas pensé ! Personne n’est venu en équipe natio- nale par patriotisme. C’est aussi valable pour ceux qui ont choisi la sélection française ou vont la choisir dans les prochaines années. Les choses sont aussi simples : il y a chez les footballeurs franco-algé- riens un niveau technique pour la sélection française et un autre pour la sélection algérienne. Tous ceux qui contestent cette réalité devraient nous fournir le nom d’un seul joueur qui a refusé l’équipe de France pour venir renforcer les Verts. L’argent ? S’il a été présent dans les sollicitations, il n’a jamais été déter- minant : un contrat avec un opéra- teur de téléphonie mobile algérien a beau susciter fantasmes et spécula- tions, fait figure de sandwich. Comparé aux perspectives sportives et matérielles que peut ouvrir la sélection française qui vient, des fois qu’on l’aurait oublié, de gagner la Coupe du monde et aligné six nomi- nations au Ballon d’Or, c’est une broutille ou ça y ressemble. Dans cette sélection, il y avait un certain Nabil Fékir, le dernier fantasme avant Aouar. Dans le contexte où il était sollicité pour l’Algérie, il fallait rêver très loin de ses moyens pour espé- rer l’avoir. Il fallait surtout oublier… le foot. Entre une équipe qui faisait figure de favori pour le toit du monde et une autre qui invitait à suivre la compétition à la télé, le choix n’est pas bien difficile. Et les mêmes conditions se répètent pour uploads/Politique/ journal-le-soir-dalgerie-du-30-01-2019.pdf

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